AudĂ©but de l'Ăšre viking, nous commençons Ă voir que les maisons deviennent plus grandes et plus larges qu'Ă l'Ăąge du fer, et la longue maison viking en est un bon exemple. Maison longue Viking Ă Hobro au Fyrkat Vikingecenter. Les maisons ont Ă©tĂ© construites en utilisant du bois de chĂȘnes de l'Ă©poque viking.
. . . . . Grue cendrĂ©e . . . . . Grus grus Ă l'orĂ©e d'un bois polonais. Tadjikistan 1994, essais dÂŽimpression, Faune prĂ©historique, Dinosaure. Diatryma. Russie, 1982, grue, en bloc de 4. Bloc philatĂ©lique finlandais sur les grues. 14-37 ap. Pilier exhumĂ© en 1711 sous le chĆur de Notre-Dame de Paris. Tarvus Trigaranus taureau aux trois grues. Sur ce chapiteau de St-Benoit-sur-Loire deux grues protĂ©geant de leurs pattes un Irminsul et, au centre, deux grues qui boivent dans un calice⊠Le tout a la forme d'un lys. Affiche du film Les vols de grues traduit on ne sait pourquoi Quand passent les cigognes. Les grues cendrĂ©es en train de migrer notamment par le couloir ouest qui passe par le Bas-Berry et l'ouest du Limousin. La Grue cendrĂ©e Grus grus appartient Ă l'un des ordres d'oiseaux les plus anciens apparu il y a 60 millions d'annĂ©es, les gruiformes. La Grue cendrĂ©e est le seul reprĂ©sentant de la famille des grues Gruidae en Europe centrale et du Nord. Les grues sont de grande taille, quoi quâinfĂ©rieure Ă celles de leurs ancĂȘtres. Le Diatryma, en Europe, est un Ă©norme oiseau coureur, incapable de voler, dotĂ© d'un fort bec crochu trahissant un rĂ©gime alimentaire carnivore[1]. A cĂŽtĂ© de ces oiseaux gigantesques apparaissent des gruiformes plus Ă©lancĂ©s, au bec droit, qui habitent les milieux humides, entre terre et eau. Il y a 23 millions d'annĂ©es, les genres Geranopsis et Paleogrus vivaient en France et en Grande-Bretagne[2]. Les fossiles les plus anciens connus du genre Grus, auquel appartient la grue cendrĂ©e, datent du plĂ©istocĂšne entre â 2 millions d'annĂ©es et â 100 000 ans en Europe[3]. Les Grues cendrĂ©es habitent en Ă©tĂ© dans les fondriĂšres, les landes de bruyĂšres humides et les marais d'eau douce peu profonds, ainsi que dans les forĂȘts marĂ©cageuses. On les retrouve du Danemark Ă la SibĂ©rie orientale, mais aussi quelques zones de l'Asie Turquie et Himalaya. En hiver, elles hivernent du sud de l'Espagne Ă la Chine, en Afrique du Nord ou Orientale, au Moyen-Orient et en Inde. Elles vivent dans les campagnes ouvertes, prĂšs des lacs et des marais, ou plus loin dans les zones cultivĂ©es. 100 000 individus hivernent en France[4]. A l'automne et au printemps les Grues cendrĂ©es migrent. Environ individus transitent par la France, celles qui nichent essentiellement en SuĂšde, Finlande, Allemagne du Nord et Pologne[5]. La chasse et la destruction des sites de nidification assĂšchement des zones humides ont suffit Ă Ă©liminer entre 1880 et 1965 les populations nicheuses de toute la moitiĂ© sud de l'Europe dont la France[6]. Les Grues cendrĂ©es, grĂące Ă la protection dont elles sont l'objet, ne sont plus menacĂ©es d'extinction. Inscrites aux annexes I et II de la Cites Convention sur le commerce international des espĂšces menacĂ©es d'extinction, les grues sont Ă©galement protĂ©gĂ©es par la Convention sur la conservation des espĂšces migratrices, par la Convention de Berne et par les lĂ©gislations nationales dans la plupart de leurs aires de rĂ©partition[7]. Chez nous le braconnier risque six mois de prison ferme et 4500 ⏠d'amende. En Grande-Bretagne, l'espĂšce Ă©teinte depuis le XVIIe siĂšcle, compte maintenant une petite population de grues qui nichent de nouveau dans les Norfolk Broads. Il en est de mĂȘme en Ecosse. Leur nombre a fortement augmentĂ© au cours des derniĂšres dĂ©cennies, mais de nouveaux dangers les menacent. Un exemple l'impact des Ă©oliennes sur cette espĂšce est mal connu. Cette espĂšce dĂ©crit de larges contournements Ă l'approche d'un parc Ă©olien en fonctionnement. La grue a une place privilĂ©giĂ©e dans diffĂ©rentes cultures. Depuis la prĂ©histoire, la Grue est un oiseau sacrĂ© pour les peuples de la MĂ©diterranĂ©e. A Val Camonica, par exemple, il existe dans le rocher des sculptures qui semblent remonter aux environs de l'Age du Bronze[8]. Le retour cyclique des grues est un symbole de rĂ©gĂ©nĂ©ration. Leur vol de haute altitude, en forme de Y ou de V, et leurs grou-grou les rattachent au culte hyperborĂ©en en qualitĂ© de messagĂšres volant vers lâautre monde situĂ© par derriĂšre le vent du Nord[9]. Existe t'il une connexion entre les images d'oiseaux aquatiques, souvent reprĂ©sentĂ©es avec le labyrinthe dans les gravures du Valcamonica, le mythe grec de ThĂ©sĂ©e et du labyrinthe, et surtout la danse Geranos danse de la grue que ThĂ©sĂ©e exĂ©cute face Ă l'autel d'Apollon ? L'oiseau aquatique associĂ© au labyrinthe au Valcamonica est un symbole de fertilitĂ© masculine[10]. La grue est aussi un symbole de curiositĂ©, comme le hĂ©ron qui fourre son bec cornĂ© partout. Son nom de Grue lui vient de lâonomatopĂ©e Grou-Gruou qui est son cri. Elle vit trente Ă quarante ans et elle est monogame et fidĂšle ces deux traits Ă©tant trĂšs humains, ceci nâa pu que la rendre sympathique Ă nos ancĂȘtres[11]. Dans nos traditions, son habitat est situĂ© pendant la belle saison depuis lâAtlantide borĂ©enne ou Grands Marais frisons â oĂč elle est Delphis, lâoiseau du marais â jusquâĂ la SibĂ©rie, zone quâelle quitta probablement vers av. aprĂšs la Grande Catastrophe, montrant aux hommes dĂ©semparĂ©s par le gel et lâobscuritĂ© soudaine, la route de la grande dispersion = DĂ©luges et Origine Polaire des Indo-EuropĂ©ens. Volant un peu au dessus des brumes de sol, la grue suit le pĂąle soleil voilĂ© de cendres volcaniques vers le Sud oĂč elle estive, de lâEspagne mĂ©ridionale jusquâau Nord de lâAfrique et au Soudan. Depuis, et chaque annĂ©e, des centaines de milliers traversent lâEurope, principalement lâAllemagne et la France, sur km[12]. Son aspect dâIrminsul volant quâelle indique dans sa migration estivale quand elle accompagne Apollon au couchant Occident en fait pour les Indo-EuropĂ©ens un symbole solaire qui est restĂ© chez les Indo-Iraniens, mais ethnicisĂ© en Aigle. La racine consonnentale prĂ© indo-europĂ©enne GRN se retrouve aussi â et ce nâest pas Ă©tonnant â dans Grannos Soleil, et dans son nom gaulois garanos[13]. La grue ne fait pas partie de la faune du Physiologos grec ni de ses traductions. La grue est trĂšs prĂ©sente dans les contes et traditions populaires en Europe et en ExtrĂȘme-Orient[14]. Dans le film soviĂ©tique de MikhaĂŻl Kalatozov, rĂ©alisĂ© en 1957, Quand passent les cigognes, la traduction est mauvaise il s'agit de vols de grues. Il n'y a pas de cigognes en Russie, mais environ grues cendrĂ©es. . . . . . Vols migratoires en V des grues cendrĂ©es au dessus du Berry. . . . . . . . . . . DESCRIPTION[] . CaractĂ©ristiques[] . Grus grus dans un milieu humide. La Grue cendrĂ©e est comme tous les membres du genre Grus un grand ciconiiforme avec de longues jambes et un long cou. Elle mesure de 100 Ă 130 cm, pour une envergure de 180 Ă 240 cm et un poids de 3 Ă 7 kg. Comme son nom l'indique, elle est principalement grise ardoise avec une bande blanche verticale le long du cou, tandis qu'une touffe de plumes noires garnit sa queue. Elle porte sur le crĂąne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature. Le jeune est brun jaunĂątre. Tous les deux ans, avant la migration, la Grue cendrĂ©e adulte subit une mue complĂšte, jusqu'Ă ce que les nouvelles plumes poussent. Les oiseaux presque blancs et trĂšs sombres sont rares. La queue est noire. Les sexes sont extĂ©rieurement difficiles Ă distinguer. Cependant, les mĂąles sont en moyenne lĂ©gĂšrement plus grand que les femelles, pesant cinq Ă sept kilogrammes au lieu de cinq Ă six. Les oiseaux adultes muent en cycle de trois Ă quatre ans. . . . . . Vol[] . Grues de SibĂ©rie en vol. Environ 120 Grues cendrĂ©es Grus grus au-dessus de Nogaro ouest du Gers un jeudi 6 mars 2003, dans un beau ciel bleu[15]. Les grues volent cou et pattes tendus, et en vol migratoire souvent en grands groupes, et en formation ligne, Y, V. Le groupe est alors guidĂ© par un individu qui une fois fatiguĂ© prend place Ă l'arriĂšre. Les permutations sont assez frĂ©quentes. Les grues peuvent voler trĂšs haut. Leur vol est lent et puissant. Les grues cendrĂ©es comme les cigognes ont l'habitude d'utiliser les ascendances thermiques pour s'Ă©lever en planant et migrer en se dĂ©plaçant d'un thermique Ă l'autre en Ă©vitant le vol battu. Ainsi, elles planent et Ă©conomisent leur Ă©nergie. Le vol battu est utilisĂ© en cas de mauvais temps, de vol de nuit ou au-dessus de la mer. Les grues parcourent de grandes distances, jusqu'Ă kilomĂštres sans escale. Mais de plus courtes Ă©tapes journaliĂšres de dix jusqu'Ă 100 km sont la rĂšgle. Le vol se termine gĂ©nĂ©ralement avec le crĂ©puscule. Le dĂ©part a toujours lieu aprĂšs le lever du soleil, surtout en fĂ©vrier. En vol, elles atteignent une vitesse moyenne de 45 Ă 65 km/h. Tous les auteurs notent le vol en formation, sous