Lingede maison non disponible, location de linge possible auprÚs de notre partenaire: Pressing de l'atlantique à LA TRANCHE SUR MER. EDF en sus en intersaison. LA FAUTE SUR MER proche de LA TRANCHE SUR MER, ce sont des stations balnéaires, situées face Ile de Ré, trÚs fort ensoleillement, micro climat, entre LA ROCHELLE ET LES SABLES D
CoordonnĂ©es 3 av Plage 85460 Faute sur mer la ActivitĂ© Agences immobiliĂšres Tel Les informations de Agence De L'Atlantique dans la ville de Faute sur mer la n'ont pas encore Ă©tĂ© complĂ©tĂ©s **. Si vous connaissez les heures d'ouverture et de fermeture du lieu Modifier les heures d'ouverture Supprimer je suis le propriĂ©taire Horaires ** Lundi 9h00 - 12h30 et 14h00-18h00 Mardi 9h00 - 12h30 et 14h00-18h00 Mercredi 9h00 - 12h30 et 14h00-18h00 Jeudi 9h00 - 12h30 et 14h00-18h00 Vendredi 9h00 - 12h30 et 14h00-18h00 Samedi 09h00 – 12h30 et 14h00 - 18h00 PrĂ©cision RenseignĂ©s par un internaute ** Ceci est un site collaboratif. Nous ne pouvons donc pas garantir l'exactitude des informations remplies par les internautes.
Poissonnerie La poissonnerie se situe 8 Route de la Pointe d'Arçay 85460 La Faute-sur-Mer, 85460 L'Aiguillon-sur-Mer Ă  1 kms de La Faute-sur-Mer. Les coordonnĂ©es gĂ©ographiques de la Poissonnerie sont 46.331547 (latitude) et -1.322163 (longitude). Cliquer ici pour obtenir l'itinĂ©raire. De la Bretagne au Pays Basque, des cĂŽtes portugaises aux Ăźles des Canaries, la CĂŽte Atlantique est parsemĂ©e de joyaux naturels tout aussi fascinants et dĂ©paysants que les merveilles de MĂ©diterranĂ©e prĂ©sentĂ©es dans un prĂ©cĂ©dent article. Quelques autres blogueurs m’assistent pour prĂ©senter 10 destinations exceptionnelles de la CĂŽte Atlantique, facilement accessible depuis la France Bretagne, Charente, MĂ©doc, Pays Basque, mais aussi Ăźles de MadĂšre et Canaries
 autant de lieux touristiques ou insolites qui ne nous ont pas laisser indiffĂ©rents. CĂŽte Atlantique Quelques conseils avant l’embarquement ! . ‱ On a besoin de quoi ? la carte d’identitĂ© suffit pour l’ensemble des destinations prĂ©sentĂ©es. . ‱ On y va quand ? la meilleure saison se situe entre Mai et Septembre pour l’ensemble des destinations, sauf pour les Ăźles Canaries qui se visitent au printemps ou Ă  l’automne. . ‱ On y va comment ? en train et navette fluviale pour les destinations françaises, en avion pour Lisbonne, l’üle de MadĂšre 3h30 jusque Funchal et les Ăźles Canaries 4h jusque Las Palmas. . ‱ Une autre façon de voyager la Compagnie du Ponant propose de magnifiques croisiĂšres de 7 Ă  10 jours pour dĂ©couvrir la CĂŽte Atlantique diffĂ©remment, tout en s’engageant Ă  respecter les Ă©cosystĂšmes et les communautĂ©s accueillants. . CĂŽte Atlantique 10 expĂ©riences inspirantes CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°1 La CĂŽte de Granit Rose racontĂ©e par Sandrine Nous avons rĂ©cemment eu un grand coup de cƓur pour la cĂŽte de Granit Rose en Bretagne. SituĂ©e sur les bords de la Manche dans les CĂŽtes d’Armor, entre TrĂ©beurden et Perros Guirec, vous serez Ă©tonnĂ©s par la gĂ©ologie de ce lieu qui pour nous, fait partie des merveilles naturelles de la France. La cĂŽte de Granit Rose s’étend sur environ 10 km et nous vous conseillons pour l’admirer de parcourir le sentier du littoral qui traverse le site naturel. Ce sentier se termine au phare de Ploumanac’h nommĂ© aussi le phare de Mean Ruz. Ce dernier est aussi en Granit Rose et se confond avec la nature environnante. En longeant le sentier du littoral, vous y verrez partout de gros blocs de granit rose aux formes singuliĂšres, que l’on est vite tentĂ© de comparer Ă  toutes sortes d’objets et d’animaux. Il est agrĂ©able d’observer le coucher de soleil sur ce site, les granits rosĂ©s prenant alors des couleurs plus chaudes. Un moment magique garanti. Retrouvez les destinations prĂ©fĂ©rĂ©es de Sandrine sur son blog Dreams World. CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°2 L’üle d’Ouessant racontĂ©e par Alexandra Qui voit Ouessant voit son sang », cette phrase mythique donne Ă  elle seule l’envie de s’y frotter. Il reste en effet de moins en moins d’endroits prĂšs de chez nous dont la visite recĂšle encore un petit goĂ»t de mystĂšre et d’aventure. Alors, lors de notre dernier voyage dans le FinistĂšre, nous n’avons pas rĂ©sistĂ© Ă  l’envie de prendre la mer et de partir mettre le pied sur la terre battue par les vents de l’üle d’Ouessant. Une fois sorti du port de Conquet et dĂ©passĂ© le phare de Kermorvan, c’est le large et les vagues qui grossissent. Durant les 90 minutes de trajet en ferry, on scrute la mer, cherche l’écume des rĂ©cifs, comme si la vigilance de tous Ă©tait nĂ©cessaire pour arriver Ă  bon port sans heurter un rocher. Une fois sur l’ile, la magie opĂšre criques, landes, falaises, maisons de charme, phares majestueux
 les atouts d’Ouessant sont nombreux. L’atmosphĂšre paisible qui y rĂšgne tranche avec la violence de ses alentours qui causĂšrent tant de naufrages. Une Ăźle sauvage, un confetti dans l’Atlantique, une merveille Ă  nos yeux. Retrouvez le guide pratique de l’üle d’Ouessant sur le blog d’Alexandra, On Holidays Again. CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°3 L’üle d’Aix racontĂ©e par AurĂ©lien L’üle d’Aix se trouve en Charente-Maritime, au large de la pointe de la FumĂ©e Ă  Fouras. Pour s’y rendre, l’option principale est le bateau qui part du bout de cette pointe. En haute saison, il existe Ă©galement des liaisons maritimes depuis la ville de La Rochelle. L’üle d’Aix est un vrai coup de cƓur car elle reste bien plus sauvage que ses cousines charentaises, les cĂ©lĂšbres Ăźles de RĂ© et d’OlĂ©ron. L’üle a une superficie d’un peu plus d’un kilomĂštre carrĂ© et l’on peut aisĂ©ment la dĂ©couvrir Ă  la journĂ©e, en vĂ©lo ou mĂȘme Ă  pied. Sur une journĂ©e entiĂšre, il est tout Ă  fait possible de faire le tour de l’üle en marchant environ 7 kilomĂštres. Criques, plages sauvages, carrelets, forts LiĂ©dot et de la Rade
 les lieux d’intĂ©rĂȘt sont variĂ©s. Pour profiter de l’üle sur une durĂ©e plus longue, il est possible d’y passer une nuit ou plus. C’est d’ailleurs le meilleur moyen de profiter du calme qui y rĂšgne en soirĂ©e puisque la majoritĂ© des visiteurs n’y sĂ©journent qu’à la journĂ©e. Retrouvez les conseils d’AurĂ©lien pour visiter La Rochelle sur son blog Voyage Way. CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°4 Le Phare de Cordouan racontĂ© par SolĂšne PostĂ© Ă  7 km des CĂŽtes Atlantiques, celui que l’on surnomme le Versailles des Mers se mĂ©rite. Un voyage tout au bout de la pointe du MĂ©doc, un pĂ©riple en bateau de 45 minutes et une courte randonnĂ©e aquatique 15 Ă  20mn, parfois jusqu’à mi-cuisse ! sont nĂ©cessaires pour rejoindre le dernier phare en mer ouvert au public. Rendez-vous au Verdon-sur-Mer ou Ă  Royan pour embarquer Ă  bord du bateau amphibien de l’une des deux compagnies qui desservent l’üle-phare. Marins d’eau salĂ©e, vous pourrez Ă©galement faire le voyage sur votre propre navire, en vous acquittant du droit de passage Ă  l’arrivĂ©e sur le site entre 7€ et 15€. PostĂ© en pleine mer sur un plateau rocheux, le gĂ©ant de 67,5 mĂštres est entourĂ© Ă  marĂ©e basse de bancs de sable. Au menu des rĂ©jouissances 311 marches, plusieurs Ă©tages-Ă©tapes pour se reposer et une vue spectaculaire Ă  360° au sommet qui a valu au phare de Cordouan de dĂ©crocher en 2019 le titre de phare de l’annĂ©e » dĂ©cernĂ© par l’association internationale de signalisation maritime. Une premiĂšre Ă©tape avant peut-ĂȘtre l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO. Retrouvez les dĂ©couvertes insolites de SolĂšne sur son blog Solcito. CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°5 Mon coups de cƓur pour le Pays Basque Chacune de mes escapades au Pays Basque a Ă©tĂ© un enchantement, et ce depuis l’adolescence. Cette rĂ©gion a rĂ©ellement tout pour plaire une nature gĂ©nĂ©reuse entre monts et ocĂ©an, des plages de sable fin bercĂ©es par des vagues envoĂ»tantes, des forĂȘts propices Ă  la randonnĂ©e, un patrimoine urbain d’exception, une mĂ©tĂ©o clĂ©mente et une ambiance bon enfant mais toujours classe. Elle rĂ©ussit ainsi le pari de sĂ©duire tout autant