Maisla bonté gratuite, qui seule est vraie, implique la liberté du mal. Mais si le mal exige la liberté, c’est par les humains que le mal et la souffrance sont produits, et donc Dieu ne peut être blâmé. On ne peut pas avoir un monde à la fois libre et bon, l'imperfection humaine rend cette coexistence impossible.
Le déni de la mortPatrick Baudry Professeur de sociologie Université Bordeaux 3 Le déni de la mort est une notion introduite par Louis-Vincent Thomas. Il m’a semblé important de préciser ce qu’elle signifie dans la mesure où elle me semble mal comprise, et surtout que, depuis cette mauvaise compréhension, elle vient servir à l’occultation des travaux de Thomas, à sa réduction et à son oubli. On essaiera ici de rester calme. Mais il faut tout de même souligner que ce processus de mise en disparition d’un auteur majeur au prétexte d’une expression incomprise et de la pseudo explication d’un processus historique qui justifierait de la nécessité de son dépassement est proprement scandaleux. Je ne ferai pas ici la liste des personnes qui croient pouvoir citer Thomas avec cette seule expression », et pouvoir, dans le même temps, puisque la thèse du déni de la mort serait obsolète, justifier sa mise en disparition. Une notion s’élabore. Elle ne tient pas d’une astuce verbale. Elle a vocation d’analyse. Elle n’est pas qu’un mot qu’on voudrait imposer avec la prétention de saisir tout momentanément une époque, ou plus prétentieusement le tout d'une société. Elle a pourtant intention de comprendre une logique et d’analyser des tendances fortes, de rendre compte de structures. Elle n’est pas réductible donc au sentiment d’un auteur qui croirait pourvoir interpréter des phénomènes et les lier à sa guise pour en produire une apparence qui devrait convaincre. Elle est une mise au travail d’une idée qui n’est pas qu’une opinion. L’opinion peut croire qu’elle a raison et qu’elle aura raison des faits » qu’elle aurait enregistrés. L’idée peut en sa formulation sembler péremptoire, mais elle n’est pas autorité qui se déguise en science, évidence qui se donne comme enquête, bon sens qui se reconstruit en audace ou critique. L’idée appelle à sa propre discussion, interroge le périmètre de sa validité, s’inquiète de sa genèse même, doute radicalement de sa fondation. Elle porte sur le réel d’une société, et ne s’arrange pas des commodités de conversation sur des réalités. Chez Louis-Vincent Thomas, le déni de la mort est non pas affirmé comme une vérité, mais il constitue un point de vue perceptif permettant l’agencement d’une discussion. Limiter toute l’œuvre de Thomas à une expression, c’est oublier que ses travaux se poursuivent jusque dans les années 1990. Et que dans La Mort en question, par exemple, Thomas parle de mort retrouvée ». Mais cela sans pour autant cesser d’interroger un escamotage qui se poursuit. Le déni dans le réel Conséquence et finalement cause à la fois d’une mort interdite » comme le disait Philippe Ariès, la diminution des solidarités devant la mort, autour du mourant et autour du défunt, met à mal l’élaboration de la souffrance et l’expression nécessaire du deuil. Louis-Vincent Thomas opposait des sociétés à accumulation des hommes » les sociétés négro-africaines aux sociétés occidentales à accumulation des biens ». La montée de l’individualisme associé à la compétition et à la recherche du profit, la domination des valeurs de consommation et de production, et l’hégémonie d’une Science et d’une Technique donnant l’espoir fou d’une mort vaincue ou qui pourrait se ravaler au rang de la maladie, étaient selon lui les sources d’un déni de la mort. Faire comme si la mort n’existait pas ou surtout comme si elle n’avait aucune importance, caractérise une société à la fois en panne de sens et de solidarité. Bien plus que la peur ou que l’angoisse de mort qui sont universelles et que les sociétés traditionnelles mettent en scène en élaborant un rapport collectif à la mort et aux défunts, c’est ce déni dans le réel qui marque la modernité. Il ne s’agit plus d’un déni symbolique comme dans les sociétés traditionnelles. En s’affrontant à la finitude, ces