la conduite dâun chef, qui est relayĂ© pĂ©riodiquement. Le Compendium affirme dâaprĂšs Aristote quâelles ont un roi. Le fait que le chef rĂ©intĂšgre son rang au sein de la troupe est pour Neckam une leçon dâhumilitĂ© pour ceux qui sont Ă©levĂ©s en dignitĂ© pour un temps[16]. . . . . . Cris[] . Des grues font leur grou-grou. De tout temps, la migration des Grues cendrĂ©es a rythmĂ© les saisons des hommes. Leurs grou-grou caractĂ©ristiques annoncent leur arrivĂ©e. En vol, les grues cendrĂ©es crient, la plupart du temps, environ toutes les 10 Ă 15 secondes. Le chant, ce grou-grou sonore, s'entend jusqu'Ă quatre kilomĂštres. C'est une particularitĂ© anatomique du brĂ©chet de la grue qui explique son exceptionnelle puissance. Les grues lancent deux sortes d'appels l'un en vol, l'autre en cas d'alerte. On les entend de loin. S'y ajoutent des sons lorsqu'elles sont excitĂ©es le plus souvent pendant la pĂ©riode de reproduction. Un autre cri est le cri d'avertissement en cas de danger souvent par plusieurs oiseaux. Le mĂąle Ă©met un son plus fort et celui des femelles est plus aigu. Il est souvent entendu dans toute l'aire de reproduction et mĂȘme sur de longues distances. Comme sa vue est limitĂ© le signal doit ĂȘtre clair. Les poussins gazouillent doucement. Quand ils sont est excitĂ©s, ils Ă©mettent un fort, sifflement. Les jeunes mĂąles lancent des appels composĂ©s de sons vifs. . . . . . . . . . . DISTRIBUTION ET HABITAT[] . Zone de distribution[] . En Eurasie[] . Les grues cendrĂ©es sont trĂšs prĂ©sentes en ExtrĂȘme-Orient et l'objet d'un vĂ©ritable culte. Les aires de reproduction de la grue sont dans le nord l'Europe et le nord de l'Asie. La disparition de beaucoup de zones humides au XXe siĂšcle, la collecte des Ćufs, la chasse, le braconnage et les sĂ©cheresses font que les grues se reproduisent Ă partir de 300 km Ă 400 km plus au nord. Il y a seulement quelques dĂ©cennies les grues cendrĂ©es vivaient en GĂ©orgie, ArmĂ©nie, au sud de l'Ukraine, sur la rive nord-est de la mer d'Aral, en Angleterre, en France, Italie et Pays-Bas, sans oublier la Roumanie, la Yougoslavie, l'Albanie, la Bulgarie, la GrĂšce et mĂȘme dans le Cachemire et le nord de l'Inde. En Europe centrale, on les retrouve en Pologne, en RĂ©publique tchĂšque, ainsi que dans le nord et l'est de l'Allemagne. En Turquie et autour de l'Himalaya les populations sont stables. Dans le nord-est de la Chine elles diminuent du fait de surpopulation et de la pollution. . . . . . En France[] . Quelques unes des grues du Lac de Der. Le nombre de Grus grus qui hivernent en France ne cesse d'augmenter. La Champagne humide, du fait de ses lacs qui sont Ă l'origine de vastes rĂ©servoirs destinĂ©s Ă permettre la rĂ©gulation du dĂ©bit de la Seine, voie depuis 1976 des bandes de plus en plus importantes de grues y passer l'hiver. Du fait des individus, pour Ă©viter les problĂšmes avec les agriculteurs locaux, la Ligue française pour la protection des oiseaux Champagne-Ardennes cultivent plusieurs dizaines d'hectares dans la rĂ©gion du lac du Der au profit des grues cendrĂ©es. Ailleurs en France, la rĂ©gion principale d'hivernage est l'Aquitaine. Les sites de la RĂ©serve d'Arjuzanx 20 Ă du Marais dâOrx, et de Captieux abritent une grande partie des individus hivernant. Le Centre de la France NiĂšvre, Cher, Indre, Allier... accueillent un nombre croissant d'hivernants[17]. Un exemple, un nombre croissant de grues cendrĂ©es â entre et â passent l'hiver en Brenne. Pendant la pĂ©riode de NoĂ«l 2014, on a observĂ© plus de grues sur le secteur de l'Ă©tang de la Mer rouge. Un tel rassemblement ne s'Ă©tait jamais produit[18]. En France dĂ©sormais, plus de grues sont notĂ©es Ă la mi-janvier[19]. . . . . . . . . . . LES COULOIRS MIGRATOIRES[] . Couloirs migratoires des Grues cendrĂ©es[20]. Cuba Bf 165. Hong Kong 2001. Grue cendrĂ©e. Un Ă deux jours avant le dĂ©but du dĂ©part les grues sont agitĂ©es. Elles crient et dansent beaucoup, et survolent nerveusement le soir leurs lieux de couchage. Si les vents sont bons, la nourriture s'Ă©puise et les tempĂ©ratures baissent.... elles partent. La migration des grues pour hivernage se compose de familles et de groupes venant de centaines de sites de reproduction en Ă©tĂ© qui se rejoignent et volent vers le sud. En Europe, il existe plusieurs voies de migration qui sont empruntĂ©es depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle. La route migratoire de l'Europe occidentale passe par le centre-ouest de la France, une autre par la Hongrie, plusieurs autres par les rives de la Mer Noire. Au printemps il y a quelques dĂ©cennies arrivaient en mars les grues dans les zones de reproduction de l'Europe centrale, ils reviennent aujourd'hui dĂšs fĂ©vrier. L'hivernage est plus court du fait du rĂ©chauffement climatique et plus proche. La dĂ©tĂ©rioration de leurs habitats traditionnels dans les pays nord-africains surpeuplĂ©s et peu soucieux de la pollution et surtout de la protection de la faune fait que seules quelques milliers de grues se rendent au Maghreb pour passer l'hiver. L'Espagne reste le principal site d'hivernage des grues cendrĂ©es transitant par la France avec environ individus[21]. Dans les aires d'hivernage des groupes vivent sur un territoire particulier et dĂ©fendent contre leurs congĂ©nĂšres. Les grues cendrĂ©es mangent et se reposent. Mais dĂšs janvier et dĂ©cembre, les jours sont pleinement utilisĂ©es. . . . . . Le couloir de migration de l'Europe occidentale[] . Environ individus transitent par la France. Parfois les grues survolent les bouchures et les fermes du Boischaut Berry-Touraine. Mais en gĂ©nĂ©ral ils tournoient autour des fermes juste sous la couverture nuageuse. Par contre par beau temps elles filent direction nord-est. De la Scandinavie, d'Allemagne, de Pologne et d'Estonie convergent des centaines de milliers de grues vers des lieux de rassemblement, oĂč des troupes fortes de 10 000 oiseaux sĂ©journent plusieurs semaines. Ces lieux, frĂ©quentĂ©s d'annĂ©e en annĂ©e depuis des temps immĂ©moriaux, sont situĂ©s autour de la mer Baltique. Il s'agit de l'Ăźle d'Ăland, au sud-est de la SuĂšde, de la baie de Mataslu, en Estonie, de la vallĂ©e de l'Oder, en Pologne, de l'Ăźle de RĂŒgen, au nord de l'ancienne et du lac de MĂŒrlitz, dans le Mecklembourg[22]. AprĂšs ils partent vers la rĂ©gion du Rhin, puis la Lorraine. Leur route de migration fonctionne en diagonale Ă travers la France. Les grues survolent la Champagne Humide, la Sologne, la Brenne, et les Landes. Depuis plus d'une dĂ©cennie, grues hivernent en France. La plupart continuent Ă gagner la province de Navarre et l'Est du Pays Basque en traversant les PyrĂ©nĂ©es atlantiques avant les grands froids. Dans le nord de l' Espagne elles hivernent seulement dans quelques endroits, notamment la Reserva natural dirigida de la Laguna de Gallocanta, entre les provinces de Saragosse et Teruel. Les aires d'hivernage traditionnelles sont l'EstrĂ©madure et l'Andalousie grues. Le nombre de grues traversant la France ou s'y installant pour l'hiver est passĂ© de au dĂ©but des annĂ©es 1980, Ă plus de oiseaux en 1990, Ă environ grues en 2001. De nos jours individus transitent par la France. Ce couloir de migration de l'Europe occidentale pouvait les amener Ă faire km, mais cela devient peu frĂ©quent. . . . . . Quelques unes des grues cendrĂ©es prĂ©sentes en novembre sur les Ă©tangs du de la Brenne. . . . . . La voie de migration hongroise[] . Grue CendrĂ©e - Grus Grus Entier Postal + Cachet spĂ©cial - Roumanie. Bulgarie. Yvert et T. Bloc n° 161. Faune. Oiseaux. Grue cendrĂ©e. Protection de lÂŽenvironnement. Les populations de l'est des pays baltes, de la BiĂ©lorussie et de la Pologne et de l'Ukraine et de l'ouest de la Russie migrent Ă travers les forĂȘts des Carpates. On les retrouve dans l'est de la Hongrie et en Roumanie. A partir de mi-octobre/dĂ©but novembre, les grands vols se concentrent se divisent entre un Ă l'est et l'autre Ă l'ouest voie de migration mĂ©diterranĂ©enne. Sur le dernier tronçon sont traversĂ©es la cĂŽte adriatique de l'Albanie, la Sicile et la Calabre pour arriver en Tunisie. Parfois les grues cendrĂ©es hivernent sur ââles Ăźles Ăoliennes et la Sardaigne. Pendant l'hivernage grues cendrĂ©es sont dĂ©nombrĂ©es en Tunisie, oĂč elles sont systĂ©matiquement braconnĂ©es, comme les perdrix, liĂšvres, outardes, oies cendrĂ©es, et mĂȘme les chardonnerets[23]. Heureusement, au niveau de la voie est, une partie des oiseaux hiverne en IsraĂ«l. et Ă Chypre. Le reste part hĂ©las en Egypte, en Afrique orientale, ou Ă Chypre[24]. Le nombre total d'oiseaux prenant la voie hongroise est estimĂ©e Ă Ă mais il est en diminution. Ce couloir de migration des grues cendrĂ©es peut les amener Ă faire km. . . . . . D'autres voies de migration[] . Les Grus grus hivernent en Chine oĂč elles cĂŽtoient d'autres grues, dont les Grus nigricollis. Des groupes de grues cendrĂ©es des zones de reproduction de Russie, du BĂ©larus, d'Ukraine, du Nord de la SibĂ©rie et du Kazakhstan partent sur des routes