LaCommune de Paris, dont la ville célÚbre ce jour le 150e anniversaire, prend ses racines dans la guerre contre la Prusse. Dans une capitale française meurtrie par quatre mois de siÚge, les
N°WT BKCNEP-2021-1 Description Bloc CNEP Charles de Gaulle 1890-1970 Commentaire Dans le cadre du 150e anniversaire des Ă©vĂ©nements de la Commune de Paris, notre partenaire la la Chambre syndicale française des NĂ©gociants et Experts en PhilatĂ©lie, Ă©dite un nouveau bloc le 28 mai 2021 rendant hommage Ă  Louise Michel 1830-1905. En savoir plus sur WikipĂ©dia Louise Michel Mots clefs enjolras - institutrice - Ă©crivaine - militante - anarchiste - fĂ©ministes - commune - blanquistes - dĂ©portĂ©e - nouvelle-calĂ©donie - prolĂ©taires - rĂ©volutionnaire - Ventes / EBAY cnep 2021 michel Pour que votre annonce ebay/delcampe figure dans nos recherches, vĂ©rifiez qu’elle comporte les termes ci-dessus. TĂ©lĂ©charger ce timbre
150eanniversaire Commune de Paris. 150e anniversaire Commune de Paris Chargement Mon panier Mon compte Wishlist Mes alertes Carte fidélité Menu
Il y a 150 ans, refusant de remettre au capitulard versaillais Thiers les canons de la Garde nationale, les travailleurs parisiens qui dĂ©fendaient Paris contre l’assiĂ©geant prussien, dĂ©clenchaient l’insurrection de la Commune de Paris. Une insurrection rĂ©volutionnaire qui ne fut pas sans rĂ©sonance en France avec des Communes dans la plupart des grandes villes de France, Lyon, Marseille, Toulouse, Perpignan, le Creusot, Grenoble, Bordeaux, Nimes, Limoges, Rouen, Le Havre etc
 La Commune de 1871 s’inscrit dans la continuitĂ© de la commune rĂ©volutionnaire de 1793. Elle dĂ©montre combien il il est absurde d’opposer la vĂ©ritable dĂ©mocratie, la dĂ©mocratie prolĂ©tarienne et populaire, Ă  la dictature du prolĂ©tariat, combien il est aberrant d’opposer l’internationalisme prolĂ©tarien ProlĂ©taires de tous les pays, unissez-vous » ! au patriotisme populaire. Les Communards Ă©taient Ă  la fois d’ardents patriotes français qui refusaient de capituler devant Bismarck, et de magnifiques internationalistes qui portĂšrent aux responsabilitĂ©s ces immigrĂ©s progressistes fameux qu’étaient LĂ©o Frankel hongrois, Dombrowski hĂ©ros de l’indĂ©pendance polonaise, qui dĂ©fendit admirablement Paris, sans parler du rĂ©volutionnaire italien Garibaldi, qui fut alors Ă©lu dĂ©putĂ© français, ou d’Elisabeth Dmitrieva qui, aux cĂŽtĂ©s de la Parisienne Louise Michel ou de la Bretonne Nathalie Le Mel, joua un rĂŽle majeur dans l’engagement rĂ©volutionnaire des indomptables femmes parisiennes. Du formidable Ă©lan de la Commune de Paris demeure Ă©galement la terrible leçon de la nĂ©cessitĂ© pour les travailleurs de s’organiser politiquement, d’avoir leur parti communiste. C’est pourquoi les communistes français du PRCF ont participĂ© avec grand plaisir au 150 anniversaire de la commune qu’ont organisĂ© Ă  Paris leurs camarades du parti communiste grec KKE ce 4 dĂ©cembre 2021, dont le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă©tait de passage Ă  Paris. Le compte rendu de cette rĂ©union est Ă  lire ci-aprĂšs. A lire. Le compte rendu de la rĂ©union du KKE Nous sommes ici Ă  Paris pour couronner le riche programme d’hommages, de manifestations, de publications et d’autres activitĂ©s Ă  travers lequel notre