les amateurs de luxe que les plus baba cool » d’entre nous ! Pour faire dĂ©couvrir ses charmes Ă  mon fils, j’ai passĂ© 3 jours au Pays Basque lors de mon Tour de France en van. J’y ai alors redĂ©couvert 3 villes aux attraits diffĂ©rents mais toutes aussi exceptionnelles Bayonne pour ses remparts, ses façades Ă  colombages parfaitement restaurĂ©es et son chocolat, Anglet pour ses plages et forĂȘts de pins de toute beautĂ© et Biarritz pour son aspect luxueux dans un environnement malgrĂ© tout sauvage et indomptĂ©. Sur la CĂŽte Basque, l’ocĂ©an est un immense terrain de jeu pour les amateurs de glisse mais Ă©galement pour les plongeurs. Retrouvez le rĂ©cit complet de mes 3 jours de road trip au Pays Basque. CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°6 San SebastiĂĄn Espagne racontĂ©e par Lise San SebastiĂĄn, Donostia en Basque, est Ă  classer parmi les plus belles villes du monde. Je l’ai visitĂ©e lors d’un road trip menant des PyrĂ©nĂ©es au Pays Basque espagnol avec pour but d’y fĂȘter le Nouvel An. SituĂ©e dans le golfe de Gascogne sur la CĂŽte Atlantique espagnole, elle possĂšde une baie magnifique avec deux plages de sable cĂ©lĂšbres pour leur forme coquillage » la plage de la Concha et la plage d’Ondarretta. C’est une destination incontournable tant au niveau de la gastronomie et du patrimoine que pour y faire la fĂȘte et y pratiquer le surf. Deux activitĂ©s y sont incontournables se promener le long de la mer s’y baigner en Ă©tĂ© et parcourir la vieille ville Ă  pied la Parte Vieja. Vous passerez de bars en bars pour y dĂ©guster des tapas tous plus innovants les uns que les autres et dĂ©couvrir de bons vins ou cocktails. J’ai adorĂ© y fĂȘter Nouvel An et j’en ai profitĂ© pour dĂ©couvrir les alentours de la ville le village de Pasaia et les falaises Jaizkibel par lesquels passe le GR121 ainsi que Hondarribia, une jolie ville fortifiĂ©e qui surplombe la mer et la France juste en face. Retrouvez le road trip des PyrĂ©nĂ©es au Pays Basque de Lise sur son blog Making The Road. CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°7 Sous le charme de Lisbonne Portugal Il n’y a pas que les phares et les Ăźles qui mĂ©ritent de jeter l’ancre sur la CĂŽte Atlantique. Certaines villes s’avĂšrent ĂȘtre Ă©galement trĂšs agrĂ©ables Ă  visiter, telles que Saint-Malo, La Rochelle, Arcachon, Lisbonne, Porto
 J’ai Ă©tĂ© pour ma part charmĂ©e par la capitale portugaise qui offre aux visiteurs de nombreux sites Ă  explorer, aussi bien pour leur richesse culturelle que leur beautĂ© naturelle, dans une ambiance apaisante et gourmande. Le monastĂšre des HiĂ©ronymites, classĂ© au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que l’emblĂ©matique Tour de BelĂ©m, valent Ă  eux seuls la peine d’y faire escale mais bien d’autres lieux mĂ©ritent le dĂ©tour le quartier animĂ© de l’Alfama, le musĂ©e du tramway, la pĂątisserie PastĂ©is de BelĂ©m » qui ne dĂ©semplit jamais, le monument aux DĂ©couvertes, le chĂąteau Sa Jorge surplombant la ville, ou encore la plage de Carcavelos
 Un peu plus loin, la ville de Sintra, ancien sanctuaire royal abritant palais et chĂąteaux insolites, est classĂ© depuis 1995 au Patrimoine Culturel de l’HumanitĂ©, dans la catĂ©gorie Paysage culturel ». Retrouvez le rĂ©cit complet de mes 3 jours Ă  Lisbonne en famille. CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°8 L’üle de MadĂšre Portugal racontĂ©e par Julie SituĂ©e au large du Maroc, cette Ăźle portugaise de MadĂšre est la destination idĂ©ale pour tous les amoureux de nature. Un voyage rythmĂ© par les randonnĂ©es et la rencontre d’une culture riche et gĂ©nĂ©reuse ainsi que la possibilitĂ© de vivre un moment incroyable l’observation de dauphins dans leur milieu naturel. C’est avec l’agence Lobosonda » que nous avons vĂ©cu cette expĂ©rience. Leur Ă©thique et leur engagement en faveur de la dĂ©fense des ocĂ©ans a guidĂ© notre choix. C’est sur un authentique bateau de pĂȘche restaurĂ© que nous avons fait cette excursion. LĂ , au creux des embruns de l’Atlantique, nous avons naviguĂ© prĂšs d’un banc de dauphins communs. Le temps s’est arrĂȘtĂ©, durant un instant la joie pure semblait partagĂ©e entre nous et les dauphins qui sautaient aux abords du bateau. Nous sommes des invitĂ©s sur l’ocĂ©an », telle est la devise de Lobosonda. L’approche des mammifĂšres est respectueuse. Les dauphins se sont attardĂ©s un moment puis ont disparu au large, nous laissant avec des Ă©toiles plein les yeux et le cƓur battant un peu plus fort. Retrouvez les incontournables de MadĂšre sur le blog de Julie, Jolies Lueurs. SĂ©jour en MĂ©diterranĂ©e – ExpĂ©rience n°9 Gran Canaria Canaries racontĂ©e par Sarah L’archipel des Canaries est composĂ© de 7 Ăźles principales. Gran Canaria, la plus au sud, offre des paysages trĂšs contrastĂ©s et de toute beautĂ©. Les amateurs de randonnĂ©es adorent le cƓur de l’üle, ses paysages verdoyants, son relief important et ses routes sinueuses. Mais Gran Canaria offre aussi un littoral magique avec des dunes de sable, comme Ă  Maspalomas. On y trouve alors des petits chemins qui bordent la cĂŽte et relient les petits villages de pĂȘcheurs. C’est probablement ce que j’ai prĂ©fĂ©rĂ© sur l’üle la variĂ©tĂ© des paysages. On peut passer la matinĂ©e au milieu des montagnes et finir la journĂ©e Ă  la plage, sans avoir Ă  parcourir des centaines de kilomĂštres. Si vous aimez le cĂŽtĂ© marin, je vous recommande la courte croisiĂšre 30 min qui relie Puerto Rico Ă  Playa de Mogan. Pendant la traversĂ©e, on longe la cĂŽte et ses grandes falaises sableuses avant d’arriver dans un petit port trĂšs fleuri qui sent bon les vacances. IdĂ©al pour dĂ©couvrir un nouvel aspect de cette Ăźle envoĂ»tante. Retrouvez les conseils de Sarah pour visiter les Canaries en Janvier sur son blog Carnets Vanille. CĂŽte Atlantique – ExpĂ©rience n°10 L’üle El Hierro Canaries racontĂ©e par Dajana El Hierro, la plus petite Ăźle de l’archipel des Canaries, est restĂ©e Ă©pargnĂ©e par le tourisme de masse. Authentique et paisible, El Hierro sĂ©duit par ses paysages variĂ©s, ses piscines naturelles et sa cuisine locale avec ses typiques quesadillas ». Nous sommes tout de suite tombĂ©s amoureux de cette Ăźle. Lors de notre voyage en voilier, nous sommes restĂ©s dans le petit village de pĂȘcheurs La Restinga » pendant un mois. Cette zone situĂ©e au sud de l’üle fait partie de la rĂ©serve marine. Riche en poissons, on y pratique d’une part la pĂȘche artisanale sur de petites embarcations colorĂ©es, d’autre part, la plongĂ©e sous-marine sur des sites d’exception. Nous y avons plongĂ©e dans le Grand Bleu Ă  El BajĂłn », le meilleur spot de plongĂ©e d’El Hierro. Si vous aimez les endroits peu touristiques plein de charme, alors cette petite Ăźle canarienne vous sĂ©duira Ă  coups sĂ»r ! Retrouvez les plus belles plongĂ©es d’El Hierro sur le blog de Dajana, Silkap. A retrouver Ă©galement sur le blog SĂ©jour en MĂ©diterranĂ©e, 10 destinations d’exception dans la Grande Bleue Ledernier conseil municipal a dĂ©battu de l’adhĂ©sion de la commune Ă  l’Agence France locale. Celle-ci est un Ă©tablissement de crĂ©dit créé par les collectivitĂ©s locales pour les Liste des agences CIC Ă  La Faute-sur-Mer Agences bancaires CIC Ă  La Faute-sur-Mer 85460. Retrouvez les coordonnĂ©es, horaires et informations de votre Ă©tablissement bancaire Ă  La Faute-sur-Mer. Pour consulter l’adresse, les horaires, le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, le numĂ©ro de FAX, l’email de l’agence ou encore la prĂ©sence d’un Distributeur Automatique de Billet DAB, sĂ©lectionnez et cliquez sur la ligne de votre Ă©tablissement bancaire ci-dessous. Liste des agences CIC proches de La Faute-sur-Mer Vous n’avez pas trouvĂ© votre agence dans la liste des banques ci-dessus, voici la listes des agences CIC les plus proches de la ville de La Faute-sur-Mer. Autres banques / agences bancaires Ă  La Faute-sur-Mer Pour information, voici la liste des Ă©tablissements bancaires les plus proches La Banque Postale 3,48 Km Maisonavec piscine Ă  La Faute sur Mer (85) : trouver les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone et adresses des professionnels de votre dĂ©partement ou de votre ville