migratoires multiples dans des directions du sud, du sud-ouest et sud-est. Certains survolent le cours de la Volga, vont en Iran, d'autres au Pakistan et en Inde, en contournant les grandes montagnes de l'Asie centrale, mĂȘme si des grues cendrĂ©es ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es Ă prĂšs de mĂštres au-dessus de lâHimalaya ! Il y a aussi une voie de migration du centre de la SibĂ©rie vers la Mongolie et l'ouest de la Chine. Enfin, une voie de migration des populations d'ExtrĂȘme-Orient vers les plaines du nord de la Chine vers les zones d'hivernage en Chine du sud. De petits groupes hivernent en CorĂ©e et au Vietnam. . . . . . . . . . . ALIMENTATION[] . Les Grues CendrĂ©es mangent entre autres des serpents, des rongeurs, des insectes et leurs larves. La journĂ©e d'une grue cendrĂ©e est en grande partie occupĂ©e par la recherche de nourriture. Car cet oiseau, l'un des plus grands de la faune europĂ©enne, ne choisit, pour l'essentiel, que des aliments de petite taille, d'origines vĂ©gĂ©tales et animales. La grue est avant tout vĂ©gĂ©tarienne, mais complĂ©tĂ© par de petits mammifĂšres rongeurs, des serpents et reptiles, des petits poissons, grenouilles, escargots, vers, insectes et leurs larves[25]. Elle apprĂ©cie beaucoup les cĂ©rĂ©ales, dont elle consomme soit les grains tombĂ©s Ă terre aprĂšs la moisson, soit les jeunes pousses au moment de la germination. Dans les prĂ©s, les grues se dĂ©lectent de graminĂ©es, de lĂ©gumineuses trĂšfle, luzerne et de crucifĂšres chou. En Espagne, leur rĂ©gime s'enrichit de glands et d'olives, gobĂ©s Ă terre [26]. . . . . . . . . . . REPRODUCTION[] . Lieux de reproduction et des aires de nidification[] . Grue cendrĂ©e, Bory Tucholskie National Park. Nid de grue cendrĂ©e. La grue cendrĂ©e, pour Makatsch, se reproduit pour la premiĂšre fois Ă l'Ăąge de trois Ă cinq ans, mais peut parfois le faire Ă l'Ăąge de deux ans, selon les Russes Dementiev et Gladkov. Les couples choisissent pour se reproduire un endroit capable de fournir une quantitĂ© suffisante de nourriture, la paix et la sĂ©curitĂ©, gĂ©nĂ©ralement des zones humides de plaine, les tourbiĂšres, les forĂȘts marĂ©cageuses, et les prairies humides. Si la nourriture manque ils parcourent les prĂ©s, les champs, les orĂ©es des bois, les haies et les rives des cours d'eau. Selon les Russes Dementiev et Gladkov, ils se nourrissent sur 50 Ă 400 ha. Les grues sont des oiseaux qui nichent au sol. La construction du nid dure trois semaines, mais, souvent, le couple restaure un ancien nid sur un Ăźlot ou cachĂ© dans une roseliĂšre. MĂąle et femelle concourent Ă son Ă©dification, ramassant des tiges de roseaux, des feuilles et des herbes, qu'ils projettent derriĂšre eux pour les entasser. Le nid mesure de 70 cm Ă 1 m de diamĂštre et de 20 Ă 60 cm de hauteur. Les couples, formĂ©s au cours de l'hivernage, se reproduisent en Europe centrale trois Ă six semaines aprĂšs leur arrivĂ©e sur les sites de nidification, en mars ou en avril, quelquefois en mai. L'Ă©closerie est le centre de leur repaire. D'aprĂšs l'Allemand H. Sieber, des densitĂ©s de 3 Ă 5 couples pour 40 ha peuvent ĂȘtre atteintes dans des conditions favorables. Les plans d'eau peuvent ĂȘtre infĂ©rieure Ă un hectare, mais d'une profondeur de 30 Ă 60 cm. Les grues nidifient principalement dans des Ăźlot. Ce genre de site leur offre une protection contre certains prĂ©dateurs. . . . . . Les danses des grues[] . Danses des grues. Les grues cendrĂ©es peuvent danser tout au long de l'annĂ©e, bien que leurs Ă©tonnants ballets soient plus frĂ©quents au printemps. Ces manifestations d'excitation peuvent ĂȘtre le fait d'oiseaux isolĂ©s, de couples ou de groupes. Les grues manifestent surtout par des dĂ©monstrations spectaculaires leur humeur nuptiale. Marchant avec raideur, le bec et le cou tendus, le mĂąle suit sa compagne pendant des heures, sans cesser de pousser des cris sonores. Enfin, la femelle marque son assentiment en s'arrĂȘtant, ailes ouvertes. AussitĂŽt, le mĂąle bondit sur le dos de sa partenaire, replie les pattes et dĂ©ploie ses ailes pour maintenir son Ă©quilibre. L'accouplement est bref, de 4 Ă 5 secondes. Puis le mĂąle saute Ă terre par-dessus sa compagne et effectue quelques rapides enjambĂ©es. Enfin, tous deux secouent leur plumage et se livrent Ă une toilette rituelle[27]. . . . . . Les Ćufs[] . Les Ćufs de grues cendrĂ©es. Les grues cendrĂ©es pondent habituellement de mars Ă la mi-avril deux Ćufs Ă des intervalles de deux Ă trois jours. Ceux-ci ont une longue forme ovale. La couleur est brun clair avec un penchant pour le lichen vert, rougeĂątre et brun rougeĂątre, des taches brunes sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©parties irrĂ©guliĂšrement. Leur taille varie de 57 Ă 66 mm de largeur et entre 88 mm et 110 mm de longueur. Le poids est en moyenne de 185 g. Le nid est couvĂ© plus de 29 jours par les deux partenaires. Au moment de l'Ă©closion, les parents apportent souvent du matĂ©riel vĂ©gĂ©tal au nid. Dans 20 Ă 30 % des cas l'aire de nidification se dessĂšche pendant la phase d'Ă©levage ou des prĂ©dateurs les dĂ©truisent. . . . . . Croissance des jeunes grues[] . Jeune grue cendrĂ©e. La Grue cendrĂ©e niche Ă nouveau en Ăcosse. Les poussins de grues sont nidifuges, c'est-Ă -dire qu'ils quittent le nid trĂšs tĂŽt pour suivre leurs parents, et se montrent tout de suite trĂšs actifs. VĂȘtus de leur duvet roussĂątre et fourni, qu'ils portent dĂšs l'Ă©closion, les petits savent courir, nager, se faufiler entre les herbes et se tapir en cas de danger. Au cours des trois premiers jours de leur existence, leur poids passe vite de 120 g Ă 150 g. Ils sont nourris par les adultes, bec Ă bec. Mais, bientĂŽt, ils apprennent Ă rechercher seuls leur nourriture, arrachant de menus fragments de plantes, picorant des graines ou encore gobant des larves et des insectes. La famille parcoure les bois, les champs ou les prairies, mais revient toujours dormir au nid. Toutefois si le niveau d'eau y baisse un nid de sommeil est construit dans un endroit appropriĂ©. Pendant les trois premiĂšres semaines, les pattes des poussins s'allongent proportionnellement plus vite que leurs ailes, puis le rythme s'inverse. AprĂšs dix semaines, les jeunes sont capables de voler et presque aussi grand que les oiseaux adultes, juste Ă temps pour accompagner leurs parents lors de la migration d'automne, la premiĂšre de leur vie. L'espĂ©rance de vie en captivitĂ© est de 40 ans. Elle est beaucoup plus faible chez les animaux sauvages. . . . . . Comportement[] . Ce couple de grue protĂšge le premier Ćuf de cette espĂšce pondu sur le territoire britannique depuis 400 ans. La grue cendrĂ©e fait preuve d'un grĂ©garisme affirmĂ© pendant la plus grande partie de l'annĂ©e, soit pendant environ huit mois sur douze. Pendant l'Ă©tĂ©, les couples reproducteurs vivent seuls dans leur territoire, tandis que les non-Ă©leveurs se rĂ©unissent en groupes. La plus grande partie de l'annĂ©e les grues vivent en communautĂ©. Au printemps et Ă l'automne, elles forment des colonies jusqu'Ă plusieurs milliers d'oiseaux. Les maximas d'activitĂ© sont en fin de matinĂ©e ou en dĂ©but d'aprĂšs-midi. Pour dĂ©fendre leur territoire contre les intrus, la grue menace d'abord l'ennemi, puis l'attaque, s'il ne peut pas ĂȘtre intimidĂ©. Ce qui est gĂ©nĂ©ralement la premiĂšre tĂąche du mĂąle, mais elle peut Ă©galement ĂȘtre effectuĂ©e par toute la famille. . . . . . Les groupes de non reproducteurs[] . Grues cendrĂ©es - RĂŒgen. Les non-reproducteurs retournent habituellement au moins la premiĂšre annĂ©e dans leur pays d'Ă©levage. LĂ , ils vont rester en petits ou grands groupes, sans hiĂ©rarchie. Ils sont normalement discrets et se cachent. Cela se traduit par des changements frĂ©quents d'habitat. Les petits groupes de non-Ă©leveurs explorent des zones auparavant inoccupĂ©es et sont l'avant-garde pour les nouvelles colonies. Cela permet la colonisation de nouveaux territoires, l'augmentation de la population et Ă©vite la consanguinitĂ©. AprĂšs avoir aussi cherchĂ© d'avril Ă juillet des prairies et des pĂąturages pour la nourriture, ils sont concentrent Ă la fin de juillet Ă dĂ©but aoĂ»t aux points de rassemblement, avant l'arrivĂ©e des couples reproducteurs et leurs petits. . . . . . Comportement envers les autres animaux[] . Grues cendrĂ©es en plein hivernage et chevreuils dans le Parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne. Le comportement des Grues cendrĂ©es avec les autres animaux est extrĂȘmement variĂ©. Les cerfs et les chevreuils ne perturbent gĂ©nĂ©ralement pas ces oiseaux. Les couples reproducteurs vont plus vite que les renards et les sangliers. Par contre les prĂ©dateurs des nids tels que les corneilles et autres corvidĂ©s prennent des Ćufs lorsque les grues quittent leurs nids. Les prĂ©dateurs dans les aires de reproduction posent de plus gros problĂšmes. Les rapaces sont rapidement dĂ©tectĂ©s par le groupe de grues et entraĂźnĂ©s aussi loin possible. Lors de l'attaque d un aigle le groupe de grues vole en