Parti honore l’hĂ©roĂŻque Commune de Paris, 150 ans aprĂšs la premiĂšre prise du rĂȘve » par la classe ouvriĂšre. Nous sommes lĂ , nous avons marchĂ© dans les pas de la Commune et, puisant force et connaissance dans ses enseignements, nous continuons le beau mais difficile combat. Pour que les rĂȘves soient justifiĂ©s », a dĂ©clarĂ© Dimitris Koutsoumbas, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du CC du KKE, lors d’un discours Ă  Paris, en France. Pour que la classe ouvriĂšre puisse achever ce que les communards ont commencĂ©, ce que les bolcheviks ont poursuivi prĂšs d’un demi-siĂšcle plus tard, ce qui est aujourd’hui plus nĂ©cessaire et pertinent que jamais La construction d’une sociĂ©tĂ© libĂ©rĂ©e des entraves du capital et de son pouvoir. Nous sommes ici parce que, comme l’a Ă©crit le poĂšte communard de l’Internationale EugĂšne Pottier la Commune est toujours vivante » », a soulignĂ© Koutsoumbas Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du KKE a prononcĂ© un discours lors d’un Ă©vĂ©nement politique en l’honneur de la Commune de 1871 Ă  l’AGECA de Paris, samedi aprĂšs-midi. L’évĂ©nement, intitulĂ© Commune de Paris 1871 Le glorieux prĂ©sage d’une sociĂ©tĂ© nouvelle – HĂ©ritages pour le mouvement ouvrier moderne et rĂ©volutionnaire », a Ă©galement vu la participation de reprĂ©sentants du mouvement communiste en France, dont le PĂŽle de renaissance communiste en France PRCF, le Parti communiste rĂ©volutionnaire de France PCRF et d’ a soulignĂ© que le KKE ne fait qu’honorer la grande lutte des Communards de Paris simplement comme un Ă©vĂ©nement historique, mais aussi comme une source de connaissance et d’inspiration pour les luttes actuelles et futures, ainsi qu’une source d’importantes leçons ». Dimitris Koutsoumbas a dĂ©clarĂ© que malgrĂ© l’énorme – historiquement temporaire – revers que nous avons subi avec l’abaissement du drapeau rouge du Kremlin et le renversement du socialisme qui a Ă©tĂ© tentĂ©, le peuple n’a pas encore dit son dernier mot ». Entre autres choses, le dirigeant du Parti communiste de GrĂšce a soulignĂ© que l’une des grandes leçons de la Commune est que l’occupation de la machine capitaliste d’État existante » par la classe ouvriĂšre ne suffit pas, mais que ce qui est nĂ©cessaire est sa restructuration fondamentale et l’écrasement de toutes ses vieilles structures pourries ». Il a ajoutĂ© que cette conclusion trĂšs significative a Ă©tĂ© confirmĂ©e par l’issue victorieuse de la RĂ©volution d’Octobre, ainsi que par les autres rĂ©volutions socialistes du 20e siĂšcle », mais aussi par l’expĂ©rience nĂ©gative des consĂ©quences pour le mouvement populaire ouvrier lorsque cette stratĂ©gie victorieuse a cessĂ© – dans de nombreux cas au cours du 20e et du 21e siĂšcle – d’ĂȘtre la boussole stable du Mouvement communiste international ». Comme il l’a expliquĂ©, de nombreux partis communistes ont formĂ© une conception stratĂ©giquement importante de la possibilitĂ© de transition vers le socialisme par des rĂ©formes partielles qui seront faites par un gouvernement de coalition entre communistes, socialistes, sociaux-dĂ©mocrates, et mĂȘme certains partis bourgeois libĂ©raux ». C’est un concept stratĂ©gique qui n’a Ă©tĂ© confirmĂ© nulle part », a dĂ©clarĂ© Koutsoumbas. Cette expĂ©rience est trĂšs