dans l'annuaire PagesJaunes De rĂ©cents clichĂ©s immortalisĂ©s depuis un avion qui survolait l'ocĂ©an Atlantique ont laissĂ© des milliers d'internautes sans voix. On peut y voir un curieux halo de lumiĂšre rouge se former dans le ciel, sans aucune raison apparente...Ce vendredi 22 juillet 2022, un pilote a partagĂ© une sĂ©rie de clichĂ©s aussi saisissants qu'inquiĂ©tants sur le rĂ©seau social Reddit. Lors d'un survol de l'ocĂ©an Atlantique, l'homme a Ă©tĂ© tĂ©moin d'une scĂšne digne d'un scĂ©nario de science-fiction, au moment oĂč d'immenses halos de couleur rouge vif se sont dessinĂ©s sans la moindre raison apparente dans l'Ă©pais manteau nuageux qu'il surplombait, comme vous pouvez le voir un peu plus bas dans cet apparition lumineuse due Ă  un phĂ©nomĂšne paranormal ? Si l'hypothĂšse, allĂ©chante, semble avoir trouvĂ© de nombreux adeptes parmi les internautes, il n'en est Ă©videmment rien. lueurs rouges au-dessus de l'ocĂ©an AtlantiqueComme souvent, les internautes se sont prĂ©cipitĂ©s sur ces clichĂ©s Ă  peine croyable pour tenter de leur trouver une explication plus ou moins rationnelle. Et sans surprise, nombre d'entre eux ont penchĂ© pour l'explication, tentante bien que peu probable, du phĂ©nomĂšne red glow seen over the Atlantic Steve sdaws5MUFC July 22, 2022"La nouvelle saison de Stranger Things a l'air dingue", s'amuse un utilisateur de Reddit. "La faille est ouverte, les Kaiju arrivent", renchĂ©rit un autre, cette fois en rĂ©fĂ©rence au film d'action Pacific Rim. "Il fait si chaud qu'il y a mĂȘme des incendies dans l'ocĂ©an maintenant", Ă©crit un aussi Les prĂ©dictions troublantes du vulcanologue Haroun Tazieff sur le rĂ©chauffement climatique en 1979Mais comme c'Ă©tait Ă  parier, l'explication la plus plausible ne nous dirige pas vers une invasion extraterrestre mais plutĂŽt en direction... des bateaux de bateaux de pĂȘche Ă©quipĂ©s de LED ?En effet, un nombre croissant de navires utilisent des lampes Ă  LED, parfois en quantitĂ©s trĂšs importantes, dans le but d'attirer les poissons Ă  eux, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Ces derniĂšres peuvent ĂȘtre visibles jusqu'Ă  plusieurs n'est d'ailleurs pas la premiĂšre fois que le phĂ©nomĂšne est Ă©voquĂ©. En 2014, un autre pilote avait rĂ©alisĂ© une observation trĂšs similaire lors d'un survol de l'ocĂ©an Pacifique, Ă  bord d'un Boeing 747."J'ai observĂ© une lumiĂšre rouge orangĂ© intense apparaitre devant nous, et c'Ă©tait un peu Ă©trange parce qu'il Ă©tait censĂ© ne rien y avoir exceptĂ© de l'ocĂ©an Ă  perte de vue en dessous de nous", s'Ă©tait alors Ă©tonnĂ© le pilote de rĂ©cemment, en fĂ©vrier 2020, c'est un clichĂ© grandiose pris par la Station spatiale internationale ISS qui a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© le phĂ©nomĂšne. PubliĂ©e par la NASA, l'image montre une large Ă©tendue verte au beau milieu de la mer, au large de la ThaĂŻlande."Les eaux adjacentes de la mer d'Andaman et du golfe de ThaĂŻlande sont Ă©clairĂ©es par des centaines de feux verts sur les bateaux de pĂȘche. Les pĂȘcheurs utilisent les lumiĂšres pour attirer le plancton et les poissons, le rĂ©gime alimentaire prĂ©fĂ©rĂ© des calmars commercialement importants", Ă©crit l'agence spatiale amĂ©ricaine en lĂ©gende de la aussi Aux Etats-Unis, le ciel est devenu totalement vert Ă  cause d'un terrifiant phĂ©nomĂšne Camaretsur-Mer. Faute de personnel, l’agence postale reste fermĂ©e. L’agence postale situĂ©e place Charles-de-Gaule Ă  Camaret-sur-Mer ne rouvrira pas avant la semaine du lundi 9 septembre 2019. LA FAUTE SUR MER proche de LA TRANCHE SUR MER, ce sont des stations balnĂ©aires, situĂ©es face Ile de RĂ©, trĂšs fort ensoleillement, micro climat, entre LA ROCHELLE ET LES SABLES D'OLONNE, vous profiterez du charme authentique du port de pĂȘche de L'AIGUILLON SUR MER, des marchĂ©s de nuit et de jour, d'une forĂȘt de pins avec sentiers pĂ©destres, aires de pique nique, parcours de santĂ©, d'immenses plages de sables fins sous le nom 'les sables d'or', sport nautique, voile, surf, baignade, pistes cyclables. Vous pourrez Ă©galement dĂ©couvrir le rĂ©tro littoral Ă  la dĂ©couverte du patrimoine du marais poitevin, une multitude de paysages variĂ©s, unis entre eux par des milliers de canaux. Des digues, au fil de l'eau une balade en barque dĂ©voile toute la magie de la Venise Verte. L'inoubliable parcours et spectacle du PUY DU FOU trĂšs renommĂ© pour sa qualitĂ© de mise en scĂšnes des guerres de VendĂ©e, la fameuse histoire des Chouans. Vacances en famille ou entre amis, la VendĂ©e est un rĂ©el bien ĂȘtre pour vivre des moments de pur bonheur. La rĂ©serve naturelle de La Pointe d'Arçay forme avec ses plages une presqu'Ăźle oĂč l'on peut dĂ©couvrir sa faune et sa flore exceptionnelles, plages naturistes Ă  l'Ă©cart des autres plages. Tout en prĂ©servant le calme, stations rimant avec animations, spectacles de rues Ă©blouiront les enfants, le casino des dunes rĂ©servĂ© aux majeurs situĂ© face Ă  La Grande Plage, tous les samedis soir, un concert en plein air et un bal populaire vous sont gracieusement offerts. Le ciel Fautais et Aiguillonnais illuminĂ©s de mille feux d'artifices en Juillet et AoĂ»t sont autant de festivitĂ©s Ă  partager en famille, entre amis ou mĂȘme Ă  deux. Nombreux restaurants proposant des dĂ©gustations vendĂ©ennes, huĂźtres, moules de bouchots de la Baie de l'Aiguillon, coquilles Saint Jacques, coques et autres coquillages, poissons, jambon mogettes de VendĂ©e, brioches VendĂ©ennes, 'le prĂ©fou' pain beurrĂ© et aillĂ©, les vins des 'Fiefs vendĂ©ens' suivez la route des vins et dĂ©couvrez de nombreux vignobles dont MOURAT implantĂ© Ă  MAREUIL SUR LAY dans le canton de Luçon. Visitez l'aquarium de La Rochelle, l'Agence du Littoral pourra Ă©galement vous orienter sur diverses visites touristiques, visitez la Maison de ClĂ©menceau Ă  SAINT VINCENT SUR JARD proche de LONGEVILLE SUR MER et JARD SUR MER connu pour son port de plaisance et aussi proche du port de BOURGENAY rĂ©putĂ© pour son golf et ses rĂ©sidences. HOMELIDAYS VACANCES EN VENDEE un choix important de locations de vacances. A bientĂŽt le plaisir de vous recevoir pour vous accompagner Ă  dĂ©couvrir la VendĂ©e 85 Il vous manque des informations ? Oui / Non
GrattonPauline à La Faute sur Mer Agences de marketing : adresse, photos, retrouvez les coordonnées et informations sur le professionnel. Gratton Pauline à La Faute sur Mer Agences de marketing : adresse, photos, retrouvez les coordonnées et informations sur le professionnel Aller au contenu principal. Ouvrir le menu. De quoi avez-vous besoin ? Saisir vos termes de
1Écrit il y a cinquante ans pour le risque d’inondation fluviale, cet extrait du travail de Roger Dion s’applique avec une actualitĂ© toute particuliĂšre pour le risque d’inondation par submersion marine. Le choix des gouvernants en matiĂšre sĂ©curitaire et l’opposition des gouvernĂ©s ne font pas toujours bon mĂ©nage pour sauver des vies humaines. Les inondations des zones basses autour du Pertuis Breton consĂ©cutives Ă  la tempĂȘte Xynthia nous le rappellent. Figure 1 Localisation de la zone d’étudeStudy area 2Cette derniĂšre a fait 47 victimes en France, le 28 fĂ©vrier 2010, dont 41 liĂ©es Ă  la submersion marine Chauveau et al., 2011a, 2011b, 29 morts en VendĂ©e, tous sur la commune de La Faute-sur-Mer, et 12 en Charente-Maritime Vinet et al., 2011a. Cependant, le bilan humain aurait pu ĂȘtre plus lourd sans la mobilisation des sapeurs-pompiers qui ont sauvĂ© 1 465 personnes de la noyade et de l’épuisement dans la nuit de l’évĂ©nement. Suite Ă  cette tragĂ©die humaine, une nouveautĂ© a Ă©tĂ© introduite dans l’approche de la rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© de la sociĂ©tĂ© française face au risque d’inondation le concept de zone de danger mortel », trĂšs vite rebaptisĂ© zone noire », puis zone de solidaritĂ© ». Dans la lĂ©gislation française et dans sa traduction cartographique dans les Plans de PrĂ©vention des Risques PPR, ce concept se traduit par un nouveau seuil. PrĂ©vue pour Ă©viter que de nouvelles victimes succombent Ă  des inondations futures, par submersion marine ou par dĂ©bordement des cours d’eau, cette approche devrait