direction des rapaces et en formation d'attaque et en lançant simultanĂ©ment des cris d'avertissement. Les aigles capturent gĂ©nĂ©ralement des grues malades ou faibles. Seuls les grands rapaces rĂ©ussissent Ă prendre des grues en bonne santĂ©. . . . . . EspĂšces et sous-espĂšces[] . Grues du Japon. La grue Grus grus a un ADN proche de la Grue blanche Grus americana liĂ©es. Ceux de la grue moine Grus monachus, de la grue Ă cou noir = Grus nigricollis, et de la grue du Japon Grus japonensis, ne sont guĂšre Ă©loignĂ©s. Dans le passĂ©, la Grus grus Ă©tait divisĂ©e en deux sous-espĂšces, l'occidentale et l'orientale. Cette derniĂšre est juste un peu plus petite et plus lĂ©gĂšre. Elle vit Ă l'est de l' Oural, juqu'Ă la Mongolie. Cette classification n'est plus utilisĂ©e, comme on ne peut pas dĂ©finir une ligne de dĂ©marcation claire. Les variations sont basĂ©es uniquement sur ââles diffĂ©rences dans le comportement et les couleurs au printemps. . . . . . . . . . . MENACES ET PROTECTION[] . Menaces[] Le prĂ©sident russe Vladimir Poutine volant en deltaplane en compagnie de grues dans le cadre d'un projet de sauvegarde de ces grands Ă©chassiers. La principale menace pour les grues c'est la destruction et la rĂ©duction des habitats. La perte des zones humides est associĂ©e Ă des systĂšmes de drainage, Ă des barrages, Ă l'urbanisation et aux feux de forĂȘt. Mais les cĂąbles Ă©lectriques aĂ©riens peuvent ĂȘtre dangereux et les Ă©oliennes les perturbent, comme toute la faune[28]. S'ajoutent Ă tout cela les chiens, la chasse, les feux d'artifice, les 4/4, ou certains agriculteurs qui polluent la nature, mĂȘme si beaucoup font un effort. La grue est protĂ©gĂ©e en Europe, en Russie, en Chine, en Inde et en Iran. Dans certains pays le long des routes migratoires il n'en n'est pas de mĂȘme, notamment en Afrique ou en Ukraine. Dans les pays d'Europe de l'Ouest des dispositions juridiques claires placent sous protection des habitats. En Russie c'est un combat plus difficile que mĂšne le gouvernement contre le braconnage. . . . . . Protection des grues cendrĂ©es[] . En Russie la protection de la faune est un objectif prioritaire, surtout depuis l'Ă©lection du PrĂ©sident Poutine. La International Crane Foundation lutte pour la protection des zones humides. Elle se charge de la propagation et la rĂ©introduction de toutes les espĂšces de grues en voie de disparition. Lors des rĂ©unions des informations sont Ă©changĂ©es et des stratĂ©gies de protection par des pays sont Ă©laborĂ©es. En particulier, la fourniture de maĂŻs aux grues pour aider les agriculteurs riverains de leurs habitats. La population totale va probablement augmenter malgrĂ© des problĂšmes dans de nombreuses rĂ©gions. Bien que la hausse est importante depuis 1990 dans la plupart des rĂ©gions en Europe, la population n'a pas encore atteint le stade avant la disparition. La zone de distribution dans le monde entier couvre, selon l'UICN environ kmÂČ. Le stock est en contraste Ă©tait en 2009 estimĂ© Ă environ Ă personnes, beaucoup plus en 2016. Par consĂ©quent, les grues cendrĂ©es ne sont plus une espĂšce menacĂ©e sauf dans dans quelques pays du fait de la misĂšre ou des mentalitĂ©s arriĂ©rĂ©es. . . . . . . . . . . LES GRUES DANS NOS TRADITIONS[] . La beautĂ© des grues et de leurs danses nuptiales spectaculaires ont autrefois fascinĂ© les gens. . . . . . Leur nom[] . Gravures oiseaux Europe - Grue cendrĂ©e. On peut signaler quelques analogies entre le sanscrit et les langues iraniennes, telles que le sanscrit karatu, karĂȘtu, grue numidienne de ka-\-rat, rĂȘt, sonare, et l'armĂ©nien chort, grue ; le sanscrit kurankara, grue indienne littĂ©ralement qui fait du bruit, et le persan kulank, kulang, kourde kolĂ©ng, grue; le sansccrit karkata, -atu, grue numidienne, aussi karkarĂȘtu, ou-rĂątu' c'est-Ă -dire dont la voix est rauque, hindi karkarĂą, et le persan kurkĂź, espĂšce de grue Cf. chaldĂ©en. kurkiĂą, syriaque kurkĂŽ, grue, arabe qarqarĂą, Ardea virgo; gĂ©orgien. qarqati, cigogne, fini, kurki, grue...[29]. En 1758, Carl von LinnĂ© appelle la grue Ardea grus. En allemand le nom Kranich vient Ă©tymologiquement des mots en ancien allemand Crane, Kranch et krye. Le mot anglais Crane est trĂšs proche. Il y a une rĂ©fĂ©rence au mot grec geranos et au latin Grus. A partir de ce mot italien Gru, viennent le français Grue et l'espagnol Grulla. La nourriture favorite de la grue c'est les canneberges. Ces fruits sont appelĂ©es cranberries en anglais. L'expression française pied de grue a donnĂ© le nom anglais pedegree. Elle vient de l'empreinte de la grue qui ressemble Ă une flĂšche formĂ©e de trois doigts de mĂȘme longueur soi les signes de filiation dans un arbre gĂ©nĂ©alogique. Le Novus Physiologus versifiĂ© ca. 1294 Ă©nonce une Ă©tymologie originale dĂ©rivĂ©e de congruus, du chant en commun de ces oiseaux[30]. . . . . . Mythologie et culte[] . Chez les Ăgyptiens et les Indo-EuropĂ©ens[] . Livre de glorifier le bienheureux et de faire qu'il descende dans la barque de RĂą avec sa suite. L'oiseau Benou est une grue de Numidie au plumage bariolĂ©, couronnĂ©e du soleil. MalgrĂ© ce qu'on lit souvent, cet oiseau n'est pas l'Ă©quivalent du PhĂ©nix des grecs, c'est le BĂą de RĂą. Dans la mythologie Ă©gyptienne, la grue est un benou, un oiseau reprĂ©sentant l'Ăąme de RĂą qui le prĂ©cĂšde dans la barque solaire. Comme RĂą, l'oiseau BĂ©nou est adorĂ© Ă HĂ©liopolis, oĂč on le trouve Ă©galement liĂ© Ă Atoum, le dieu du soleil couchant. Il est toutefois sacrifiĂ© comme offrande aux dieux, et considĂ©rĂ© comme un oiseau comestible. Chez les Indo-EuropĂ©ens la plus longue mĂ©moire a divinisĂ© la salvatrice Grue sacrĂ©e, celle qui guide lâexode des Atlantes polaires. Sa danse sautillante et le trajet labyrinthique de Mercure le Voyageur ont pu s'associer d'autant plus facilement que le mĂąle sautille Ă cĂŽtĂ© de la femelle, tantĂŽt Ă dextre, tantĂŽt Ă senestre, en battant des ailes et en perdant quelques plumes⊠dont on fait une couronne de Frigg HĂ©ra du Marais...[31]. . . . . . Chez les Grecs et les Romains[] . Deux dĂ©esses, assistĂ©es de HadĂšs-Pluton, sont sur un pied d'Ă©galitĂ© parfaite, toutes deux munies du sceptre de reine, DĂ©mĂ©ter et CorĂ©. La mĂšre de DĂ©meter est prĂ©sente aussi, voilĂ©e et avec une grue placĂ©e Ă cĂŽtĂ© d'elle, car en pĂ©riode de deuil. Toutes les deux sâappellent DĂ©mĂ©ter, la plus jeune aussi bien que l'aĂźnĂ©e. Combat d'un nain et d'une grue. CathĂ©drale d'Autun, SaĂŽne-et-Loire. Pygas, reine des PygmĂ©es, changĂ©e en grue. Dans la mythologie grecque la grue est Ă liĂ©e Ă Apollon, le dieu du soleil. Parfois ils apparaissent en tant que moyen de transport, comme quand Apollon retourne en GrĂšce, portĂ© par des oies, aprĂšs avoir Ă©tĂ© en Thrace[32]. La grue est aussi liĂ©e Ă DĂ©mĂ©ter, la dĂ©esse de la terre et de la fertilitĂ©, et Ă Hermes du fait affectĂ© la venue du printemps et la lumiĂšre. Les pandits prĂȘtres en GrĂšce Ă©tudient les formations en vol des grues. Elles sont considĂ©rĂ©es comme un symbole de vigilance et de prudence. La grue est lâattribut de Demeter qui cherche sa fille PersĂ©phone âla mort de PersĂ©eâ sous terre â car la Terre est gaste pendant lâhiver⊠comme aprĂšs la submersion...[33]. Selon l'Iliade d'HomĂšre Lorsque sous les ordres de leurs chefs, ils se sont rangĂ©s en bataille, les Troyens s'avancent bruyamment, comme une nuĂ©e d'oiseaux faisant entendre de vives clameurs ainsi s'Ă©lĂšve au ciel la voix Ă©clatante des grues, quand elles fuient les hivers et les pluies continuelles ; elles poussent des cris aigus, elles s'envolent au-dessus des flots de l'ocĂ©an, elles portent aux hommes appelĂ©s PygmĂ©es le carnage et la mort, et du haut des airs elles leur livrent de terribles combats. Certains voient dans ces pygmĂ©es des gens de petite taille vivant dans les marĂ©cages du Nil et chassant les grues. D'autres une peuplade de nains vivant en Thrace... Haudry, le spĂ©cialiste des Indo-EuropĂ©ens Ă©tudie le mythe Ă©voquĂ© dans l'Iliade du combat annuel entre les grues et les PugmaĂźoi. Nous retrouvons ce combat avec les PygmĂ©es homĂ©riques au niveau du combat d'un nain et d'une grue, une sculpture de la cathĂ©drale d'Autun[34]. Aristote, de son cĂŽtĂ©, dit qu'elles passent des plaines de la Scythie aux marais de la haute Egypte, vers les sources du Nil ; qu'elles vont ainsi d'une extrĂ©mitĂ© de la terre Ă l'autre ; qu'elles volent alors en prenant le vent favorable; qu'elles font dans ces voyages des traites considĂ©rables, s'Ă©levant beaucoup pour voir de plus loin ; que quand elles aperçoivent des nuages elles s'abaissent Ă terre & suspendent leur marche...