sociétés agencent une transcendance elles mettent la mort à distance, et construisent dans cette distanciation nécessaire toute l’humanité d’un rapport à l’impensable qui fonde la communauté. Chez nous cette distanciation fait défaut, et ne restent plus que les possibilités d’une esquive ou d’une intégration mortifère de la mort dans la vie leur disjonction absurde ou leur dangereuse confusion. En faisant l’économie d’une socialisation de la mort, du mourir et de l’espace des défunts, c’est la socialisation de l’existence elle-même que l’on diminue. Technicité et professionnalisation de l’approche du malade ou du mort, diminuent l’efficacité des réseaux de sociabilité. Au plan du sens, c’est l’élaboration des rapports sociaux qui se trouve aussi bien menacée. Tandis que l’imaginaire se réfugie dans le scénario d’une Toute-puissance narcissique, la construction symbolique semble enrayée du fait même de la disjonction entre vie et mort. Disjonction qui n’a pas seulement comme effet de cacher la mort comme on le dit, mais de produire la confusion de la vie et de la mort, de la souffrance et de la jouissance, du risque de mourir et de la sensation » de vivre. La mort qui n’est plus située en une place, envahit vite toute l’existence. Jean Baudrillard l’a bien dit Notre mort à nous, c’est quelqu’un qui fout le camp ». A partir d’une situation aussi faible, que peut-on faire si ce n’est tenter de gérer des croyances incroyables avec des pratiques forcément mal adéquates? J’oserai dire ceci nous avons réussi à tout produire de ce qui nous a logiquement, et à présent logistiquement, séparés d’une mise en rapport avec les défunts. Nous avons inventé la mort comme événement à gérer individuellement, le souci de la tombe à choisir de façon personnelle, la cérémonie à orchestrer entre soi, tout cela en dehors de l’impératif culturel d’une séparation d’avec les morts et du remaniement symbolique qu’oblige cette séparation. L’enjeu de fond c’est l’institution culturelle devant la limite de la mort. Jacques Derrida parle d’une frontière il insiste avec ce mot, alors qu’il s’agit définitivement d’une limite. La mort n’a jamais été une frontière » pour d’autres cultures, et elle ne peut jamais l’être pour aucune culture fondamentale, donc pour nous aussi. L’événement de la mort ne se traite pas comme une malheureuse disparition, mais bien comme un traumatisme qui touche à la fois la personne et la société et, aussi bien, les survivants et le mort. Ainsi peut-on comprendre ce qu’écrit Henri Michaux sous forme de fiction » dans Au Pays de la Magie Il est des morts embarrassés, malades. Il en est qui deviennent fous. Ici entrent en scène les Psychiatres pour morts. Leur tâche est d’orienter les malheureux, de les guérir des troubles que la mort leur apporta. » Et Michaux ajoute Cette profession demande beaucoup de délicatesse.» De même faut-il beaucoup de délicatesse culturelle pour que le vivant se sépare du mort, et qu’il entre dans la possibilité de remanier un rapport modifié. Remaniement qui ne le concerne pas lui seulement en son for intérieur. Mais qui touche à la place qu’il a à occuper autrement lui-même, dans sa relation aux autres générations. On se situe ici à la croisée de la personne et de la culture, au croisement du psychique et du social, et l’on pourrait dire au lieu même de ce qui fait culture » pour le sujet. La ritualité funéraire, quelles que soient ses formes de mises en scène, constitue fondamentalement une défense culturelle » au sens où Georges Devereux employait cette expression. Ce travail culturel que constitue le deuil — à la fois épreuve et soutien, affliction et intelligence » de vie — est d’autant plus complexe et comprend d’autant plus d’enjeux sociaux en société négro-africaine que la personne qui meurt est bien une personne et non pas seulement un individu ». Une personne plurielle, qui comprend toujours de l’autre visible et invisible en elle-même. Plusieurs représentations du corps, plusieurs âmes, plusieurs esprits, et plusieurs rapports aux morts et aux ancêtres... Le nom, le souffle, le double construisent aussi une personnalité