s’appliquer a priori et non a posteriori sur le territoire. En France mĂ©tropolitaine, au-delĂ  du seul risque d’inondation, les zones de danger mortel concernent aussi les zones avalancheuses par exemple. Cette approche initiĂ©e avec grande difficultĂ© sur le littoral atlantique dans les mois qui ont suivi la tempĂȘte Xynthia, n’a pas Ă©tĂ© appliquĂ©e suite aux inondations meurtriĂšres 25 morts provoquĂ©es par des pluies torrentielles les 14 et 15 juin 2010 dans le Var Vinet et al., 2011b. Cette nouvelle approche dans la politique de rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© potentielle pose une sĂ©rie de questions est-elle rĂ©alisable politiquement et acceptable humainement par la sociĂ©tĂ© ? ; comment peut-on dĂ©finir des zones de danger mortel ? ; sur quels critĂšres ? ; comment peut se traduire cartographiquement une probabilitĂ© de mortalitĂ© ? ; est-il possible de faire une carte de France Ă  l’échelle communale et infracommunale des zones noires » potentielles ? ; si cette cartographie est rĂ©alisĂ©e, elle implique un repli stratĂ©gique, c’est-Ă -dire de dĂ©truire les maisons situĂ©es en zone noire » comment faire accepter ce phĂ©nomĂšne nouveau Ă  la population il a dĂ©butĂ© Ă  La Faute-sur-Mer Ă  la fin du mois de mars 2011 ? 3Cette Ă©tude propose de revenir sur l’évolution sĂ©mantique du concept de zones noires », de mener une analyse critique des critĂšres qui permettent de les dĂ©finir en prenant l’exemple de la commune de La Faute-sur-Mer situĂ©e Ă  l’embouchure de l’estuaire du Lay dans le sud du dĂ©partement de la VendĂ©e. Figure 2 Vue aĂ©rienne oblique et coupe d’interprĂ©tation de l’estuaire du LayAerial oblic view and landscape interpretation of the estuary of Lay Zones de danger mortel, zones noires, zones de solidaritĂ© Ă©volution sĂ©mantique 4La tempĂȘte Xynthia a fait l’objet d’une couverture mĂ©diatique et de rĂ©actions politiques sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire des risques naturels en France. Ces derniĂšres ont Ă©tĂ© nombreuses et rapides. L’espace inondĂ© a fait l’objet de plusieurs dĂ©nominations au cours des semaines et des mois qui ont suivi l’évĂ©nement mĂ©tĂ©o-marin, dont le terme critiquĂ© de zone noire ». Figure 3 Évolution sĂ©mantique du concept de zone noire »Semantic evolution of the “black zone” concept Zones de danger mortel » 5DĂšs le 1er mars 2010, soit le lendemain de la catastrophe, le PrĂ©sident de la RĂ©publique française est venu sur le littoral atlantique constater les dĂ©gĂąts. De retour deux semaines plus tard, dans son discours du 16 mars 2010 Ă  La Roche-sur-Yon, le PrĂ©sident a dĂ©clarĂ© Dans les zones exposĂ©es aux plus forts risques, nous n’avons pas le droit de laisser nos concitoyens se rĂ©installer comme si de rien n’était. Ce serait irresponsable. [
] Une cartographie prĂ©cise est en cours d’élaboration destinĂ©e Ă  identifier les sites Ă  fort alĂ©a. Mais je veux ĂȘtre clair sur ce point on ne nĂ©gociera pas l’alĂ©a, il s’impose Ă  tous, l’alĂ©a n’est pas Ă  gĂ©omĂ©trie variable. [
] LĂ  oĂč il y a risque mortel, personne ne reviendra y habiter. Dans ces zones, il est indispensable que toutes les reconstructions et tous les amĂ©nagements soumis Ă  permis de construire soient dĂ©sormais interdits. [
] Enfin, je veux dire ma conviction, qu’aprĂšs le 28 fĂ©vrier 2010, rien ne doit plus ĂȘtre comme avant en matiĂšre de prĂ©vention des catastrophes naturelles. [
] Nous n’autoriserons aucune reconstruction en zone mortelle. [
] Naturellement, il ne s’agit pas de passer d’un excĂšs Ă  l’autre et de condamner la totalitĂ© du littoral français. Il s’agit de faire la diffĂ©rence entre des zones mortelles et des zones oĂč il y a un risque faible de petites inondations ». 6Il est prĂ©cisĂ© que ces zones sont dĂ©clarĂ©es inhabitables car exposĂ©es Ă  un danger mortel, c’est-Ă -dire Ă  un risque naturel tel qu’il n’est pas possible d’y mettre en place une protection efficace des populations » Anziani, 2010a. 7Cette appellation de zones de danger mortel » est remplacĂ©e par celle de zones Ă  risque d’extrĂȘme danger pour la vie humaine » dans la circulaire ministĂ©rielle du MEEDDM du 7 avril 2010 relative aux mesures Ă  prendre suite Ă  la tempĂȘte Xynthia du 28 fĂ©vrier 2010. 8Ces zones ont Ă©tĂ© baptisĂ©es zones noires » dans la presse Ă  la fin du mois de mars La Gazette des communes du 29 mars 2010 dans l’attente des rĂ©unions publiques des 7 et 8 avril 2010 de prĂ©sentation des zonages des secteurs inondĂ©s. Sur ces cartes, la couleur noire fait son apparition et dĂ©signe les zones d’extrĂȘme danger Ă  dĂ©localiser ». DĂšs le 7 avril, dans le compte rendu du conseil des ministres, il est Ă©crit Dans les zones d’extrĂȘme danger, oĂč les risques peuvent ĂȘtre mortels, il n’est pas acceptable de laisser les habitants se rĂ©installer. Ces zones, dites “zones noires”, doivent retourner Ă  l’état naturel, avec d’éventuelles activitĂ©s diurnes, comme par exemple les activitĂ©s ostrĂ©icoles. » Cette appellation de zone noire » est donc d’abord une dĂ©nomination officielle, largement relayĂ©e ensuite par la presse Ă  partir des rĂ©unions des 7 et 8 avril 2010. L’attribution du noir se comprend dans la logique sĂ©miologique des cartes des PPR avec une graduation des couleurs bleu, rouge, noir. Par ailleurs, ce choix a marquĂ© les esprits de la population, le noir Ă©tant associĂ© Ă  la mort et au deuil. 9Dans les zonages des plans de prĂ©vention des risques, l’attribution d’une nouvelle couleur se justifie aussi puisqu’il existe, depuis la loi Barnier du 2 fĂ©vrier 1995, des zones en bleu clair, en bleu foncĂ©, en rouge. 10Cependant, la gamme chromatique s’est progressivement Ă©tendue puisqu’à ces couleurs ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s le jaune, le orange et le violet parfois c’est le cas dans l’IsĂšre, Douvinet et al., 2011. Les zones jaunes » ou zones de prescription », sont des zones oĂč le risque de submersion marine, bien que rĂ©el et fort, peut ĂȘtre maĂźtrisĂ© en imposant aux habitants d’effectuer des amĂ©nagements spĂ©cifiques sur leur rĂ©sidence amĂ©nagement d’un Ă©tage refuge par exemple. Les zones oranges », catĂ©gorie hybride, dĂ©finissant des zones dans lesquelles des expertises supplĂ©mentaires devaient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es afin de dĂ©terminer si elles ressortissaient de la zone noire » ou de la zone jaune », ont Ă©tĂ© dĂ©limitĂ©es » Anziani, 2010b. Les zones violettes » sont des zones constructibles oĂč l’alĂ©a est moyen. Pour Ă©viter tout principe de constructibilitĂ© inconditionnelle, deux zones ont Ă©tĂ© créées. Une zone violet dur » inconstructible en l’état, qui peut le devenir aprĂšs Ă©tudes et travaux, Ă  conditions que les Ă©tudes n’infirment pas cette possibilitĂ©. En cas d’ouverture Ă  la constructibilitĂ©, le PPRI doit ĂȘtre rĂ©visĂ©. Une zone violet mou » correspond Ă  une zone admise » Ă  la construction avec des travaux sous la maĂźtrise d’ouvrage collective. Le principe des zones violettes » revient Ă  lĂ©gitimer les constructions dans les zones oĂč l’alĂ©a est connu. Depuis Xynthia, cette pratique des zones violettes » a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e Douvinet et al., 2011. Zones de solidaritĂ© » ou zones d’acquisition amiable » 11Pour tenter une diversion sĂ©mantique Ă  la polĂ©mique qui s’amplifiait alors sur la dĂ©limitation de ces espaces, les zones noires sont rebaptisĂ©es zones de solidaritĂ© » le 15 avril 2010 par le ministre d’État Jean-Louis Borloo, lors d’une visite dans les zones sinistrĂ©es. 12L’évolution sĂ©mantique traduit les hĂ©sitations des politiques. Leur seule certitude est de vouloir rassurer les populations quant aux indemnisations qui les touchent. Une autre appellation le prouve. Le rapport d’information du SĂ©nat n° 554 de M. Alain Anziani dĂ©posĂ© le 10 juin 2010 propose de retenir le terme de “zone d’acquisition amiable” plutĂŽt que celui de “zone noire” ou de “zone de solidaritĂ©â€, afin de souligner que la principale caractĂ©ristique de ces zones est qu’une procĂ©dure d’indemnisation rapide et Ă©quitable y sera menĂ©e ». 