[35]. En littĂ©rature, Ovide, dans les MĂ©tamorphoses VI, v. 90 et suiv., raconte comment la mĂšre des PygmĂ©es, a Ă©tĂ© transformĂ©e en grue et s'est attaquĂ©e Ă son propre peuple. . . . . . La vie des grues rythme celle des hommes et est un modĂšle[] . Hugues de Fouilloy, De avibus - Dernier quart du XIIe siĂšcle Troyes, MĂ©diathĂšque de l'AgglomĂ©ration, ms. 177, fol. 158v. Venise, la salvatrice Grue SacrĂ©e, sur le pavement de Saint Marc, Venise. Aife Aiofe, femme du Dieu Manannan a Ă©tĂ© transformĂ©e en grue. Les hommes-grues contre les chevaliers. De Lupo et Grue, cette fable est une de celles que nous trouvons sculptĂ©es le plus frĂ©quemment dans des Ă©difices du XIIe siĂšcle et du commencement du XIIIe siĂšcle. La grue sâintroduit dans la tradition allĂ©gorique Ă la faveur de son inclusion dans lâAviarium dâHugues de Fouilloy ca. 1120, qui sâinspire dâIsidore et de Raban Maur pour voir dans leur sociĂ©tĂ© bien ordonnĂ©e et prĂ©voyante un modĂšle pour les hommes, pour le respect des prĂ©ceptes des Ăcritures, pour lâattitude Ă suivre lorsquâon est prĂ©lat la grue de tĂȘte, dans la formation de vol, crie sans cesse, tout comme le prĂ©lat doit inciter ses ouailles par la voix et par lâexemple[36]. Selon Hugues de Fouilloy, le vol en forme de lettre dĂ©signe la vie conforme Ă la rĂšgle. Lorsque les grues volent d'un endroit Ă l'autre, elles maintiennent une formation de vol. Elles symbolisent, alors, ceux qui s'efforcent de vivre d'aprĂšs la rĂšgle. Par ailleurs, lorsqu'elles sont en formation de vol elles dessinent une lettre avec leurs corps en volant, elles dĂ©notent donc, ceux qui par leur vie droite accomplissent les enseignements de l'Ăcriture[37]. Les grues ont toujours Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©es comme une image du retour du printemps. Dans beaucoup de religions les oiseaux servent de messager ou d'Ă©claireur aux dieux, Ă moins que ceux-ci ne se soient pas transformĂ©s en oiseaux eux-mĂȘmes[38]. Ainsi, nous trouvons dĂ©jĂ chez l'Ă©crivain grec HĂ©siode ce conseil Observe chaque annĂ©e le temps oĂč tu entendras les cris de la grue retentir du haut des nuages; c'est elle qui apporte le signal du labour et qui annonce le retour du pluvieux hiver. Aristote de son cĂŽtĂ© Ă©crit Les Laboureurs dans la GrĂšce, rĂ©gloient par le dĂ©part de cet oiseau & par les cris qui le prĂ©cĂ©dent, le tems d'ouvrir la terre. Chez les Romains, l'Ă©lĂ©vation des Grues dans les airs Ă©toit regardĂ©e comme une annonce de pluie[39]. Manannan a Ă©tĂ© mariĂ© Ă Aife Aiofe, qui a Ă©tĂ© transformĂ©e en grue. Quand Aife est tuĂ©e il utilise sa peau pour fabriquer un sac pour ses objets magiques. Donc en Irlande les agriculteurs demandent au dieu Manannan, qui porte ce sac de peau de grue une bonne semence et les marins un bon voyage et les trĂ©sors de la mer. Une des particularitĂ© des Ă©chassiers tel que la grue ou le hĂ©ron, est quâaprĂšs avoir attrapĂ© des poissons dans les cours dâeau, ils les disposent sur la rive, les queues les unes contre les autres, formant une roue, ce qui Ă©tait primitivement le symbole du soleil ou de la vie du roi[40]. La grue est appelĂ©e oiseau du bonheur en SuĂšde car son arrivĂ©e annonce l'arrivĂ©e du printemps, de la chaleur, de jours plus longs et de l'abondance des aliments. Mais la grue n'est pas toujours un oiseau du bonheur. A la fin du XIIe siĂšcle, Herzog Ernst, un roman dâaventures, voit le jour. Il connait un succĂšs considĂ©rable, sans doute parce quâil rapporte un pĂ©riple fantastique, met en scĂšne la montagne dâAimant, des monstres, notamment les hommes-grues, jamais mentionnĂ©s avant lui, quâil introduit dans la littĂ©rature europĂ©enne. Caroline Cazenave a montrĂ© quâEsclarmonde sâen est inspirĂ© ... BientĂŽt un grand vacarme annonce l'arrivĂ©e d'une armĂ©e ; ce sont les occupants du chĂąteau qui rentrent d'une expĂ©dition guerriĂšre ; leur aspect est surprenant, car si leur corps a forme humaine, leur cou et leur tĂȘte sont semblables Ă ceux des grues. Les hommes-grues â ainsi les appelons-nous, mais l'Ă©popĂ©e ne leur donne aucun nom prĂ©cis â ramĂšnent du pays d'Inde dont ils ont massacrĂ© le roi, la reine et toute leur famille, une princesse, seule rescapĂ©e de cette tuerie, dont leur souverain veut faire sa femme. L'aspect de la prisonniĂšre est lamentable ; elle ne cesse de pleurer, refuse toute nourriture et subit avec dĂ©goĂ»t les embrassades du monstre. Ernst et Wetzel assistent, dissimulĂ©s dans un recoin de la piĂšce, Ă cette scĂšne tragi-comique. Ils sont enfin dĂ©couverts et les hommes-grues, croyant avoir affaire Ă des amis de la princesse, la blessent griĂšvement Ă coups de bec...[41]. La grue est utilisĂ©e par l'Eglise ans son poĂšme didactique sur les animaux, largement inspirĂ© dâIsidore mais pourvu de moralisations systĂ©matiques, le zurichois Konrad de Mure â 1281 voit dans la grue lâimage du juste, par sa vie ordonnĂ©e et sa soumission au chef, qui reprĂ©sente le Christ ou son vicaire lâEglise; le vol en hauteur est comme lâaspiration du juste vers le Ciel, la station sur un pied est son dĂ©dain de ce qui est terrestre, la vigilance nocturne une incitation Ă se dĂ©fier de Satan. Le Speculum animalium versifiĂ© de Christan de Lilienfeld ca 1320, qui adapte une brĂšve moralitĂ© au catalogue des animaux de Thomas de CantimprĂ©, Ă©nonce Ă©nonce pour la grue vigilante tenant sa pierre la leçon quâil faut porter le RĂ©dempteur en son cĆur afin dâĂ©viter la tiĂ©deur[42]. . . . . . En Asie[] . Grue cĂ©leste Chine. Danses japonaises -la Grue blanche. Dans l'ancienne Chine la grue est le symbole de la longĂ©vitĂ©, de la sagesse, de l'Ăąge, et de la relation entre le pĂšre et le fils. En outre, elle est dans la mythologie chinoise la grue cĂ©leste parce que des prĂȘtres taoĂŻstes se sont paraĂźt-il transformĂ©s en grues aprĂšs leur mort ou que les grues transportent les Ăąmes des morts sur leur dos au ciel. Du temps de la dynastie Qing l'insigne grue est celui des officiers civils de premier rang. Au Japon, la grue est un symbole de bonheur et de longĂ©vitĂ©. Selon la croyance populaire japonaise si lâon plie mille origamis = grues en papier dans l'annĂ©e, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vĆu de santĂ©, de longĂ©vitĂ©, d'amour ou de bonheur exaucĂ©. Certaines sources disent qu'au bout des grues, ça n'est pas un souhait mais qui sont accordĂ©s. En 1958, le monument de la paix des enfants est dĂ©voilĂ©, avec, immortalisĂ©e en son sommet, Sadako Sasaki une victime des bombardements atomiques tenant une grue en or dans ses mains. Dans Hokkaido, les femmes Ainu exĂ©cute une danse de la grue, comme des CorĂ©ens dans la cour du Temple Tongdosa, depuis la dynastie Silla. On retrouve la danse de la grue chez les PygmĂ©es ou chez les AztĂšques. . . . . . HĂ©raldique[] . Sceau du comte Rodolphe III de GruyĂšre, employĂ© en 1221, en 1227 et en 1233 la grue y est passante et contournĂ©e. Michel Clausman, Ă©chevin en la justice de Morhange, anobli en 1632. D'azur, Ă une grue d'argent membrĂ©e de gueules, supportant une pierre ou besant d'or, accompagnĂ©e de part et d'autre de 2 Ă©toiles du mesme. Dâargent Ă la grue de sable tenant sa vigilance dâor, posĂ©e sur un mont de sinople. Commune de Gries Alsace Dâor Ă trois grues de sable tenant chacune dans sa patte une vigilance de gueules. Armorial GĂ©nĂ©ral de France, Charles D'Hozier Ă©dit de 1696. Blason de Kranenburg. En GruyĂšre Suisse la grue ne passe plus. Elle reste un oiseau de lĂ©gende. EmblĂšme dâun pays, elle figure sur les blasons dâune douzaine de communes et a flottĂ© sur lâĂ©tendard des croisades⊠Selon le Dictionnaire encyclopĂ©dique de la noblesse de France, de Nicolas Viton de Saint-Allais 1773-1842 â Paris, 1816 ... on reprĂ©sente dans l'Ă©cu de profil, la patte dextre levĂ©e, dont elle tient un caillou que l'on nomme vigilance ; elle ne s'exprime que lorsqu'elle est d'Ă©mail diffĂ©rent. La grue est l'hiĂ©roglyphe de la vigilance, parce qu'on prĂ©tend que ces oiseaux, lorsqu'ils sont arrivĂ©s en un lieu, y Ă©tablissent un guet qui se fait tour Ă tour par l'un d'eux. Afin d'Ă©viter la surprise au sommeil, il se soutient sur un seul pied, et tient un caillou de l'autre pour avertir la troupe Ă la moindre apparence de danger, au moindre bruit. de Gruel du Saix, du Villars, en DauphinĂ© de gueules, Ă la grue d'argent. Devise Vigilantia. de Grieu de Papirottes, en Normandie de sable, Ă trois grues d'argent, leurs vigilances d'or. de Burghes de Missiessy, en Provence de gueules, au chĂąteau Ă trois tours d'or, environnĂ© de murs du mĂȘme ; la tour du milieu sommĂ©e d'une grue d'argent. Les grues deviennent des cigognes, des cygnes ou des cormorans au niveau de beaucoup de blasons[43] DâOr Ă la Grue cigogne dâArgent, armĂ©e de Gueules, happant lâAnguille de SkĂ©ria de Sable sont les armes de La Haye. Ă Liverpool la Grue est devenue un Cormoran qui tient un brin dâAlgue ou une civelle en son bec c'est tout ce qui reste des frĂšres atlantes. Selon lâĂ©quivalence habituelle, la Grue est devenue une cigogne Ă Milan. Les Armes des Cicogne di Milano nous les montrent en naturel sur un champ de sinople, becquetant une Civette ou Anguille et tenant sa Vigilance dans sa dextre ce qui prouve indubitablement quâelle nâĂ©tait pas une cigogne. La devise est Ancora spero ! = EspĂšre encore[44]. Ă ce sujet, Pline nous prĂ©cise ce quâest la Vigilance en HĂ©raldique La grue ou paon des BalĂ©ares est symbole de longĂ©vitĂ© et de vigilance. En effet, chez les grues, la vigie se tient sur une patte, lâautre repliĂ©. Elle tient une pierre appelĂ©e âvigilanceâ en son bec si elle sâendort, la pierre tombe Ă lâeau et le plouf rĂ©veille la vigie[45]. En hĂ©raldique il est assez difficile de faire la diffĂ©rence entre le hĂ©ron, la grue ou la cigogne et seule la pierre dans la patte levĂ©e permet d'identifier la grue dans les dessins [46]. Donc, sâil faut en croire cette lĂ©gende, lors du repos dans le Grand Marais, une des grues du vol escadre est toujours de garde et tient une pierre pour rester vigilante et nous ne pouvons nous empĂȘcher de penser quâil pourrait sâagir dans notre HĂ©raldique archaĂŻque dâune pomme... dâAvallon. Ceci rejoint Ă©videmment le signe de la semence, de la lumiĂšre et de la Vie qui est, lui aussi, un cercle centrĂ©. Câest la forme de la pomme mĂ»re, coupĂ©e en deux, sĂ©chĂ©e au soleil, et conservĂ©e comme provision pour lâhiver et au centre de laquelle se trouvent les graines, dans le pentacle sacrĂ©. Mais cette pomme de la connaissance est le Reichsapfel Pomme dâEmpire que nos rois Francs avaient conservĂ©e tout comme ces Lombards...