complexe et cohérente qui prend sens dans les réseaux de participations, de correspondances et d’oppositions où elle est située. Toutefois, nous autres modernes, sommes-nous si sûrs de notre stricte individualité? La mort comme horizon La conception que les sociétés traditionnelles ont de la mort, n’a rien de la sinistre fin ou de la dérisoire finition » dont il faudrait aujourd’hui avoir individuellement maîtrise, cela dans la droite ligne d’un déni de la mort nullement dépassé; ni rien non plus de la grandiloquence de la grande question » philosophique, que, bien entendu, seule la » philosophie saurait justement aborder. On peut se demander avec quel aveuglement Jacques Derrida qui pouvait oser dire à Cerisy qu’Ariès et Thomas étaient des crétins », peut écrire que Thomas veut résoudre le problème de la mort, ni plus ni moins », et parler au sujet d’une anthropologie de niaiseries de prédication comparatiste ». On peut aussi s’interroger sur le sens qu’il faudrait donner au reproche que fait Derrida à Ariès et Thomas de ne s’être pas demandé ce que la mort est », et sur le sens de son contenu. Non seulement il est douteux que des chercheurs qui auront si longuement travaillé sur cette question ne se soient pas — parce qu’ils étaient historien ou anthropologue, c’est à dire sans capacité de penser finalement?! — posé la moindre question à son propos. C’est à dire aussi bien sur le sens du travail qu’ils accomplissaient. La partition que fait Derrida entre philosophie et sciences humaines est évidemment navrante, par sa prétention et l’obscurantisme positiviste reconduit qui s’y profilent. Mais le contenu du reproche — ne pas s’être posé la question Qu’est ce que la mort? » —, relève bien d’une position et non pas du tout d’une profondeur ou d’une vérité depuis laquelle pourrait se juger des travaux dont il faudrait d’emblée décider de l’infériorité. Il s’agit en fait d’attitude éthique, comme le dit bien Jean-Marie Brohm ou on indexe la vie sur la mort, ou la mort sur la vie et la survie; [...]; l’inachèvement sur l’achèvement ultime le rien, ou l’achèvement provisoire sur l’inachèvement éternel le quelque chose toujours-à -advenir qui déborde la mort.» L’anthropologie de la mort de Thomas est profondément vitaliste. Et les sociétés africaines dont il parle aussi bien. Tel n’est pas le cas de nombre de discours sur la mort qui prolifèrent aujourd’hui et qui nous enjoignant pour notre bien d’accepter la mort, nous engage vers des voies sinistres. Tel n’est pas le caractère émergeant de nombre d’études qui croient braver le tabou social ». Tel n’est pas le cas, dirais-je encore, d’une thanatologie officialisée et médiatisée qui veut s’approprier les travaux de Louis-Vincent Thomas en un bref rappel élogieux, pour mieux s’en débarrasser. Précisons si Thomas peut écrire, sans aucune naïveté nostalgique que les sociétés dites traditionnelles trouvent une résolution des problèmes de la mort », c’est évidemment comparativement qu’il faut le comprendre. Et donc ce qu’il s’agit de comprendre c’est une vision de l’existence et de la vie où la mort n’est pas ce qu’elle devient dans un monde occidental c’est à dire la frontière à passer chacun l’un après l’autre. La résolution en question ne signifie nullement que Thomas croit que ça va s’arranger », comme le pense Derrida. Il s’agit d’attaquer la logique socio-politique du déni de la mort non pas une sentimentalité comme je l’ai déjà dit, mais un dispositif structurel auquel Derrida ne semble pas avoir compris grand chose il croit qu’il s’agit d’une affirmation imprudente ». Or nous ne sommes nullement sortis du refus de la limite que signifie ce déni, et la fragilisation du rapport aux défunts ne saurait beaucoup nous y aider. En parlant d’une anthropologie vitaliste, j’ai bien sûr conscience de paraître naïf. Moi aussi, je croirais peut-être que ça va s’arranger... Moi aussi, comme celui à qui je dois ma formation et que chercherais ici à défendre avec un zèle peut-être ambigu, je serais candide. Car que valent les rites des primitifs », que pèsent conceptuellement ces cultures en face du Dasein et son être pour la