13Cette confusion dans l’expression publique a Ă©tĂ© un facteur d’inquiĂ©tude qui a engendrĂ© des rĂ©actions vigoureuses d’une partie des populations sinistrĂ©es. Elle a contribuĂ© Ă  entretenir des incertitudes sur le statut juridique des zones noires ». Ce sentiment a Ă©tĂ© exacerbĂ© par le manque de transparence du processus de dĂ©limitation des zones Ă  risque. En tĂ©moigne le refus des prĂ©fectures de communiquer aux associations de victimes les Ă©tudes sur lesquelles les experts s’étaient appuyĂ©s pour dĂ©limiter les zones de danger mortel », et la formation subsĂ©quente d’un recours en rĂ©fĂ©rĂ© Anziani, 2010a. 14 La dĂ©cision de mettre en place un tel zonage transparaĂźt dĂšs le discours du PrĂ©sident de la RĂ©publique du 16 mars 2010 et elle est matĂ©rialisĂ©e le 18 mars 2010, dans une circulaire demandant aux prĂ©fets de VendĂ©e et de Charente-Maritime de procĂ©der, en lien Ă©troit avec les cabinets ministĂ©riels et avec l’aide d’experts nationaux, Ă  la dĂ©limitation des “zones d’extrĂȘme danger”. » Anziani, 2010b. Zones d’utilitĂ© publique » ou zones d’expropriation » 15Depuis le 1er dĂ©cembre 2010, la zone de solidaritĂ© est devenue Zone d’UtilitĂ© Publique » ou Zone d’Expropriation ». La zone de solidaritĂ© dĂ©finie en avril dernier, qui permet Ă  chaque habitant de bĂ©nĂ©ficier, s’il le souhaite d’un engagement de l’État d’acquĂ©rir son bien est maintenu. Cependant, pour les parcelles occupĂ©es par des habitations n’ayant pas fait l’objet d’une acquisition amiable, elles seront soumises Ă  la dĂ©claration d’utilitĂ© publique en vue d’une expropriation. 16Dans tous les cas de figures, pour cartographier le danger de mort suite Ă  des inondations, il est nĂ©cessaire de dĂ©finir des critĂšres de dangerositĂ©. Les critĂšres de dĂ©finition des zones noires » analyse critique 1 Depuis la soumission de cet article le 23 mai 2011, une circulaire du MEDDTL en date du 27 juillet ... 17Les critĂšres permettant de dĂ©terminer les zones d’extrĂȘme danger » sont dĂ©finis par la circulaire ministĂ©rielle du 18 mars 2010 mettant en Ă©vidence les critĂšres de dangerositĂ©. Plusieurs critĂšres ont Ă©tĂ© Ă©tablis et les zones remplissant deux de ces critĂšres ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es aux zones noires1. 18Le premier d’entre eux situe le niveau d’eau Ă  1 m. C’est la rĂ©fĂ©rence en raison de la dangerositĂ© pour tout individu mĂȘme sportif » Anziani, 2010b. 19Le deuxiĂšme critĂšre correspond Ă  une distance comprise entre 90 et 110 mĂštres derriĂšre un ouvrage de protection qui constitue Ă©galement une zone de survitesse forte en cas de rupture de l’ouvrage dans laquelle il faut Ă©viter toute urbanisation » Conseil GĂ©nĂ©ral de Charente-Maritime, 2010 ; Anziani, 2010b. 20Le troisiĂšme critĂšre correspond Ă  la cinĂ©tique de submersion lorsqu’elle a prĂ©sentĂ© un danger pour les personnes. Il est spĂ©cifiĂ© dans le rapport PitiĂ© et Puech 2010 On considĂšre habituellement comme dangereuse une montĂ©e des eaux de 1 m en moins d’une demi-heure lorsque cela se produit les personnes surprises pendant leur sommeil ne prennent conscience de la situation que lorsque le niveau est relativement Ă©levĂ© et peuvent avoir des difficultĂ©s Ă  gagner un refuge mĂȘme proche. » 21Le quatriĂšme critĂšre concerne les habitations trĂšs endommagĂ©es et ne pouvant que difficilement ĂȘtre reconstruites avec un refuge. 22Enfin, le cinquiĂšme et dernier critĂšre considĂšre que la zone doit former un ensemble cohĂ©rent et homogĂšne, et ne crĂ©e pas de mitage urbain. En effet, le maintien de propriĂ©tĂ©s Ă©parses les fragiliserait, justement Ă  cause de leur isolement, et rendrait leur Ă©vacuation plus difficile en cas de sinistre Anziani, 2010a. 23Quatre critĂšres parmi ces cinq sont a priori faciles Ă  traduire en termes de cartographie. Figure 4 CritĂšres de dĂ©finition des zones noires »Criteria of definition of the black zones » 24Le troisiĂšme, correspondant Ă  la vitesse de submersion, l’est dĂ©jĂ  beaucoup moins. Cependant, le passage de la thĂ©orie Ă  la pratique, mĂȘme avec des critĂšres bien identifiĂ©s, est loin d’ĂȘtre Ă©vident. 25Le premier critĂšre relatif Ă  la hauteur d’un mĂštre de submersion est le plus facile Ă  cartographier. Il s’est appuyĂ© sur les relevĂ©s des laisses de mer sur les communes touchĂ©es par la tempĂȘte Xynthia effectuĂ©s par les services de l’État dĂšs le 1er mars. Cependant, les zones littorales urbanisĂ©es sont souvent des zones d’accrĂ©tion sĂ©dimentaire gĂ©nĂ©rĂ©e par le vent, la houle, la dĂ©rive littorale. Ces dynamiques crĂ©ent une microtopographie chaotique ce qui conduit Ă  une parcellisation de l’espace. Le simple critĂšre altimĂ©trique d’un mĂštre de hauteur d’eau est donc appliquable sur le terrain au cas par cas, mais conduit Ă  un mitage de l’espace. Des maisons voisines de quelques mĂštres, parfois seulement sĂ©parĂ©es par une route ou un chemin, peuvent alors se retrouver dans une zone mortifĂšre ou pas. Figure 5 Maison Ă©pargnĂ©e par l’inondation sur la commune de La Faute-sur-Mer se situant pourtant dans la zone noire »House saved by the flood on the municipality of La Faute-sur-Mer being nevertheless situated in the “black zone” Elle a Ă©tĂ© construite sur une accrĂ©tion sĂ©dimentaire la plaçant en hauteur par rapport Ă  la zone inondĂ©e, d’oĂč le questionnement de ses propriĂ©tairesIt was built on a sedimentary accretion placing it in height with regard to the flooded zone, where from the questioning of its owners D. Mercier, 20 mai 2010 26Par ailleurs, cette hauteur de 1 mĂštre retenue correspond Ă  la limite de dĂ©placement debout d’un adulte sportif stressĂ© » selon les termes du MEEDDM. Cependant, la hauteur dangereuse pour une personne Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, une personne ĂągĂ©e ou un enfant est infĂ©rieure Ă  un mĂštre. Alors pourquoi ne pas avoir utilisĂ© la hauteur la plus faible, qui permettrait probablement de rĂ©duire le potentiel de mortalitĂ© ? Les statistiques montrent qu’il y a une surreprĂ©sentation des plus de 60 ans sur les littoraux français selon l’Observatoire du littoral du MEDDTL, en 1999, 25,4 % des habitants avaient plus de 60 ans contre 21,3 % pour la moyenne française. Les travaux de Vinet et al. 2011b ont montrĂ© la corrĂ©lation entre hauteur d’eau et Ăąges des victimes lors des inondations consĂ©cutives Ă  la tempĂȘte Xynthia. En outre, la logique d’un mĂštre s’applique sur l’altitude de l’entrĂ©e de la maison et ne tient pas compte d’un diffĂ©rentiel possible entre des maisons de plain-pied et des maisons construites sur plusieurs niveaux. Ce seul critĂšre de hauteur d’un mĂštre n’est pas applicable Ă  l’ensemble du territoire national. En effet, bien des secteurs inondables sont submergĂ©s sur des hauteurs plus importantes 2 Ă  4 m sans qu’il y ait mise en danger de la vie des personnes. C’est le cas des zones inondables des bords de cours d’eau comme la Loire Jousseaume et Mercier, 2009 ; Vinet, 2010. 27Le deuxiĂšme critĂšre de distance de 100 m par rapport Ă  une digue est Ă©galement critiquable sur plusieurs points. Faut-il inclure aussi les Ă©difices naturels comme les dunes ? En certains endroits, la protection qu’elles semblent offrir ne rĂ©siste pas Ă  une tempĂȘte. Ces accumulations sĂ©dimentaires peuvent aussi se rompre face Ă  l’assaut des vagues, comme ce fut le cas le 28 fĂ©vrier 2010 au lieu-dit la Belle-Henriette sur la commune de La Faute-sur-Mer oĂč la dune s’est rompue lĂ  oĂč autrefois l’estuaire du Lay se jetait dans l’ocĂ©an. Ces constructions sĂ©dimentaires constituent des remparts de protection, mais peuvent Ă©galement ĂȘtre fragilisĂ©es par le piĂ©tinement créé par des chemins d’accĂšs Ă  la mer, abaissant parfois la hauteur de la dune de 2 Ă  3 mĂštres, facilitant ainsi le passage de la mer en cas de tempĂȘte. Pourquoi la distance de 100 m ? Est-on hors de danger mortel Ă  120 m ou 200 m de la digue lorsque celle-ci est submergĂ©e ou Ă©ventrĂ©e ? Toutes les digues constituent des piĂšges pour les habitants qui pensent ĂȘtre en sĂ©curitĂ© derriĂšre ses ouvrages. Pour Xynthia, 37 des 41 victimes dĂ©cĂ©dĂ©es en Charente-Maritime et en VendĂ©e se trouvaient Ă  moins de 400 m derriĂšre une digue Vinet et al., 2011b. Dans le rapport de PitiĂ© et Puech 2011 il est Ă©crit En cas de rupture de digue ou de cordon dunaire, jusqu’à une distance de 400 m de la brĂšche, le dĂ©bit devient trĂšs important en quelques minutes et les courants sont violents Ă  proximitĂ© de la brĂšche. » Par ailleurs, la distance de 100 mĂštres Ă©gale partout en France interroge car la dangerositĂ© dĂ©pend surtout de la hauteur de la digue, qui elle-mĂȘme, introduit des vitesses de propagation de la submersion diffĂ©rentes, Ă©voquĂ©e par le troisiĂšme critĂšre de la cinĂ©tique de l’inondation. 