[47]. Il existe de nombreux blasons avec un Cygne âpassantâ, dâArgent ou de Sable un jeune cygne Ă lâĆil et au bec rouge il est traditionnel en HĂ©raldique de les nommer Cygnes quand bien mĂȘme ils sont les avatars locaux des Grues sacrĂ©es du dĂ©luge borĂ©en[48]. . . . . . Les grues dans les contes de fĂ©es, les fables et la littĂ©rature[] . Dans les anciens contes et traditions populaires la grue a habituellement un rĂŽle positif. L'ancien prophĂšte israĂ©lite JĂ©rĂ©mie donne comme modĂšle le comportement migratoire de cet oiseau dans la Bible. Dans les fables il est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© pour montrer l'injustice humaine et de l'ingratitude. . . . . . La grue est une femme[] . The Heron Maiden â Sagi Musume. Chez les chamans Sakhas, la grue appelĂ©e Turuya est un oiseau emblĂ©matique venant souvent les visiter pendant leurs transes. Un conte yakoute nous parle d'une grue qui se transforme en une belle jeune fille et Ă©pouse un homme ĂȘtre humain. Nous avons aussi la lĂ©gende japonaise de La femme grue Un homme ĂągĂ© arrive un soir de neige dans une auberge. La femme qui le sert, lui offre un plantureux repas. Pour la remercier, il sort ses pinceaux, peint sur les murs une fresque vivante⊠jaillissent des montagnes, des forĂȘts tourmentĂ©es par le vent⊠lâhomme brosse une grue blanche⊠Celle-ci quitte la toile », sâavance dans lâauberge avant de rejoindre lâimmensitĂ© du ciel sous les flocons blancs⊠Finalement, lâhomme nous livre lâhistoire de Yohei, ce jeune et pauvre paysan qui, un matin de neige, soigne une grue blanche blessĂ©e Ă lâaile⊠Lâoiseau reprend son volâŠ. Le soir mĂȘme, une jeune femme frappe Ă sa porte et lui demande lâhospitalité⊠Ils deviendront compagnons⊠Par trois fois, elle tissera une Ă©toffe merveilleuse en demandant de ne jamais ĂȘtre observĂ©e. Mais la curiositĂ© des villageois est telle⊠mĂȘme Yohei ne peut rĂ©sister⊠Lâhomme ĂągĂ©, aujourdâhui ermite des neiges », nous dĂ©voile ainsi sa propre histoire. . . . . . Mariage de la grue et du hĂ©ron[] . Grue cendrĂ©e et hĂ©ron cendrĂ©. Un cousin des grues cendrĂ©es le hĂ©ron cendrĂ©. La Russie a un conte populaire connu sur le HĂ©ron et la grue Le hĂ©ron et la grue habitent chacun de leur cotĂ© dans une cabane, seuls. Un marais les sĂ©pare. Un jour, le hĂ©ron dĂ©cida de demander en mariage la grue. Il traversa le marais et frappa Ă la porte - Je mennuie dans ma petite cabane veux- tu te marier avec moi ? - Non, tu as le coup trop long, tu as les jambes trop longues et le bec trop long alors je ne veux pas me marier avec toi. Il repartit chez lui. Des minutes plus tard la grue se dit - Oh! mince ! Moi aussi je mâennuie. Je vais demander au hĂ©ron de se marier avec moi. Elle traversa le marais et arriva chez le hĂ©ron - Bonjour dit elle. Je me suis trompĂ©e je veux bien me marier avec toi dĂ©clara-t- elle. - Non ,repars chez toi, rĂ©pondit-il vexĂ©. Et la grue repartit chez elle. Plusieurs fois, encore et encore et encore, ils font lâaller et le retour entre les deux maisons pour se demander en mariage. Et câest ainsi que le hĂ©ron et la grue trop fiers ne se mariĂšrent jamais. La grue resta de son cĂŽtĂ© et le hĂ©ron aussi. . . . . . Les contes de Perrault[] . Fables du labyrinthe de Versailles. Les Finlandais ont le conte populaire Le renard et la grue, oĂč le renard veut apprendre Ă voler par cet oiseau. Cela fait partie de Contes des Pays de Feu et de Glace. Chez nous on a les Fables du labyrinthe de Versailles, de Charles Perrault Le Renard voulut faire Ă la Grue un festin, Le disnĂ© fut servi sur une plate assiĂ©te; Il mangea tout, chez luy comme ailleurs le plus fin, Elle de son long bec attrapa quelque miĂ©te. Dans un conte catalan relevĂ© par J. Amades, les grues surprennent les assassins et les dĂ©noncent Ă la justice. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, le coq, le hĂ©ron cendrĂ©, la grue couronnĂ©e, le pigeon, le lĂ©zard, la tortue et le varan sont menacĂ©s par plus forts qu'eux mais savent se tirer d'affaire...[49]. . . . . . Le loup et la grue Goethe[] . Le loup et la grue Goethe. Dans la fable allemande de Johann Wolfgang von Goethe le loup vis Ă vis de la grue est trĂšs injuste Le loup trouva dans un pĂąturage un cheval, dont il ne restait plus que les os. Mais il avait grandâfaim ; il les rongea gloutonnement, et un os pointu se plaça en travers de sa gorge. Le voilĂ dans lâangoisse ; son cas Ă©tait fĂącheux. Il envoya messagers sur messagers, pour appeler les mĂ©decins ; nul ne pouvait le secourir, bien quâil promĂźt Ă chacun une grande rĂ©compense. Enfin la grue se prĂ©senta, la barrette rouge sur la tĂȘte. Le malade la supplia Docteur, tirez-moi vite de ce pĂ©ril ; je vous donne, si vous retirez lâos, tout ce que vous demanderez. » La grue, se fiant Ă ses paroles, introduisit son bec et sa tĂȘte dans le gosier du loup et retira lâos. Malheur Ă moi, hurla le loup, tu me blesses ! Quelle douleur ! Que cela ne tâarrive plus ! Pour aujourdâhui, je te pardonne. Dâun autre que toi, je ne lâaurais pas souffert patiemment. â RĂ©jouissez-vous, repartit la grue, vous ĂȘtes guĂ©ri. Donnez-moi la rĂ©compense je lâai mĂ©ritĂ©e, je vous ai secouru. Entendez-vous la folle ? dit le loup. Jâai le mal, elle demande la rĂ©compense ; elle oublie la grĂące que je viens de lui faire ! Nâai-je pas laissĂ© Ă©chapper sans dommage son bec et sa tĂȘte, que jâai sentis dans ma gueule ? La friponne ne mâa-t-elle pas blessĂ© ? . . . . . Les grues dans la littĂ©rature allemande[] . Grue gravure ancienne. Dans Felix Dahn et Walther von der Vogelweide, la grue accompagne les croisĂ©s en Terre Sainte, Ă JĂ©rusalem, et se sacrifie pour leur sauver la vie. Dans la poĂ©sie, Wilhelm Busch fait allusion Ă la sage grue portant une pierre. Friedrich Schiller, dans Les grues d'Ibycus 1797, dĂ©crit comment les coupables dâun meurtre sont identifiĂ©s dans lâamphithéùtre de Corinthe, par un vol de grues passant au-dessus de leurs tĂȘtes. Elles les poussent Ă se dĂ©noncer eux-mĂȘmes et vengent ainsi Ibykus, le poĂšte quâils ont assassinĂ©. Goethe parle dans Faust des grues et de leur patrie Pourtant c'est une loi que notre sentiment Se fait jour et s'Ă©lance Ă travers l'Ă©tendue, Lorsque sur notre tĂšte, au bleu du ciel perdue, L'alouette dans l'air pousse son cri perçant, Lorsque sur les hauts pins dont la cime au vent plie L'aigle de la montagne Ă©tend son large vol, Lorsque enfin au-dessus des rochers et du sol La grue ouvre sa plume, et tend vers sa patrie. Le poĂšme d'Ewald von Kleist La grue parle d'un spĂ©cimen qui ne peut pas se dĂ©placer vers le sud en hiver et souffre des intempĂ©ries. Theodor Fontane raconte que les Russes pensent que les soldats tombĂ©s Ă la guerre se changent en grues et passent Ă tire d'aile au-dessus des tĂȘtes des vivants. Le chemin de l'immortalitĂ© se sont les grues[50]. . . . . . Musique, art et le cinĂ©ma[] . Timbre russe commĂ©morant les 50 ans de la victoire sur les Allemands et reprĂ©sentant un vol de grues. Dans les arts visuels, la grue peut ĂȘtre trouvĂ© dĂšs les premiers temps jusqu'Ă nos jours. Elle est Ă la fois prĂ©sentes sur des pĂ©troglyphes = peintures murales des cavernes, ainsi que sur des miniatures et des photographies. En outre, on la trouve Ă petite Ă©chelle sur des Ćuvres sculpturales, des tissus, cĂ©ramique, bois, pierres, bronzes, mĂ©taux prĂ©cieux et autres matĂ©riaux. ParticuliĂšrement en Asie oĂč cet oiseau est souvent reproduit sur ââles estampes. Dans l'art chrĂ©tien elle est reprĂ©sentĂ©e sur la mosaĂŻque de l'Ă©glise San Marco Ă Venise. Sur une gravure Albrecht DĂŒrer la prĂ©sente portant une pierre. Dans la culture armĂ©nienne les grues jouent un rĂŽle majeur. Une chanson de Komitas est cĂ©lĂšbre. Il va voit porteur des nouvelles de la lointaine patrie, symbolisant l'exil du peuple armĂ©nien. Dans le film russe Les grues volent le rĂ©alisateur russe Mikhail Kalatozov