fin »? Eh bien ils valent exactement de leçons pour nous protéger de notre folie. La question principale n’est pas de savoir ce qu’est la mort, mais ce que nous faisons des morts, et aussi bien ce qu’ils font de nous. C’est au travers de la ritualisation du rapport aux défunts, que la mort fait sens, ou ne fait pas sens. Les spiritualismes d’illuminés qui se rencontrent aujourd’hui témoignent bien de la faillite qui menace la construction de l’espace des morts. On voudrait encore voir ceux qui ne sont plus, communiquer avec eux. Il ne s’agit pas seulement de deuils pathologiques, mais de l’affaiblissement de défenses culturelles ». Au lieu d’articuler symboliquement le monde des morts avec notre monde, nous serions rendus à l’obligation, faute d’autres moyens, d’aller vers eux pour qu’ils nous aident à demeurer ici. Sous couleur d’une acceptation de la mort et d’une peur du trépas qui serait enfin maîtrisée » toujours la même chanson, c’est un engagement sinistre vers la fin de l’existence qui se produit. On veut mordre sur le territoire de la mort, mais c’est la mort qui envahit l’existence, faute de régulations signifiantes qui distancient les défunts et les laissent être à leur place. Ou je dirais que l’on harcèle les morts faute de savoir en quelle place se tenir soi-même. On parle beaucoup de Lumière » pour dire le savoir qu’on aurait, ou qu’on devrait avoir, sur les choses énigmatiques, sur l’invisible qu’il faudrait éclairer, sur l’opaque qu’il faudrait rendre transparent. Mais est-ce, pour un sociologue, user mal des connaissances des philosophes que de rappeler ce qu’écrit Jean-Luc Marion sur un trop de lumière Ecrasée de lumière, la chose s’obscurcit d’autant. Non qu’elle disparaisse à la vue — mais parce que aucun monde ne l’accueille, et parce qu’elle n’en ménage aucun.» Devant cette manipulation d’un entre-deux mondes qui refuserait de se savoir en tant que tel, devant la volonté de produire, de réaliser concrètement un seul et même monde où vivants et morts seraient co-présents, comment ne pas rappeler cette mise en garde Rien ne menace tant l’homme que de ne pas savoir en quel retrait il lui revient de demeurer ». Voilà ce que peut signifier le vitalisme au sens où je l’entends. Non pas une positivisation sotte de la vie », mais une prudence qui ne serait pas animée du seul souci de la sécurité. Une prudence qui, bien au contraire, fait accueillir l’autre, l’autre défunt, et l’altérité que dessine le visage de tout homme. Le lien qui s’y oblige. Il existe une sociologie simple qui veut étudier les tendances qu’elle constate. Une tendance » existe en vérité depuis longtemps nous portant à accepter la mort, et à en prévoir l’aménagement. C’est à notre propre cercueil qu’il faut songer. C’est aussi de notre manière de mourir qu’il faut se préoccuper. La tendance que la sociologie de l’individu » constate, existe depuis plusieurs décennies. Dans les années 1970, Jean Baudrillard parlait des motels suicide ». L’idée pouvait sembler incongrue et l’on pouvait se demander si l’essayiste » n’avait pas inventer de toutes pièces leur existence. L’idée pourrait aujourd’hui sembler normale et l’on peut se demander s’il ne faudrait pas programmer la date de son propre décès en l’inscrivant dans son agenda. Baudrillard expliquait que le système » n’a plus au fond besoin de nous. Témoins, ces téléviseurs qui restent toujours allumés dans des chambres d’hôtel pourtant sans clientèle. Bien loin donner sa place à un individu acteur », le système » nous enjoint de demander notre propre disparition. Et cela comme s’il accédait à notre demande, comme s’il répondait à notre aspiration ». De fait, il y a un aspirateur. Patrick Baudry Professeur de sociologie Université Bordeaux 3 Date de création2013-08-09 Date de modification2013-10-25
Dieuest mort annonçait Nietzsche. Mais il ne parlait pas en effet de l’existence ou non de Dieu explique le philosophe Philippe Gaudin. « Dieu est mort » ( en allemand : « Gott ist tot ») est une citation connue de Friedrich Nietzsche. Cette phrase apparaît pour la première fois sous sa plume dans Le Gai Savoir : « Dieu est mort !