28Le critĂšre liĂ© Ă  la cinĂ©tique de l’inondation est prĂ©pondĂ©rant Risque de caractĂšre brutal en particulier par suite de prĂ©sence de digues » PitiĂ© et Puech, 2010. Cette derniĂšre prĂ©cision est intĂ©ressante car elle reconnaĂźt implicitement que les digues aggravent le caractĂšre dangereux d’une inondation en renforçant la vitesse de propagation de l’onde de submersion. Ce principe est connu depuis plusieurs siĂšcles par les ingĂ©nieurs. Les dĂ©bits ont Ă©tĂ© estimĂ©s Ă  400 m3/s au droit de la digue de La Faute-sur-Mer. Selon les lois des seuils dĂ©versant, le dĂ©bit est 29Q = ”Lh3/2√2g 30oĂč ” = coefficient de forme pris ici Ă  0,32 pour un seuil non profilĂ©, L = la longueur dĂ©versante Ă  pleine Ă©paisseur de 800 m, h = la hauteur d’eau devant le seuil soit 0,40 m en moyenne, g = la pesanteur, soit 9,81 m/s2 31Cependant, la vitesse de submersion est trĂšs difficile Ă  calculer. Le plus souvent, les valeurs prĂ©dites issues des modĂ©lisations mathĂ©matiques sont trĂšs diffĂ©rentes des valeurs dĂ©duites d’observations effectuĂ©es sur des ruptures rĂ©elles ou simulĂ©es d’ouvrages Seidou et al., 2004 ; Zerrouk et Marche, 2005. En effet, le paramĂštre le plus important est le mode de rupture de l’ouvrage soit par surverse, soit par des brĂšches dans l’ouvrage. Il en est de mĂȘme avec la vitesse de montĂ©e des eaux dans les secteurs habitĂ©s. En effet, celle-ci dĂ©pend, entre autres, de la capacitĂ© de la digue Ă  rĂ©sister face Ă  l’assaut des vagues. En cas de rupture de l’ouvrage, les vitesses de l’onde de submersion sont considĂ©rables. Ce paramĂštre est certainement le plus important pour la survie des populations rĂ©sidant derriĂšre une digue, mais aussi le plus alĂ©atoire dans le temps et l’espace et le plus difficile Ă  intĂ©grer dans la cartographie prĂ©ventive. 32Par ailleurs, elle signifie aussi que plus les digues sont hautes, donc plus on surĂ©lĂšve celles-ci, plus la dangerositĂ© de la digue est importante. Non seulement, les digues introduisent un sentiment erronĂ© de sĂ©curitĂ© pour les personnes qui vivent derriĂšre ces protections illusoires, mais en plus elles aggravent potentiellement le risque mortel. Les digues ne sont donc pas la solution au problĂšme de l’inondation, mais elles constituent un vĂ©ritable problĂšme dans la politique de rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© des biens et surtout des personnes par leur mise en danger. Ainsi, sur la commune de La Faute-sur-Mer, la digue le long de l’estuaire du Lay a-t-elle Ă©tĂ© surĂ©levĂ©e de un mĂštre dans les mois qui ont suivi la tempĂȘte passant de 4 m Ă  5 m NGF. Ces travaux dans l’urgence ont pour objectif de rassurer les populations alors qu’ils ne font qu’accentuer la dangerositĂ© future du secteur Ă  alĂ©a Ă©quivalent. 33Pour le quatriĂšme critĂšre relatif Ă  la soliditĂ© des constructions, il faut ajouter des facteurs aggravant la fragilitĂ© des fondations des maisons, notamment pour celles construites dans les dunes ou des accumulations sĂ©dimentaires sensibles Ă  l’érosion et l’affouillement des fondations. Par ailleurs, certaines constructions lĂ©gĂšres cabanons, mobil-homes, etc. ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es avec des hauteurs d’eau de 50 centimĂštres seulement, provoquant leur destruction. Ces abris sont trĂšs nombreux sur les littoraux et reprĂ©sentent un danger extrĂȘme pour leurs habitants. 34En outre, dans le rapport du 16 septembre 2010 PitiĂ© et Puech, 2010, en plus des cinq critĂšres analysĂ©s ci-dessus, d’autres critĂšres sont Ă©voquĂ©s pour le zonage comme Une gĂ©omorphologie dĂ©favorable du site aggravant les effets de submersion effet de cuvette, absence de cordon littoral naturel, ou rendant impossible l’évacuation d’urgence et l’accĂšs des services de secours ; la capacitĂ© de protection des habitations, collectivement ou individuellement. » Ces critĂšres n’ont pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s Ă  la cartographie par les services de l’État. Évolution des zones noires » Ă  l’échelle infracommunale 35La premiĂšre cartographie des zones Ă  risque concernĂ©es par les offres d’acquisitions amiables par l’État a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e le 8 avril 2010. Cela signifie que cette cartographie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e trĂšs rapidement, en quelques semaines seulement. Cette rapiditĂ© se comprend car il Ă©tait nĂ©cessaire d’apporter des rĂ©ponses aux habitants concernĂ©s et aux assureurs. Cependant, elle explique les vives rĂ©actions des populations au moment des rĂ©unions publiques et de la nĂ©cessitĂ© d’une rĂ©vision de la cartographie. Une mission d’expertise complĂ©mentaire a donc Ă©tĂ© diligentĂ©e et plusieurs cas de figure ont Ă©tĂ© rencontrĂ©s par les experts. Le premier concerne des habitants ne souhaitant pas vendre leur bien et qui demandaient la sortie de leur maison des zones noires ; le deuxiĂšme, des personnes dont la maison Ă©tait situĂ©e dans la zone de solidaritĂ© initiale mais qui en sont sorties avec les nouveaux critĂšres achetĂ©es par l’État, elles seront quand mĂȘme dĂ©truites ; le troisiĂšme cas de figure des personnes qui au contraire demandaient le classement de leur bien en zone noire pour qu’il soit rachetĂ©. Cette derniĂšre catĂ©gorie correspond Ă  des personnes qui prĂ©fĂšrent bĂ©nĂ©ficier de l’indemnisation assurĂ©e par le rachat par l’État plutĂŽt que de chercher un acheteur privĂ© sur le marchĂ© immobilier. Évolution de la cartographie Ă  trois dates exemple de la commune de La Faute-sur-Mer 36Trois cartes ont Ă©tĂ© successivement publiĂ©es pour dĂ©finir les zones noires, le 7 avril, le 16 septembre et le 18 octobre 2010. 37Dans le quartier de La Faute-sur-Mer entre le pont du Lay et la pointe d’Arçay, oĂč 29 personnes sont dĂ©cĂ©dĂ©es, 608 maisons ont Ă©tĂ© initialement classĂ©es en zone noire. Dans un deuxiĂšme temps, ce sont 472 maisons qui ont Ă©tĂ© proposĂ©es Ă  la dĂ©localisation », 461 dans la zone noire initiale, soit 147 de moins que prĂ©vu, et 11 en dehors de la zone initiale. Cependant, le rapport de PitiĂ© et Puech 2011 comptabilise 800 maisons pour ce secteur trĂšs bas topographiquement 9 hectares sous la cote de 2 m NGF, 11 hectares entre 2 et 2,5 m NGF et 50 hectares entre 2,5 et 3 m NGF, dont la plus grande partie devrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme trop dangereuse pour ĂȘtre conservĂ©e 200 de plus que dans la zone de solidaritĂ© d’origine. 38Les quartiers situĂ©s sur la commune de La Faute-sur-Mer au nord du pont du Lay ont Ă©tĂ© inondĂ©s avec deux entrĂ©es d’eau, par l’ouest suite Ă  la rupture de la dune au lieuidit La Belle Henriette et par l’est suite Ă  la submersion et la rupture de la digue du Lay. Certains quartiers sont Ă  des altitudes infĂ©rieures Ă  la cote 2,50 m NGF et prĂ©sentent un danger important. Ils n’ont pas Ă©tĂ© classĂ©s en zone noire. Le rapport de PitiĂ© et Puech 2011 considĂšre pourtant que 250 maisons dont les planchers d’habitation sont situĂ©s sous la cote de 3 m NGF pourraient ĂȘtre qualifiĂ©es de dangereuses. 