fait passer les aprĂšs la mort du hĂ©ros, Boris. Les logos de la grue volante des marques de transports modernes sont nombreuses Hispano-Suiza, Japan Airlines, Uganda Air Lines et Xiamen Air Lines, en Chine. La Lufthansa allemande l'utilise depuis 1926 et la compagnie aĂ©rienne polonaise LOT Polish Airlines depuis 1931. Le DĂ©partement des opĂ©rations de la police autrichienne Ă l'aĂ©roport de Vienne-Schwechat a Ă©tĂ© fondĂ©e Ă l'occasion le 27 dĂ©cembre 1985 suite Ă l'attaque terroriste. Il est Ă©galement appelĂ© DĂ©partement des opĂ©rations Grue. Le nom a Ă©tĂ© choisi en raison de la vigilance particuliĂšre de l'oiseau et en association avec le vol. . . . . . . . . . . CHASSE[] . Chasse Ă la grue Ă la prĂ©histoire[] . Dans la partie supĂ©rieure du pĂ©troglyphe gravure vous voyez un groupe d'oiseaux, probablement des grues. Les grues ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©es comme une image du retour du printemps. Dans beaucoup de religions les oiseaux ont servi de messager ou d'Ă©claireur aux dieux, Ă moins que ceux-ci ne se soient pas transformĂ©s en oiseaux eux-mĂȘmes. Mais, malgrĂ© cela, les grues sont chassĂ©es ou Ă©levĂ©es pour finir sur les tables des seigneurs. Les pĂ©troglyphes des grottes en Espagne et en SuĂšde ou les dĂ©couvertes d'os dans des artefacts du NĂ©olithique indiquent que les grues sont dĂ©jĂ chassĂ©s depuis les temps prĂ©historiques. Fait intĂ©ressant, en Hongrie des os datant de l'Ă©poque romaine montre que les grues sont Ă cette Ă©poque environ 10 Ă 20 pour cent plus grandes que celle des oiseaux modernes. Nos ancĂȘtre mangent sa viande et ses Ćufs. Ses os servent d'outils et les plumes d'ornements. Le poĂšte antique Horace dit que du temps de Pline on estimoit fort les grues dans les repas Ă Rome. Aujourd'hui seuls des marchĂ©s en Afrique et en Inde les vendent pour l'alimentation. Au moyen-Ăąge les grues sont considĂ©rĂ©s comme une noble proie. Le livre de chasse par Petrus de Crescentii dĂ©crit la procĂ©dure. En consĂ©quence, ils ont fait des filets, dans lequel les oiseaux sont capturĂ©s au crĂ©puscule. Les anciens Grecs chassent la grue avec des filets, des piĂšges et des bĂątons de chaux. . . . . . Chasse Ă la grue au moyen-Ăąge[] . Fauconnerie Ă cheval au Moyen Ăge. Chasse Ă la grue au Moyen Age Source Le Tacuinum sanitatis, basĂ© sur le Taqwin alâsihha. Fauconnerie chasse des grues et hĂ©rons vers 1580. Dans le Codex De arte venandi cum avibus Sur l'art de la chasse avec des oiseaux de l'empereur romain germanique FrĂ©dĂ©ric II, la grue est reprĂ©sentĂ©e dans plusieurs miniatures. On chasse activement les grues au moyen-Ăąge, soit au moyen des grands faucons, soit Ă lâarc ou Ă lâarbalĂšte, comme le montrent les miniatures du Tacuinum Sanitatis. La grue fait partie des grands oiseaux que les fauconniers cherchent Ă faire voler par leurs faucons, particuliĂšrement les gerfauts. Cette chasse spectaculaire occasionne de vĂ©ritables tournois aĂ©riens[51]. LâexposĂ© le plus dĂ©taillĂ© se lit dans le De arte venandi cum avibus de FrĂ©dĂ©ric II de Hohenstaufen, qui rĂ©serve lâintĂ©gralitĂ© du livre IV Ă la chasse des grues Ă lâaide du faucon gerfaut. FrĂ©dĂ©ric II de Hohenstaufen connaĂźt les trois espĂšces europĂ©ennes de grue grue cendrĂ©e, demoiselle de Numidie, grue nonne et dĂ©taille pour les premiĂšres le mode de vie, les conditions de chasse saison, temps, heure, lieu, le choix du gibier, le dĂ©roulement du vol, les incidents qui peuvent survenir, le vol simultanĂ© de deux faucons chassant la grue de concert[52]. Au livre I, qui est une ornithologie descriptive, FrĂ©dĂ©ric II parle Ă©galement Ă plusieurs reprises des grues, pour en dĂ©tailler le mode de vie et le rythme de nourrissage, la migration et le vol, et mĂȘme lâanatomie. Ainsi, il a dĂ©couvert que la grue a une particularitĂ© unique, le fait que la trachĂ©e, avant son arrivĂ©e au poumon, traverse le sternum et y est disposĂ©e en plusieurs tours, ce qui confĂšre une fonction de caisse de rĂ©sonance Ă cet os et explique la puissance surprenante du cri de la grue, qui porte Ă plusieurs km[53]. Dâautres traitĂ©s de fauconnerie mentionnent la grue, tel le Dancus rex prologue, BE. Guillelmus Falconarius ch. 37 prĂ©tend que lâon peut chasser la grue avec douze Ă©merillons la plus petite espĂšce europĂ©enne de faucons ce qui semble bien peu crĂ©dible. Dans son De falconibus, Albert le Grand mentionne le vol des grues par le gerfaut ch. 6, le faucon pĂšlerin ch. 8, le faucon bossu gibbosus ch. 9 et lâĂ©merillon ch. 14[54]. La chair de grue, assez dure, nĂ©cessite un temps de faisandage, mais est consommĂ©e. Les textes mĂ©diĂ©vaux sâen font lâĂ©cho, par le topos des banquets seigneuriaux contĂ©s dans les romans et les chansons de geste, et dans des rĂ©cits facĂ©tieux, comme le conte de Chichibio dans le DĂ©camĂ©ron de Boccace[55]. . . . . . Chasse Ă la grue aprĂšs le moyen-Ăąge[] . Tableau de chasse oies cendrĂ©es. Dans les pays civilisĂ©s cette chasse coĂ»te des mois de prison ferme et une forte amende. Mais les grues ne sont pas tuĂ©es que pour faire des banquets. En Prusse FrĂ©dĂ©ric Guillaume Ier prend des dispositions pour cultiver les vallĂ©es et les plaines inondables et en chasser les grues en raison des grandes pertes qu'elles occasionnent aux rĂ©coltes. Au Japon, au contraire, pendant des siĂšcles, seul l'empereur du Japon peut abattre des grues et les braconniers sont sĂ©vĂšrement chĂątiĂ©s... Il en est de mĂȘme enfin chez nous, mais... Les 15 espĂšces actuelles de grues ont toutes subi un dĂ©clin tout au long du XXe siĂšcle. La chasse sportive ont amenĂ© au moins 5 espĂšces au seuil de l'extinction. Des efforts Ă©normes ont Ă©tĂ©s dĂ©ployĂ©s pour sauver ces oiseaux majestueux ces actions ont permis qu'aucune espĂšce de grue ne disparaisse, mais ils devront encore ĂȘtre poursuivis pendant de longues annĂ©es. Un des problĂšmes majeurs auquel se trouvent confrontĂ©s les protecteurs des grues est le fait que la plupart de ces oiseaux effectuent de trĂšs longues migrations annuelles. Des mesures de conservation doivent ĂȘtre adoptĂ©es tout au long de leur route migratoire il ne sert Ă rien, par exemple, de sauver les sites de reproduction des grues dans un pays si leurs sites d'hivernage dans un autre pays sont victimes de la chasse ou du braconnage. . . . . . La grue comme oiseau d'ornement[] . Les animaux sont partout prĂ©sents dans la vie quotidienne du Moyen Ăge. La Grue cendrĂ©e est plus rĂ©pandue au Moyen Age, se reproduisant quasi dans tous les pays de façon sporadique France, Angleterre, Italie, Espagne ou importante Hongrie, Roumanie, GrĂšce. On lâapprivoise parfois et on garde des grues captives comme oiseau dâagrĂ©ment. On le constate dans des documents Ă©crits et figurĂ©s des XIIIe-XVIe s., et la pratique perdurĂ© jusquâĂ un passĂ© rĂ©cent en Hongrie. Les grues sont aussi des oiseaux d'ornement sont en Chine, en Inde, comme du temps de l'Egypte ancienne. Ils sont prĂ©sents sur ââ bas-reliefs anciens dans les tombes des pharaons. La tombe enceinte de Ti indique que ces oiseaux et grues demoiselles ont Ă©tĂ© gardĂ©s et engraissĂ©s dans les troupeaux semi-domestiquĂ©s comme animaux sacrificiels. Des Ă©crits du Romain Varron montrent que les grues deviennent par la suite des oiseaux de compagnie. Ils sont utilisĂ©s pour garder la maison et la cour de maniĂšre fiable avec leur cri de trompette fort quand les prĂ©dateurs et les rapaces attaquent. Cependant Charlemagne l'a par une loi salique, et cette coutume s'est perdue. . . . . . Vol de Grues cendrĂ©es lac de Puydarrieux. . . . . . . . . . . NOTES ET RĂFĂRENCES[] . â grue cendrĂ©e â grue cendrĂ©e â grue cendrĂ©e â PrĂ©sentation de la Grue cendrĂ©e â PrĂ©sentation de la Grue cendrĂ©e â PrĂ©sentation de la Grue cendrĂ©e â grue cendrĂ©e â Sig Lonegren, Les Labyrinthes, Dangles, 1993. â J.