importante aujourd’hui aussi, lorsque la proposition social-dĂ©mocrate et opportuniste – sur un supposĂ© gouvernement progressiste » dans le cadre du capitalisme – revient. Koutsoumbas a soulignĂ© la position responsable du KKE qui a refusĂ© toute participation, tout soutien ou toute tolĂ©rance envers le gouvernement bourgeois anti-populaire de SYRIZA. Une position qui constitue un hĂ©ritage intemporel pour le mouvement populaire ouvrier et son dĂ©veloppement », a ajoutĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Nous continuons, avec clartĂ© et cohĂ©rence, Ă  insister en expliquant que la seule condition pour que le KKE soit au gouvernement est que le peuple lui-mĂȘme, la classe ouvriĂšre, prenne le pouvoir, avec la propriĂ©tĂ© sociale des moyens de production, la planification scientifique centrale, pour commencer la construction d’une nouvelle sociĂ©tĂ©, le socialisme », a dĂ©clarĂ© Dimitris Koutsoumbas en ajoutant qu’ »il n’y a pas d’autre solution, pas d’autre issue ». Le systĂšme capitaliste corrompu ne peut ĂȘtre que renversĂ©, il ne peut ĂȘtre humanisĂ© par des mots sur le progrĂšs et la dĂ©mocratie », en invoquant un gouvernement progressiste », a soulignĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du KKE. Dans son discours, Dimitris Koutsoumbas a Ă©galement soulignĂ© Le systĂšme peut et doit changer, seulement Ă  partir des positions de l’intensification de la lutte de classe, de la lutte populaire ouvriĂšre anti-monopole, anti-capitaliste et de l’alliance des forces sociales qui ont un intĂ©rĂȘt dans ce dĂ©veloppement, qui ont un intĂ©rĂȘt dans la nouvelle sociĂ©tĂ© ». Se rĂ©fĂ©rant Ă  l’expĂ©rience de la RĂ©volution d’Octobre, il a soulignĂ© l’importance de l’existence d’un Parti communiste dotĂ© d’une stratĂ©gie rĂ©volutionnaire Ă©laborĂ©e et d’un programme qui assure le dĂ©veloppement crĂ©atif de la thĂ©orie rĂ©volutionnaire, toujours basĂ©e sur ses principes fondamentaux ». Afin que la lutte pour une issue vĂ©ritablement porteuse d’espoir pour aujourd’hui et demain soit renforcĂ©e. Pour les soulĂšvements de notre avenir, pour les socialime ! ProlĂ©taires de tous les pays, unissez-vous ! Vive la Commune ! Vive le KKE ! », a soulignĂ© Koutsoumbas en conclusion de son discours. IC / InDefenseofcommunism Le reportage de la radio grecque
LaCommune de Paris a 150 ans. Le 18 mars 1871, le peuple de Paris se soulevait contre le gouvernement français. Cet Ă©pisode historique mĂ©connu fut l’ébauche Le 28 mai 1871 s’achĂšve la semaine sanglante, oĂč des insurgĂ©s seront notamment fusillĂ©s devant le cimetiĂšre du PĂšre Lachaise, oĂč chaque annĂ©e un hommage est rendu devant le mur des FĂ©dĂ©rĂ©s. © DRIl y a tout juste 150 ans, la Commune de Paris Ă©tait proclamĂ©e face au gouvernement central, enfui Ă  Versailles. Cet Ă©pisode d’insurrection, porteuse d’un idĂ©al de dĂ©mocratie et d’égalitĂ©, s’est en partie dĂ©roulĂ© sur le territoire de Vitry. Nous gagnĂąmes les quais, le pont Saint-Michel et l’HĂŽtel-Dieu, la prĂ©fecture brĂ»lait et chaque barricade Ă©tait pleine de cadavres. » Nous sommes le 24 mai 1871, une jeune Vitriote travaillant dans la capitale en fait cette terrible description. Ce sont les derniers jours de la Commune de Paris, mouvement de rĂ©volte populaire dont on cĂ©lĂšbre aujourd’hui le 