39La premiĂšre cartographie prĂ©sentait l’avantage d’un zonage homogĂšne sur le plan spatial c’est la zone de solidaritĂ© qui sert encore aujourd’hui de pĂ©rimĂštre pour dĂ©terminer les acquisitions et les expropriations. Figure 6 PĂ©rimĂštre Ă©volutif de la zone noire » sur la commune de La Faute-sur-MerEvolutionary perimeter of the black zone » on the municipality of La Faute-sur-Mer 40Cependant, son tracĂ© pose plusieurs questions sa dĂ©limitation ouest est surprenante puisqu’elle suit parfaitement la route rue de la pointe d’Arçay, comme si l’inondation s’était cantonnĂ©e Ă  un seul cĂŽtĂ© de la route. De mĂȘme, au sein du pĂ©rimĂštre dĂ©limitĂ©, certaines maisons avaient Ă©tĂ© peu ou pas concernĂ©es par les inondations or, elles sont toutes soumises au mĂȘme rĂ©gime. Les cartes Ă©tablis le 16 septembre et le 18 octobre 2010 ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en s’appuyant sur de nouveaux critĂšres les cinq prĂ©cĂ©demment mentionnĂ©s mais elles restent surprenantes en plusieurs endroits figure 6. Seuls des Ă©lĂ©ments de terrain permettent d’éclairer ces choix la microtopographie semble le plus dĂ©terminant. Figure 7 La microtopographie permet d’expliquer le mitage de l’espace au sein de la zone noire, entre les maisons dĂ©truites et les autresThe microtopography allows to explain the mitage of the space within the “black zone”, between the destroyed houses and the others. C. Chadenas, 12 mai 2011 41L’État a donc proposĂ© aux habitants situĂ©s en zones noires pour les deux dĂ©partements de VendĂ©e et de Charente-Maritime l’acquisition Ă  l’amiable de leur maison, selon l’article 561-3 du code de l’environnement. En fĂ©vrier 2011, sur les 1 574 maisons concernĂ©es, 1 113 ont fait l’objet d’un accord pour une acquisition amiable. Au 2 fĂ©vrier 2011, 794 actes de vente ont Ă©tĂ© signĂ©s 325 en Charente-Maritime et 469 en VendĂ©e, pour un montant de 200,5 millions d’euros MEEDTL, 2011. Discussion vers une cartographie des zones noires potentielles Ă  l’échelle du littoral français 42Le rachat des maisons dans les zones noires ne tient pas compte de l’élĂ©vation du niveau marin planĂ©taire alors qu’il est demandĂ© de l’inclure dans la rĂ©vision des PPR. Ce scĂ©nario des zones noires post-Xynthia est donc qualifiĂ© d’optimiste » par le rapport de PitiĂ© et Puech 2010. 43L’introduction d’un mĂštre supplĂ©mentaire en vue de l’élĂ©vation du niveau marin planĂ©taire est discutable. La rĂ©fĂ©rence du mĂštre correspond Ă  la vision pessimiste des expertises du GIEC pour la fin du xxie siĂšcle. Cette dĂ©cision politique prise en pĂ©riode de post-crise se veut donc a priori prudente. Cependant, des valeurs plus importantes sont connues pour l’histoire des littoraux mĂ©tropolitains. Si l’on veut prendre les plus hautes eaux connues PHEC Ă  titre conservatoire, les valeurs extrĂȘmes seraient alors l’altitude des niveaux marins de l’interglaciaire Éémien supĂ©rieur de 2 Ă  4 mĂštres au-dessus du zĂ©ro actuel. Ce haut niveau marin correspond Ă  une sĂ©quence climatique comparable dans l’Arctique Ă  ce qui est pronostiquĂ© dans les modĂšles climatiques pour la fin du xxie siĂšcle Solomon et al., 2007. La hausse des tempĂ©ratures du bassin arctique induirait alors la fonte partielle de l’inlandsis groenlandais et une forte Ă©lĂ©vation du niveau marin planĂ©taire. La seule incertitude est de savoir Ă  quel rythme ce processus, connu lors de l’Éémien, est susceptible de se reproduire dans le futur. Alors, la question des 60 centimĂštres ou du mĂštre serait largement obsolĂšte. 44En plus de ce paramĂštre d’élĂ©vation du niveau marin, il est important de prendre en considĂ©ration les phĂ©nomĂšnes de dĂ©formation du plan d’eau Ă  la cĂŽte liĂ©s au phĂ©nomĂšne de dĂ©ferlement ou wave setup. De plus, les submersions marines peuvent ĂȘtre amplifiĂ©es par une dynamique mĂ©connue baptisĂ©e seiche cĂŽtiĂšre. Il s’agit d’oscillations stationnaires gĂ©nĂ©rĂ©es par des perturbations externes comme les vagues piĂ©gĂ©es dans des zones plus ou moins confinĂ©es, souvent semi-fermĂ©es telles que les baies ou les estuaires, comme le Pertuis Breton, et ayant une pĂ©riode propre comprise entre quelques minutes et quelques heures PĂ©rherin, 2007. Des Ă©tudes ont montrĂ© pour deux communes finistĂ©riennes qu’il fallait aussi intĂ©grer les tendances Ă©rosives des dunes littorales qui peuvent, Ă  plus ou moins long terme, perdre leur fonction protectrice vis-Ă -vis des enjeux situĂ©s en arriĂšre de celles-ci Suanez et al., 2007 ; Cariolet et Suanez, 2009 ; Cariolet, 2010 ; Cariolet et al., sous presse. 45Une Ă©tude rĂ©cente conduite sur l’ensemble du littoral français par les services de l’État estime Ă  590 000 hectares les surfaces situĂ©es sous les niveaux marins centennaux et 735 500 hectares sous les niveaux marins centennaux +1 m PĂ©rherin et al., 2010. Les rĂ©gions les plus concernĂ©es sont celles des Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes et Nord-Pas-de-Calais. Les rĂ©gions PACA, Aquitaine et Languedoc-Roussillon sont celles dont les surfaces de zones basses augmentent le plus avec une Ă©lĂ©vation du niveau marin. Par ailleurs, selon la base de donnĂ©es GASPAR, les rĂ©gions ayant eu le plus grand nombre d’arrĂȘtĂ©s de catastrophes naturelles liĂ©es Ă  la mer depuis 1982 sont les rĂ©gions Bretagne et Basse-Normandie. Les Alpes-Maritimes et les secteurs estuariens de Gironde et de Seine sont Ă©galement particuliĂšrement sensibles. Cette mĂȘme Ă©tude recense les enjeux exposĂ©s dans ces zones littorales et estime Ă  265 156 le nombre de bĂątiments, qu’ils soient administratifs, industriels ou rĂ©sidentiels, Ă  16 804 kilomĂštres le linĂ©aire d’infrastructures de transport et enfin Ă  382 640 hectares les surfaces des sites d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique. Cette premiĂšre approche trĂšs instructive doit ĂȘtre approfondie Ă  l’échelle communale et infracommunale en croisant les indicateurs retenus et en les affinant altimĂ©trie, nombre d’arrĂȘtĂ©s de CatNat, prĂ©sence d’enjeux, etc.. Par exemple, pour le dĂ©partement de la VendĂ©e, les communes de BarbĂątre et de la GuĂ©riniĂšre sur l’üle de Noirmoutier, les communes de Bouin, Saint-Jean-de-Monts et de Saint-Hilaire-de-Riez possĂšdent des secteurs particuliĂšrement vulnĂ©rables, qui mĂ©riteraient des Ă©tudes prĂ©cises. 46Pour les communes de Loire-Atlantique, les services de la direction dĂ©partementale des territoires et de la mer DDTM 44 ont retenu la cĂŽte de rĂ©fĂ©rence de 4,20 m IGN 69 sur l’ensemble du littoral. Les marĂ©graphes de rĂ©fĂ©rences retenus ont Ă©tĂ© ceux de Port Navalo, Saint-Nazaire, La pointe de Saint-Gildas et le Port du Collet. Les niveaux extrĂȘmes enregistrĂ©s au moment de Xynthia ont dĂ©passĂ©s de 6 Ă  20 cm les niveaux marins centennaux calculĂ©s par le Service Hydrographique et OcĂ©anographique de la Marine SHOM. 47Un premier recensement des terrains de campings sur le dĂ©partement de Loire-Atlantique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par les services de l’État. Il comptabilise 124 campings situĂ©s dans les communes littorales, dont 14 possĂšdent tout ou une partie de leur terrain sous la cote de rĂ©fĂ©rence de 4,20 m avec 7 campings sous la cĂŽte de 3,20 m soit un mĂštre de submersion potentielle correspondant au premier critĂšre. Un seul camping est situĂ© dans une zone de cinĂ©tique rapide. Cependant, aucun secteur n’a Ă©tĂ© dĂ©limitĂ© en zone noire » en Loire-Atlantique, alors que selon les critĂšres appliquĂ©s en VendĂ©e et en Charente-Maritime, des secteurs avec plus d’un mĂštre ont Ă©tĂ© recensĂ©s sur la commune d’AssĂ©rac, des habitations Ă  moins de 100 m d’une digue se trouvent sur les communes de Batz-sur-Mer, La Baule, Le Pouliguen, Corsept, Les Moutiers-en-Retz et Pornic et qu’enfin le secteur du Port du Collet, sur la commune des Moutiers-en-Retz, constitue une zone de submersion violente Ă  forte cinĂ©matique. 48La tempĂȘte Xynthia permet de donner un coup d’accĂ©lĂ©rateur pour certains points de la politique de prĂ©vention qui a pris beaucoup de retard et de les prĂ©ciser voir Circulaire du 27 juillet 2011. MĂ©tĂ©o-France a programmĂ© l’introduction d’une vigilance vague-submersion ». Il a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de lancer un plan national submersions rapides » qui a Ă©tĂ© validĂ© en Conseil des ministres le 13 juillet 2010. Un plan digue est Ă©galement lancĂ©. En une annĂ©e, 190 chantiers ont Ă©tĂ© menĂ©s pour un montant total de travaux de 42,6 millions d’euros. Certaines digues ont Ă©tĂ© rehaussĂ©es comme celle qui longe l’estuaire du Lay le long de la commune de La Faute-sur-Mer alors mĂȘme que les maisons sont rasĂ©es. Figure 8 Maisons dĂ©truites sur la commune de La Faute-sur-MerHouses destroyed on the municipality of La Faute-sur-Mer 49Cette ambiguĂŻtĂ© dans la politique des digues est surprenante. Nous voulons renforcer les digues pour amĂ©liorer la protection des populations. Mais je veux dire tout de suite que nous ne crĂ©erons pas un mĂštre de plus de digue nouvelle au service de la spĂ©culation immobiliĂšre. [