Tantôt, j'étais avec des amis et, fouillez-moi pourquoi, mais nous nous sommes retrouvés devant un dilemme d'une vacuité complète "Qui, au Québec, pourrait remplacer Guy A. Lepage à la barre de Tout le monde en parle?" Pas que Guy A. ait signifié son désir de quitter l'émission. Seulement, plusieurs des amis en question n'étaient absolument pas convaincus de ses performances et souhaitaient le voir disparaître sur-le-champ. Marie trouve qu'il consulte trop ses cartons. François, lui, le trouve mou comme un minou. Personnellement, ses homélies en début d'émission me font soupirer. Cela étant dit, qui d'autre aurait le bagou, la notoriété, la culture générale et l'humour voulus pour remplacer le curé Lepage à la messe du dimanche? C'est ici que les choses se corsent. Car après une demi-heure de brainstorming, la réponse unanime est personne. Marc Labrèche? Trop cabotin. Marie-France Bazzo? Trop fine. France Beaudoin? Beaucoup trop fine. Benoît Dutrizac? C'était ma proposition. Le type maîtrise l'art de l'entrevue de fond sans compromis. Sa place n'est pas à TQS. Mais j'étais le seul à partager cet avis… Patrick Lagacé? Trop jeune. René Homier-Roy? Mmmmmh. Peut-être. Mais un peu trop vieux. Pierre Brassard? Pas mauvais. Mais pas à Tout le monde en parle. Guy Nantel? Pas suffisamment d'expérience. Jean-René Dufort? Pas le bon écosystème Franco Nuovo? Pitié. Julie Snyder? Plus aujourd'hui. Paul Arcand? Il lui manque le côté givré. François Parenteau? Le jupon dépasse un peu trop. Et si on allait vers des choix moins évidents… L'humoriste François Léveillée, peut-être? Ou peut-être Patrick Huard? Jean-Marc Parent? Et vous, qui verriez vous à la place de Guy A.? On jase là …
Chaqueannée, visite de la tombe des défunts grands-parents et de leur fils, mon oncle. Et c'est les larmes et l'émotion. Et c'est le coran qui te rentre par le nez, la bouche et les oreilles. Et c'est ton âme qui vibre. Et tu ne sais plus si tu pleures leur mort ou la tienne dans l'avenir. Et je suis soulagé.
[youtube v= »HpsJ4o5C4Hg »] Où en est la science sur la vie après la mort ? » Pour voir nos futures vidéos, abonnez-vous à la chaine. Pour découvrir la 2ème partie Réalisation Valérie Seguin et Dominic Bachy Présentation Aurélie Godefroy – Narration François-Eric Gendron Ce film présente les études scientifiques et les différents phénomènes observés autour de la mort EMI, décorporations, contacts avec les défunts, visions des mourants, … et réunit pour la première fois un grand nombre de scientifiques réputés sur ce sujet Le Pr. Steven Laureys, plusieurs médecins et neurologues Mario Beauregard, Thierry Janssen, Raymond Moody, François Lallier, Pim Van Lommel, Jean-Jacques Charbonier, Constance Yver-Elleaume, Olivier Chambon, etc. Des biologistes et des physiciens Sylvie Dethiollaz, Philippe Guillemant et Trinh Xuan Thuan. Mais aussi des personnalités notamment l’écrivain Didier van Cauwelaert. Quelles sont leurs conclusions? [youtube v= »2QukbCfT_Uc »] Aidez nous à finir sa réalisation et pour voir nos futures vidéos, abonnez-vous à notre chaine Youtube Lien vers le film ET SI LA MORT N’EXISTAIT PAS Partie 1 Pitch de ce 2ème film Si la mort n’existe pas, cela signifierait qu’une partie de nous, notre conscience, notre âme, repartirait dans l’au-delà ! Nous irons à la rencontre d’experts scientifiques, chercheurs spirituels, etc. qui essaient de comprendre ce qu’est l’âme, comment elle peut être source de sens et de joie intérieure, et comment mieux appréhender le passage » vers cet autre monde et limiter l’angoisse de la mort. Pour suivre nos actualités sur FACEBOOK SE FAIRE CONNAÎTRE La Presse Galactique est heureuse de rendre son réseau disponible à tous ceux et celles qui désirent faire connaître leurs aptitudes, leurs dons, leurs réalisations et leurs projets. Le nouveau monde n’est pas quelque chose qui doit venir un jour; le nouveau monde c’est nous qui nous exprimons à travers notre vraie nature, en toute simplicité et authenticité. Voilà enfin une tribune libre pour nous propulser et mettre en action aujourd’hui le service que nous sommes venus rendre sur cette planète. 375
Sila mort n'existait pas, ce serait mortel ! - Une citation de Gaëtan Faucer. Citation Célèbre. Citations et proverbes › Citations d'internautes › Gaëtan Faucer › Si la mort n'existait pas, ce serait mortel ! Pensée de Gaëtan Faucer sur Mort. Une citation au hasard ? >> Si la mort n'existait pas, ce serait mortel ! 1. Citation d'internaute. Gaëtan Faucer. Auteur, Belgique Vous