150e anniversaire. Si cette jeune fille se dĂ©sole, elle n’est pour autant pas favorable aux communards. Elle se rĂ©jouit quand ces infĂąmes », selon ses mots, se font capturer, mĂȘme si cela signifie pour eux la mort ou l’envoi au l’opinion d’une grande partie des Vitriots de l’époque, du monde rural, d’auteurs comme George Sand ou Émile Zola. La France vient de capituler face Ă  l’Allemagne et veut la paix. Les insurgĂ©s rejettent quant Ă  eux farouchement la dĂ©cision du chef de l’exĂ©cutif, Adolphe Thiers, et de l’assemblĂ©e monarchiste de signer la soumission. Pour ces Parisiens, ce serait l’humiliation suprĂȘme aprĂšs des mois de siĂšge par les troupes allemandes. Le 28 mars, ils bloquent la tentative du pouvoir central de rĂ©cupĂ©rer les 227 canons de la capitale. Des combats sont engagĂ©s, le gouvernement s’enfuit Ă  Versailles. La Commune, gouvernement rĂ©volutionnaire, est alors proclamĂ©e, et son assemblĂ©e Ă©lue s’installe Ă  l’HĂŽtel de Ville. Soutenus par les fĂ©dĂ©rĂ©s, des bataillons de la garde nationale, les communards – dont de nombreuses femmes – tiennent des barricades un peu partout dans la jours d’autodĂ©terminationActe de rĂ©sistance patriotique face Ă  l’Allemagne, c’est aussi un mouvement de franche opposition au gouvernement, jugĂ© bourgeois et autoritaire. Un mouvement d’émancipation, porteur d’un idĂ©al tentant de traduire en actes le rĂȘve de “la Sociale”, de la population Ă  majoritĂ© ouvriĂšre de Paris. Pendant 72 jours d’autodĂ©termination, la Commune prend des dĂ©cisions tournĂ©es vers le progrĂšs social salaire minimum, limitation du travail de nuit, sĂ©paration de l’Église et de l’État, Ă©cole laĂŻque et gratuite, accĂšs Ă  l’art, reconnaissance de l’union libre, le rĂȘve prend fin dans le sang. La rĂ©pression sera sans merci. À Vitry aussi. LĂ , les fĂ©dĂ©rĂ©s se sont installĂ©s dans une fortification militaire, la redoute du Moulin-de-Saquet, d’oĂč ils peuvent dominer les villes alentour pour protĂ©ger Paris. Avec ses 8 canons, elle est reprise une premiĂšre fois par les troupes dites versaillaises » dans la nuit du 3 au 4 mai 1871, faisant de nombreux morts et prisonniers. Elle se rend de maniĂšre dĂ©finitive Ă  l’issue de la Semaine sanglante qui s’achĂšve le 28 mai sur la dĂ©faite des Parisiens et l’exĂ©cution de milliers d’entre Semaine sanglanteLa haine de Thiers et de la grande bourgeoisie pour la Commune s’exprime pleinement. 130 000 soldats sont mobilisĂ©s, dont 60 000 rendus par les prussiens qui les avaient faits prisonniers, montent sur Paris. Ils bombardent Paris sans relĂąche, provoquant des destructions innombrables et des 21 mai est le dĂ©but de la semaine sanglante ». Mille communards tombent en combattant, quinze Ă  vingt mille sont abattus sommairement. Des conseils de guerre sont organisĂ©s qui condamnent 34 952 hommes, 819 femmes et 538 enfants Ă  la prison. 