]. Enfin, compte tenu de l’effet des digues sur le reflux des eaux, une prĂ©caution Ă©lĂ©mentaire aurait dĂ» ĂȘtre prise depuis longtemps dans les zones Ă  risque Ă©levĂ© de submersion, il ne doit plus ĂȘtre possible de construire des logements derriĂšre des digues. Car tĂŽt ou tard, quelle que soit leur hauteur, quelle que soit leur soliditĂ©, celles-ci sont un jour submergĂ©es. Un peu de bon sens ne nuit pas en matiĂšre d’urbanisme. » Extrait du discours du PrĂ©sident de la RĂ©publique française Ă  La Roche-sur-Yon le 16 mars 2010. 50La destruction de maisons aprĂšs une inondation comme en VendĂ©e un an aprĂšs Xynthia n’est pas une nouveautĂ© en France, puisque des biens immobiliers avaient Ă©tĂ© dĂ©truits Ă  Vaison-la-Romaine suite aux inondations meurtriĂšres du 22 septembre 1992. Par ailleurs, des maisons ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©truites sur le littoral normand, Ă  titre prĂ©ventif cette fois, dans des secteurs oĂč le recul des falaises menaçait la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes, comme sur la commune de Criel-sur-Mer, Ă  l’est de Dieppe Meur-FĂ©rec et Morel, 2004 ; Paskoff, 2001. L’option du “retrait” est une solution extrĂȘme. Ce contexte impose aux acteurs de la gestion des risques naturels cĂŽtiers la mise en place d’une large concertation avec les populations littorales. Le dĂ©veloppement de recherches sur l’intĂ©gration de la perception ou de la reprĂ©sentation des risques naturels littoraux dans les stratĂ©gies de gestion des risques naturels cĂŽtiers devrait contribuer Ă  l’élaboration de ces politiques » Deboudt, 2010. 51Il faut Ă©galement souligner l’absence sur de nombreux territoires Ă  risque de Plan communal de Sauvegarde, pourtant rendus obligatoires par l’article 13 de la loi n° 2004-811 du 13 aoĂ»t 2004 de modernisation de la sĂ©curitĂ© civile. Cet article oblige les communes soumises Ă  un Plan de PrĂ©vention des Risques approuvĂ© risque naturel ou comprises dans le champ d’application d’un Plan Particulier d’Intervention risque technologique Ă  mettre en place un Plan Communal de Sauvegarde. Cependant, s’il n’y a pas ou peu de PCS, c’est aussi parce que peu de communes ont adoptĂ© des PPR. Sur 864 communes exposĂ©es au risque de submersion marine, seulement 46 possĂšdent un PPR approuvĂ©. 52Toutefois, doter une commune d’un PPR n’est pas suffisant pour ne serait-ce que prĂ©venir les habitants du risque. Le rapport du SĂ©nat Anziani, 2010b prĂ©cise en effet le lien insuffisant qui existe entre les PPR et les documents d’urbanisme, car si leur intĂ©gration est prĂ©vue par la loi, en pratique l’annexion du PPR au document d’urbanisme, PLU principalement, n’entraĂźne pas nĂ©cessairement de cohĂ©rence entre les deux. Il revient donc systĂ©matiquement aux services compĂ©tents de s’assurer de la compatibilitĂ© entre les deux, les dispositions du PPR approuvĂ© prĂ©valant sur le document d’urbanisme en cas de divergence. Et il ne doit pas y avoir ambiguĂŻtĂ© pour l’utilisateur ou le particulier qui consulte le document d’urbanisme les documents graphiques doivent faire Ă©tat de l’existence du PPR approuvĂ© et renvoyer Ă  celui-ci ». De plus, le PPR n’est pas l’unique outil de planification et d’amĂ©nagement du territoire Ă  la disposition des Ă©lus. D’autres techniques fonciĂšres qui ne sont pas spĂ©cifiques Ă  la submersion marine peuvent ĂȘtre mises en Ɠuvre afin de rĂ©guler l’urbanisation du littoral et ainsi rĂ©duire la vulnĂ©rabilitĂ© au risque de submersion marine » Mulot et al., 2010 l’article R 561-1 du code de l’environnement amendement n° 1241 au projet de loi portant engagement national pour l’environnement pour l’expropriation des habitations menacĂ©es ; l’échange de terrains entre des propriĂ©taires privĂ©s et une commune par exemple ; le droit de prĂ©emption. Ces trois exemples constituent des outils Ă  la disposition des Ă©lus pour limiter le risque. Au-delĂ  de ces plans techniques, et comme le soulignaient il y a plus de vingt ans Miossec et Cabanne 1990 Il est rare que les documents d’urbanisme aient Ă©tĂ© mis rapidement en relation avec l’évolution du trait de cĂŽte et avec la sensibilitĂ© particuliĂšre des formes du relief. » Conclusion 53La tempĂȘte Xynthia du 28 fĂ©vrier 2010 est rĂ©vĂ©latrice d’une politique française de gestion des risques naturels largement dĂ©faillante. Les zones noires ont Ă©tĂ© dĂ©finies par les services de l’État selon des critĂšres difficilement applicables. L’exemple de la commune de La Faute-sur-Mer en VendĂ©e montre que la cartographie des zones noires et la dĂ©termination du nombre de maisons Ă  dĂ©truire sont dĂ©licates Ă  dĂ©limiter. 54Les critĂšres retenus par les services de l’État pour dĂ©finir les zones de danger mortel, ou zones noires, correspondent Ă  des secteurs bas topographiquement oĂč la hauteur d’eau est au moins Ă©gale Ă  1 m, situĂ©es Ă  moins de 100 m d’une digue, prĂ©sentant une cinĂ©tique de submersion rapide, oĂč la soliditĂ© des habitations est insuffisante et l’ensemble de la zone doit Ă©viter le mitage. Chacun de ces critĂšres est discutable car ils sont parfois insuffisamment protecteurs et de ce fait ne vont pas dans le sens de la mise en sĂ©curitĂ© totale des personnes. 55La cartographie des zones noires faites a posteriori est difficile Ă  mener Ă  bien comme nous le montre cet exemple rĂ©cent alors que cette politique devrait s’appliquer a priori pour Ă©viter de nouvelles victimes des inondations et des submersions marines. Cette rĂ©flexion doit ĂȘtre menĂ©e sur l’ensemble des littoraux français et des zones inondables le long des cours d’eau. Le travail est immense car il doit se faire Ă  l’échelle infracommunale. Les dĂ©cisions qui en dĂ©couleront nĂ©cessiteront surtout un vĂ©ritable courage politique. Raser des habitations s’inscrit dans une logique de repli peu dĂ©veloppĂ©e en France et contraire Ă  la politique technicienne des ingĂ©nieurs et des grands corps de l’État, jusqu’ici dominante, de lutte technique contre les Ă©lĂ©ments la mer ou les fleuves. Xynthia prouve une fois de plus que cette politique est illusoire, onĂ©reuse et faillible, mettant en danger des vies humaines. Or, les dĂ©cisions prises rapidement de raser les maisons prĂ©sentant un risque mortel pour les populations pourraient se comprendre dans une logique qui amorcerait, si elles se perpĂ©tuaient dans le temps, un vĂ©ritable virage stratĂ©gique. Les Ă©vĂ©nements du Var de juin 2010 nous prouvent que le concept de zone noire » ne s’applique plus, mĂȘme a posteriori. Il est alors lĂ©gitime de se poser la question de la transcription de cette volontĂ© politique, voire des fondements de celle-ci. En effet, un an avant Xynthia, le mĂȘme PrĂ©sident appelait dans un discours du 29 avril 2009 sur le Grand Paris, Ă  sortir du respect passif d’une rĂ©glementation de plus en plus pesante
 Ă  rendre constructibles les zones inondables pour des bĂątiments adaptĂ©s Ă  l’environnement et au risque ». Cependant, les zones inondables le long des fleuves français et de submersion marine sur les littoraux sont connues depuis longtemps et auraient dĂ» faire l’objet de plan de prĂ©vention des risques drastiques interdisant les constructions dans les zones les plus exposĂ©es. Le mal est fait. Il importe aujourd’hui de ne plus construire, d’adapter l’habitat existant quand cela est possible et de raser ce qui ne peut garantir la sĂ©curitĂ© des personnes pour qu’une politique prĂ©ventive soit efficace et Ă©vite, autant que faire se peut, de nouvelles victimes. Il serait souhaitable que la submersion marine consĂ©cutive Ă  la tempĂȘte Xynthia amorce un changement majeur dans la politique de prĂ©vention des risques en France, comme ce fut le cas en Angleterre et aux Pays-Bas aprĂšs celle de 1953 Lumbroso et Vinet, 2011. . 653 452 22 52 178 414 87 723

agence de l atlantique la faute sur mer