Siècle des Lumières. Les suite et fin Les commentaires sont allégés, les coupes signalées … Retrouvez l’intégralité dans nos Chroniques de l’Histoire en citations. Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. »1024 VOLTAIRE 1694-1778, Épîtres Déiste fervent, il s’oppose aux encyclopédistes athées Diderot, d’Holbach. Il croit à l’éternel géomètre », l’ architecte du monde » L’univers m’embarrasse et je ne puis songer / Que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger. » Il trouve par ailleurs une grande utilité à Dieu qui fonde la morale … Mais il s’en prend à la religion qui crée l’intolérance … S’il n’y avait en Angleterre qu’une religion, le despotisme serait à craindre ; s’il y en avait deux, elles se couperaient la gorge ; mais il y en a trente, et elles vivent en paix et heureuses. »1025 VOLTAIRE 1694-1778, Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises 1734 L’auteur admire le régime anglais, qu’il eut tout loisir d’étudier, en trois ans d’exil. Il expose les leçons que la France peut en tirer en maints domaines religion, économie, politique. Il en a coûté sans doute pour établir la liberté en Angleterre ; c’est dans des mers de sang qu’on a noyé l’idole du pouvoir despotique ; mais les Anglais ne croient pas avoir acheté trop cher leurs lois. »1026 VOLTAIRE 1694-1778, Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises 1734 … Ces Lettres philosophiques de 1734 – première bombe lancée contre l’Ancien Régime », selon l’historien Gustave Lanson – sont publiées sans autorisation. L’imprimeur est aussitôt embastillé, le livre condamné par le Parlement à être brûlé, comme propre à inspirer le libertinage le plus dangereux pour la religion et la société civile » … Les Français ne sont pas faits pour la liberté ils en abuseraient. »1027 VOLTAIRE 1694-1778, Faits singuliers de l’histoire de France Ce n’est pas seulement un trait d’humour. Malgré son amour de l’humanité, il se méfie de la populace » Il me paraît nécessaire qu’il y ait des gueux ignorants… » … Et dans son Dictionnaire philosophique Distingue toujours les honnêtes gens qui pensent, de la populace qui n’est point faite pour penser. » Le peuple ressemble à des bœufs, à qui il faut un aiguillon, un joug, et du foin. »1028 VOLTAIRE 1694-1778, Correspondance, 17 avril 1765 Courtisé en tout temps par les démagogues … divinisé par la Révolution, le peuple est souvent assimilé à la populace et ouvertement méprisé par le mondain Voltaire … Dans la même veine et la même source, lettre du 19 mars 1766 Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas instruit ; il n’est pas digne de l’être. » Les mortels sont égaux, ce n’est pas la naissanceC’est la seule vertu qui fait la différence. »1029 VOLTAIRE 1694-1778, Mahomet ou Le Fanatisme 1741 Ces deux vers seront la citation reine de la Révolution » Mona Ozouf … On met volontiers Voltaire en slogans, prenant de-ci de-là dans des tragédies aujourd’hui oubliées, quelques vers sonores comme des médailles … On ne citerait pas ainsi Montesquieu ou Rousseau, auteurs de systèmes plus cohérents sur le fond, et pesants dans leur forme. Il faut bien quelquefois se battre contre ses voisins, mais il ne faut pas brûler ses compatriotes pour des arguments. »1030 VOLTAIRE 1694-1778, Lettre à Gallitzin, 19 juin 1773 La grande ennemie de la civilisation est la guerre, boucherie héroïque » qui détruit le vainqueur comme le vaincu, mais il y a pire encore, c’est l’intolérance, la pire erreur politique aux yeux de Voltaire. Sous sa forme religieuse, elle fait encore trop de victimes en France, au siècle dit des Lumières. Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »1031 VOLTAIRE 1694-1778, citation apocryphe Il semble paradoxal de finir sur une citation non sourcée », phrase sans doute jamais écrite, peut-être dite. L’œuvre immense et protéiforme de cet auteur philosophe est si riche en bons et beaux mots ! Mais elle reflète l’homme, sa pensée, sa vie et même son style. D’où la fortune historique et somme toute méritée de cette citation apocryphe.
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et si la mort n existait pas