4586 seront dĂ©portĂ©s en Nouvelle la Commune, il y eut la guerre contre la Prusse dĂ©clarĂ©e le 19 juillet 1870 par l’empereur NapolĂ©on III. Il s’ensuit de nombreuses dĂ©faites dont celle de Sedan. Les français humiliĂ©s se rebellent contre le chef de l’exĂ©cutif du gouvernement, Adolphe Thiers. Les Parisiens se rĂ©voltent, prennent les armes et couvrent Paris de barricades. Les ministres quittent la ville et vont rejoindre l’AssemblĂ©e nationale Ă  Versailles. DĂšs le 18 mars, le ComitĂ© central de la Garde nationale prend possession de tous les organes politiques et administratifs et organise des Ă©lections le 26 mars. Le 28 mars la Commune est proclamĂ©e. Sans attendre, elle crĂ©e neuf commissions, finances, commission militaire, justice, sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale, subsistances, travail, industrie, Ă©changes, services publics, enseignement, relations infĂąmes aux hĂ©rosDepuis, les communards ont Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©s dans de nombreux esprits. Karl Marx y voit une rĂ©volution du prolĂ©tariat, le rĂ©sultat de la lutte de la classe des producteurs contre la classe des appropriateurs ».En 1936, aprĂšs la victoire du Front populaire, une manifestation de 600 000 personnes se dĂ©roule devant le mur des FĂ©dĂ©rĂ©s, au cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise. En novembre 2016, l’AssemblĂ©e nationale vote la rĂ©habilitation des victimes de la rĂ©pression de la Commune de Paris de 1871. Du cĂŽtĂ© des gilets jaunes, certains se considĂšrent comme leurs hĂ©ritiers. Les infĂąmes », plutĂŽt des hĂ©ros !La Commune a durĂ© 72 jours pendant lesquels il y eut des bouleversements extraordinaires pour les droits des travailleurs, un salaire minimal est instaurĂ©, pas de travail de nuit dans les boulangeries, le travail doit commencer Ă  5 heures. Les amendes qui frappent les ouvriers sont interdites. Les logements vacants sont rĂ©quisitionnĂ©s. Un ministĂšre de la culture est créé, dont le ministre est Gustave Courbet il faudra attendre 1962 pour qu’il y en ait de nouveau un. Le droit de vote des Ă©trangers est institué .Les rues de Vitry Ă©grĂšnent les noms en leur hommage. Il y a les avenues de la Commune-de-Paris et du Moulin-de-Saquet, l’école Louise-Michel emblĂšme fĂ©minine du mouvement, les rues EugĂšne-Varlin, Édouard-Vaillant, Gustave-Courbet
 La rue CamĂ©linat fait rĂ©fĂ©rence Ă  ZĂ©phirin CamĂ©linat, directeur de la Monnaie de Paris de l’époque. C’est lui qui a frappĂ© la monnaie de la Commune, des piĂšces de 5 francs marquĂ©es d’un signe distinctif, un trident. Une monnaie Ă©phĂ©mĂšre, certes, mais symbole de la volontĂ© farouche des insurgĂ©s de se rĂ©approprier leur Asmar et Chrisitane Grave

Dansle cadre des célébrations du centenaire de la Commune de Paris, en 1971, la CFDT a édité et diffusé deux publications : un numéro spécial de Formation et

Tous les ÉvĂšnements Cet Ă©vĂšnement est passĂ© 5 novembre 2021 / 18 h 30 Ă  7 novembre 2021 / 18 h 00 A l’école nous avons tous appris la RĂ©volution française ce moment oĂč la bourgeoisie a pris le pouvoir aux aristocrates. Mais nous n’avons pas Ă©tudiĂ© la Commune, quand les ouvriers ont pris, un siĂšcle plus tard et pour quelques semaines, le pouvoir aux bourgeois. A l’occasion du 150° anniversaire, l’association des de la Commune de Paris prĂ©sente une exposition qui retrace en 17 panneaux cette histoire trop mĂ©connue. Une riche table de livres vous permettra de poursuivre la rĂ©flexion. Enfin ne ratez pas la confĂ©rence que donnera Ludivine Bantigny, historienne, autrice de “La Commune au prĂ©sent”. L’ensemble de l’évĂšnement se dĂ©roulera dans la salle des FĂȘtes de Faux-la-Montagne. Vendredi 5 novembre 18h 30 confĂ©rence de Ludivine Bantigny Visite de l’exposition samedi 6 et dimanche 7 de 10h Ă  12h et de 14h Ă  18h Pour toute info complĂ©mentaire Jean-Yves 06 81 43 02 07
Ily a 150 ans, la Commune de Paris « Ă  l’assaut du ciel ». Mardi 9 Mars 2021. Maurice Ulrich. Dans son hors-sĂ©rie multipliant portraits et analyses, l’HumanitĂ© raconte les
En ce 150e anniversaire, des milliers de personnes ont dĂ©filĂ© samedi dans les rues de la capitale, jusqu'au mur des FĂ©dĂ©rĂ©s pour honorer les morts de la Commune de Paris. Cet article est en accĂšs libre. Pour rester fidĂšle Ă  ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas se financer avec la publicitĂ©. C’est la seule garantie d’une information vĂ©ritablement indĂ©pendante. Ce choix a un coĂ»t, aussi, pour contribuer et soutenir notre indĂ©pendance achetez Politis, abonnez-vous. En l'absence de commĂ©moration officielle, la Commune de Paris a eu droit cette annĂ©e Ă  un hommage populaire, festif et engagĂ©. Ce qui, somme toute, vaut mieux qu'un hypocrite discours d'Emmanuel Macron, plus Ă  l'aise pour Ă©voquer la mĂ©moire de NapolĂ©on que la fin tragique d'une rĂ©volution de gens qui n'Ă©taient rien pour les Versaillais, dont il est l'hĂ©ritier. Pour son 150e anniversaire, 89 organisations avaient appelĂ© Ă  donner une rĂ©sonance particuliĂšre Ă  la montĂ©e au mur des FĂ©dĂ©rĂ©s, devenu le lieu de mĂ©moire d'une rĂ©volution rĂ©primĂ©e dans le sang, qui n'aura durĂ© que 72 jours. Lire > Ce 29 mai, faisons le Mur » ! Ce 29 mai, rendez-vous avait Ă©tĂ© donnĂ© dĂšs 10h, sur la place de la RĂ©publique, pour des animations, spectacles, prises de parole, pique-nique... Sous un beau soleil, plusieurs organisations signataires de l'appel avaient dressĂ© des stands et tables de vente, donnant au rassemblement qui grossissait au fil des heures un petit air de kermesse. Peu avant avant 14h, l'historien Roger Martelli, coprĂ©sident des Amies et Amis de la Commune de Paris, la plus ancienne association de la mĂ©moire de 1871, rappelait, au nom des organisateurs, ce qu'a Ă©tĂ© la Commune Contrairement Ă  ce qui continue de se dire 150 ans plus tard, la Commune ne fut pas une convulsion Ă©phĂ©mĂšre, le sursaut barbare d’une plĂšbe barbare et avide de sang. Elle fut une rĂ©volution, la troisiĂšme du XIXe siĂšcle. Elle fut donc un moment oĂč des femmes et des hommes se dressent en masse, oĂč les invisibles se manifestent pour dire qu’il n’y a pas de fatalitĂ© ni aux inĂ©galitĂ©s, ni Ă  l’oppression du plus grand nombre, ni au mĂ©pris des plus modestes. La Commune fut un grand et beau mouvement populaire qui dĂ©boucha sur ce qui ne s’était jamais vu auparavant, et ne sera plus avec la mĂȘme force par la suite. Elle met en place une assemblĂ©e dans laquelle la population pouvait se reconnaĂźtre parce qu'elle Ă©tait enfin Ă  son image, parce que les ouvriers y Ă©taient enfin en nombre. Ajoutons qu'elle a mis en place des Ă©lus qui ne considĂ©raient pas qu'ils Ă©taient tout puissants mais qu'ils Ă©taient mandatĂ©s par leurs Ă©lecteurs et qu'ils devaient respecter leur mandat. Et dans leur esprit ce mandat Ă©tait clair la RĂ©publique bien sĂ»r mais pas n'importe laquelle, la RĂ©publique dĂ©mocratique, sociale et universelle. Avant de signaler l'importance de la montĂ©e au Mur » de ce 150e anniversaire, une montĂ©e pour l'occasion unitaire Pour la premiĂšre fois depuis bien longtemps nous allons marcher dans les rues de Paris. De la RĂ©publique, qui en a tant besoin, jusqu'au mur des FĂ©dĂ©rĂ©s oĂč le peuple a tant souffert. Nous qui nous rĂ©clamons de l'hĂ©ritage de la Commune nous allons marcher ensemble. On ne pouvait espĂ©rer un plus beau cadeau d'anniversaire 150 ans aprĂšs. Une montĂ©e, faut-il le signaler, qui s'est dĂ©roulĂ©e sans incident. Et qui, sans doute de ce fait, a trĂšs rarement Ă©tĂ© mentionnĂ©e dans les mĂ©dias. DĂ©couvreznotre sĂ©lection thĂ©matique La Commune de Paris, 150e anniversaire. de 37 livres concotĂ©e par un de nos libraires - continuant d’utiliser notre site, vous acceptez que nous utilisions les cookies conformĂ©ment Ă  notre Politique sur les Cookies. Les communistes d’Aubervilliers ont organisĂ© un hommage Ă  la Commune de Paris Ă  l’occasion du 150Ăšme anniversaire de son dĂ©clenchement, le 18 mars 1871. C’est au coin de la rue de la Commune de Paris, face Ă  la poste du centre-ville, que s’est dĂ©roulĂ© cet hommage. AprĂšs avoir Ă©coutĂ© la chanson de Jean Ferrat "La Commune" qu’il avait Ă©crite en 1971 pour les cent ans de la Commune, c’est AndrĂ© Narritsens qui a lu l’intervention du Parti communiste, AurĂ©lie Le Meur, secrĂ©taire de section, Anthony Daguet et Soizig NĂ©dĂ©lec, conseillers municipaux, n’ayant pas pu participer Ă  ce rassemblement pour raisons professionnelles et sanitaires. Puis Albert Prigent, de l’Association des Amis de la Commune, a prĂ©sentĂ© celle-ci. Son site est ici Le rassemblement s’est terminĂ© avec "Le Temps des Cerises" Intervention prononcĂ©e le 18 mars 2021 Ă  l’occasion du rassemblement organisĂ© par la section d’Aubervilliers du PCF Il y a 150 ans, le 18 mars 1871, le peuple parisien, entendant dĂ©fendre Paris, refuse d’ĂȘtre dĂ©sarmĂ© et les femmes de la Butte s’opposent Ă  l’enlĂšvement des canons installĂ©s Ă  Montmartre. La troupe envoyĂ©e pour les rĂ©cupĂ©rer met crosse en l’air. Les quartiers de l’Est et du Centre se soulĂšvent. Adolphe Thiers chef du gouvernement rĂ©actionnaire installĂ© rĂ©cemment dans la capitale pour, selon son expression, la pacifier » s’enfuit Ă  Versailles. Le lendemain le ComitĂ© central de la garde nationale annonce la tenue d’élections pour crĂ©er le conseil de la Commune. Ainsi s’ouvre une pĂ©riode qui va durer 72 jours au cours de laquelle va se dĂ©rouler l’affrontement entre les tenants de l’ordre, vaincus par les Prussiens et qui bĂ©nĂ©ficient dorĂ©navant de leur complicitĂ© contre le peuple de Paris, et ceux qui refusent la capitulation et aspirent Ă  une autre sociĂ©tĂ©. Pour eux, l’instauration d’une Commune, c’est-Ă -dire d’une entitĂ© politique jouissant d’une pleine autonomie est indispensable. DĂšs le 6 janvier 1871 la crĂ©ation d’une Commune Ă  Paris a Ă©tĂ© revendiquĂ©e. La Commune, dans la grande diversitĂ© de ses composantes, va, en effet poser la question d’une autre organisation de la sociĂ©tĂ©. Fin observateur et analyste de l’évĂ©nement, Karl Marx Ă©crit dans La guerre civile en France » que la Commune est l’antithĂšse directe de l’Empire » et que, si l’expression de RĂ©publique sociale » formulĂ©e lors la rĂ©volution de FĂ©vrier 1848 n’exprimait alors qu’une vague aspiration, la Commune entend non seulement abolir la forme monarchique de la domination de classe, mais la domination de classe elle-mĂȘme » La confrontation sera d’évidence brutale et il est significatif que le premier dĂ©cret de la Commune ait Ă©tĂ© consacrĂ© Ă  la suppression de l’armĂ©e permanente et son remplacement par le peuple en armes. D’autres dĂ©crets suivirent qui concernaient les modes de fonctionnement politiques responsabilitĂ© et rĂ©vocabilitĂ© des Ă©lus, La Commune ne devait en effet pas ĂȘtre un organisme parlementaire mais un corps agissant, exĂ©cutif et lĂ©gislatif Ă  la fois. Parmi les mesures d’organisation sociales et politiques dont la Commune dĂ©cida du principe et commença leur rĂ©alisation on citera la suppression du travail de nuit des ouvriers boulangers, la crĂ©ation d’une commission chargĂ©e d’organiser le transfert Ă  des coopĂ©ratives des ateliers abandonnĂ©s, une rĂ©organisation complĂšte de l’instruction publique primaire et professionnelle dĂ©gagĂ©e de l’emprise religieuse et clĂ©ricale, la gratuitĂ© affirmĂ©e de la fourniture de tous les instruments nĂ©cessaires au travail scolaire, la remise totale des loyers des trois derniers mois, l’abolition des officiers judiciaires notaires, huissiers, commissaires-priseurs, greffiers qui deviennent des fonctionnaires, la sĂ©paration de l’Eglise et de l’Etat, la suppression du budget des cultes. On notera aussi combien la Commune porte les revendications des femmes, envisage l’égalitĂ© salariale, bannit la prostitution, reconnaĂźt l’union libre. Dans un contexte de lourdes menaces, de harcĂšlements constants des Versaillais et alors mĂȘme que les conditions de vie demeurent extrĂȘmement difficiles, la Commune rĂ©alise, en trĂšs peu de temps, une Ɠuvre considĂ©rable. La bourgeoisie ne pardonnera pas son Ɠuvre Ă  la Commune. Elle organisera les massacres de la semaine sanglante et les massives rĂ©pressions dont les dĂ©portations en Nouvelle-CalĂ©donie formĂšrent l’épicentre. Elle dĂ©veloppera la calomnie aussi dont on entend aujourd’hui encore quelques refrains. Les empreintes laissĂ©es par la Commune sont immenses. Dans les imaginaires rĂ©volutionnaires les rĂ©fĂ©rences Ă  la Commune sont trĂšs frĂ©quentes. Ce fut en effet le premier exemple d’une volontĂ© d’émancipation radicale. Un espoir mis en chantier » selon la belle formule de Jean Ferrat. Oui, nous sommes les enfants de la Commune, nous portons haut ses valeurs et ses symboles comme le drapeau rouge qui accompagne ce rassemblement. Nous avons dans Aubervilliers un certain nombre de de noms de lieux qui nous parlent de la Commune, citons dans l’ordre alphabĂ©tique Gustave Courbet, Jules Guesde, Louise Michel, ElisĂ©e Reclus, Edouard Vaillant, Jules VallĂšs, EugĂšne Varlin, Paul Verlaine. Et nous avons aussi cette rue de la Commune de Paris oĂč nous tenons ce rassemblement et qui fut nommĂ©e ainsi pour le 100e anniversaire de la rĂ©volution parisienne. Et nous dirons, en contrepoint de ce qui fut alors fait, et qui se poursuit d’ailleurs Ă  Paris aujourd’hui, que l’actuelle municipalitĂ© ne s’honore pas de son silence. Pour briser ce silence, faisons entendre, en conclusion de ce rassemblement, le cri d’espĂ©rance que portait la Commune VIVE LA COMMUNE ! . 538 163 349 297 92 522 797 68

150e anniversaire de la commune de paris