âP. Ronecker, Le Symbolisme animal â The crane in Valcamonica and the Geranos dance on Delos â BESTIAIRE Un survol des animaux de nos mythologies europĂ©ennes attributs des Dieux, et monstres fantastiques⊠â BESTIAIRE Un survol des animaux de nos mythologies europĂ©ennes attributs des Dieux, et monstres fantastiques⊠â BESTIAIRE Un survol des animaux de nos mythologies europĂ©ennes attributs des Dieux, et monstres fantastiques⊠â Kranich, crane, grue â Archives du forum de discussion ornithologie, Grue cendrĂ©e â Kranich, crane, grue â Migration et hivernage â Les secrets de la Brenne rĂ©vĂ©lĂ©s â Migration et hivernage â PrĂ©sentation de la Grue cendrĂ©e â Migration et hivernage â grue cendrĂ©e â National Report on Hunting, Country Tunisian Republic â 1,4 million d'oiseaux migrateurs tuĂ©s Ă Chypre] â grue cendrĂ©e â grue cendrĂ©e â grue cendrĂ©e â LâĂOLIEN ET SES IMPACTS SUR LâENVIRONNEMENT â Les origines indo-europĂ©ennes ou les Aryas primitifs, Volume 1, Adolphe Pictet, Fischbacher, 1860. â Kranich, crane, grue â LE LABYRINTHE â L'art rupestre du BohuslĂ€n, Site de Vitlycke - Tanum â [ LES BLASONS, Survol de quelques Blasons âsignifiantsâ selon notre âpoint de vueâ atlante-borĂ©en⊠IIe partie les Meubles de Faisceau Ă Loup] â La religion cosmique des Indo-EuropĂ©ens, Bernard Sergent. â Histoire des animaux d'Aristote, Volume 2, Aristote, Armand-Gaston Camus, Chez la veuve Desaint, 1783. â Kranich, crane, grue â Le monde des oiseaux dans l'imagerie romane. â L'art rupestre du BohuslĂ€n, Site de Vitlycke - Tanum â Histoire des animaux d'Aristote, Volume 2, Aristote, Armand-Gaston Camus, Chez la veuve Desaint, 1783. â BESTIAIRE Un survol des animaux de nos mythologies europĂ©ennes attributs des Dieux, et monstres fantastiques⊠â LA CHANSON DU DUC ERNST, Das Lied von Herzog Ernst, Transcrite, traduite par Jean Carles et Claude Lecouteux â Kranich, crane, grue â LES BLASONS, Survol de quelques Blasons âsignifiantsâ selon notre âpoint de vueâ atlante-borĂ©en⊠IIe partie les Meubles de Faisceau Ă Loup â LES BLASONS, Survol de quelques Blasons âsignifiantsâ selon notre âpoint de vueâ atlante-borĂ©en⊠IIe partie les Meubles de Faisceau Ă Loup â LES BLASONS, Survol de quelques Blasons âsignifiantsâ selon notre âpoint de vueâ atlante-borĂ©en⊠IIe partie les Meubles de Faisceau Ă Loup â L'art hĂ©raldique au Moyen Ăge, Michel Pastoureau, Seuil, 2009. â LES BLASONS, Survol de quelques Blasons âsignifiantsâ selon notre âpoint de vueâ atlante-borĂ©en⊠IIe partie les Meubles de Faisceau Ă Loup â LES BLASONS, Survol de quelques Blasons âsignifiantsâ selon notre âpoint de vueâ atlante-borĂ©en⊠IIe partie les Meubles de Faisceau Ă Loup â Cahiers SĂ©rie Sciences humaines, Volume 13, 1976. â Dans les pas de Byron et TolstoĂŻ Du lac LĂ©man Ă l'Oberland bernois, Essais et documents - RĂ©cits, MikhaĂŻl CHICHKINE, Les Ăditions Noir sur Blanc, 2014. â Kranich, crane, grue â Kranich, crane, grue â Kranich, crane, grue â Kranich, crane, grue â Kranich, crane, grue
LespremiĂšres choses Ă faire : ne pas nier la rĂ©alitĂ©. Quand un animal part, il ne quitte pas pour autant le lieu quâil a habitĂ©. Que son existence se soit terminĂ©e de mort naturelle ou aprĂšs une dĂ©cision pour mettre un terme Ă ses souffrances, il reste de lui dans la maison et câest ce Ă quoi il faut faire face immĂ©diatement aprĂšs.. Si vous souhaitez quelques informations sur
Une histoire surrĂ©aliste qui agite les rĂ©seaux sociaux. Câest celle dâAshley Lang qui, au moment de disperser les cendres de son glolden retriever, croit avoir vu apparaĂźtre un dernier signe de son animal de compagnie. En effet, sur la photo quâa prise son ami Ă ce moment-lĂ , une forme qui ressemble Ă la silhouette dâun chien apparaĂźt dans le parc oĂč ils avaient lâhabitude de se promener."Câest assez remarquable⊠la queue, les pattes... il a lâair de sauter pour aller en haut", a-t-elle commentĂ© Ă propos de la photo sur CBS Chicago. "Tout le monde lâappelle lââange chienâ", souligne Ashley qui pense que la photo est une maniĂšre pour son chien de lui dire au revoir. La photo publiĂ©e sur Twitter par le journaliste de CBS Chicago a immĂ©diatement Ă©tĂ© repartagĂ©e par de nombreux internautes.ASDWAPendentif Cendres,Patte de Chien Rose accrocher dans Le Collier d'urne commĂ©morative de Coeur Creux pour Les Bijoux de Souvenir de Cendres
La fin de vie et lâeuthanasie du chien sont des sujets difficiles Ă aborder et qui posent beaucoup de questions aux propriĂ©taires dĂ©sirant accompagner au mieux leur animal dans ces instants douloureux. Lâinsouciance des jeunes annĂ©es laisse place Ă lâapprĂ©hension des dĂ©cisions difficiles lorsque le temps est passĂ© et que notre chien approche de ses derniers jours. Marquant la fin dâune histoire complice, il nâest pas Ă©vident de rester lucide face au flot dâĂ©motions et on ne sait pas toujours comment cela va se dĂ©rouler. Notre vĂ©tĂ©rinaire va tenter de rĂ©pondre Ă toutes les questions sur la fin de vie de votre prendre la dĂ©cision dâeuthanasier son chien ? Comment se dĂ©roule lâeuthanasie ? Est-il prĂ©fĂ©rable de rĂ©aliser lâacte Ă la maison ou Ă la clinique ? Comment gĂ©rer le corps de son chien aprĂšs son dĂ©cĂšs ? Quand faut-il dĂ©cider dâeuthanasier son chien ? Dans un monde idĂ©al, et comme on peut le dĂ©sirer pour soi-mĂȘme, le chien en fin de vie sâendort paisiblement et confortablement dans son panier ou sur son coussin et ne se rĂ©veille pas. Malheureusement, dans la rĂ©alitĂ©, les cas dans lesquels cela se produit sont peu nombreux. Le plus souvent, nos chiens vieillissent ou tombent malades. On fait ce quâil faut pour les soigner ou les retaper » et ça ne suffit pas. Leur corps sâaffaiblit et la souffrance convient alors de prendre une dĂ©cision pour les accompagner au mieux et leur assurer un dĂ©part paisible. Le confort du chien prioritaire dans la dĂ©cision dâeuthanasie On ne parlera pas ici de lâeuthanasie des chiens dit dangereux qui constitue une dĂ©cion dâune extrĂȘme difficultĂ© et pour laquelle le rĂŽle du vĂ©to est incontournable. Ceci est un sujet Ă part entiĂšre dont le dĂ©roulĂ© de lâacte est, certes, similaire mais il mĂ©rite un traitement particulier puisque exceptionnel. La fin de vie des chiens ou chiots malades ou gravement accidentĂ©s reste par ailleurs, trĂšs majoritaire dans le quotidien de nos cliniques. Le fait, dâailleurs, que ce chien ou chiot soit gravement malade ou handicapĂ© ne justifiera jamais Ă lui seul la dĂ©cision de lâendormir dĂ©finitivement. LâapprĂ©ciation mĂ©dicale et la proposition de solutions thĂ©rapeutiques est le rĂŽle premier de lâĂ©quipe vĂ©tĂ©rinaire. Cependant, lorsque nous sommes dans une impasse thĂ©rapeutique ou que la souffrance de lâanimal dĂ©passe lâentendement et ne peut plus ĂȘtre soulagĂ©e, la discussion sâinstaure avec le propriĂ©taire. Que ce soit le vĂ©to en clinique ou, parfois, un vĂ©tĂ©rinaire Ă domicilele suivi du processus menant Ă la dĂ©cision finale est le mĂȘme Ăvaluation de lâĂ©tat clinique du chien ou du chiot. La douleur ou lâeffondrement global chien qui ne se relĂšve plus avec formation dâescarres, constantes sanguines au plus bas sans espoir dâamĂ©lioration⊠sont souvent source dâĂ©volution vers lâeuthanasie. Absence de solution viable. On entend par solution viable » la mise en oeuvre dâun accompagnement mĂ©dical ou chirurgical capable de guĂ©rir ou dâamĂ©liorer le confort de vie de lâanimal et parfois, dâune solution que peuvent, secondairement, supporter financiĂšrement le ou les propriĂ©taires. Discussion Lâaccompagnement de fin de vie dâun animal se mesure Ă la lumiĂšre dâinformations complĂštes, claires et objectives que seul le vĂ©tĂ©rinaire peut dĂ©livrer Ă la famille. Prise de dĂ©cision. Celle-ci doit ĂȘtre clairement formulĂ©e par le propriĂ©taire et lui revient. Le vĂ©tĂ©rinaire ne dĂ©cidera pas pour lui ou elle. Explication du dĂ©roulĂ© de lâacte. Chaque maĂźtre peut alors assister ou non Ă lâacte selon sa sensibilitĂ© lorsque les conditions le permettent. Euthanasie du chien lâaccompagnement vĂ©tĂ©rinaire est essentiel ! Au delĂ de toute considĂ©ration philosophique ou religieuse sur lâeuthanasie câest, quand il nây a plus rien Ă espĂ©rer, la dĂ©cision la plus difficile mais aussi la plus aimante Ă prendre pour le confort de lâanimal. Cependant, faire piquer son chien » comme cela se dit gĂ©nĂ©ralement, nâest ni un choix de facilitĂ© quand on ne veut pas assumer son animal, ni un acte anodin qui se rĂ©alise comme on achĂšte du pain Ă la boulangerie. Câest pour cela que lâaccompagnement de fin de vie dâun chien doit se faire sur la base dâune discussion approfondie avec le vĂ©tĂ©rinaire et dâune rĂ©flexion personnelle et/ou familiale. Dans un moment de profonde Ă©motion et, parfois, dâespoirs inconsidĂ©rĂ©s, le vĂ©tĂ©rinaire pourra vous indiquer objectivement si votre chien ou chiot est en saura vous expliquer, avec le recul et lâexpĂ©rience nĂ©cessaires, les raisons pour lesquelles votre animal est Ă bout de souffle et pourquoi vous ĂȘtes arrivĂ© dans une impasse thĂ©rapeutique. Il est PRIMORDIAL de discuter avec votre vĂ©tĂ©rinaire durant cette Ă©tape lourde et difficile en terme de dĂ©cision. Ne laissez aucune de vos questions sans rĂ©ponse, posez les !Il est essentiel que le vĂ©tĂ©rinaire soit, dans ces instants, Ă lâĂ©coute et empathique mais quâil sache aussi garder une certaine distance Ă©motionnelle pour vous Ă©clairer objectivement dans votre choix. Vous lâaurez compris, il sâagit dâun acte dĂ©cidĂ© aprĂšs concertation et pour lequel vous ĂȘtes et devez ĂȘtre accompagnĂ©e. Aucune euthanasie canine ne peut se faire sur un coup de tĂȘte ! Le vĂ©tĂ©rinaire peut-il refuser dâeuthanasier un chien ? Un vĂ©tĂ©rinaire peut tout Ă fait, en cohĂ©rence avec ses convictions personnelles et dans le respect du code de dĂ©ontologie, refuser un acte dâeuthanasie sur un chien ou un chiot sâil le juge inappropriĂ© et que dâautres solutions viables et accessibles sont applicables. Heureusement, que ce libre arbitre professionnel existe dâailleurs car il est devenu tellement facile et courant dâaccuser son chien ou chiot de tous les maux pour y trouver lĂ une raison de sâen dĂ©barrasser. Ces comportements quâaucun professionnel de la santĂ© animale ne peut cautionner sont inadmissibles et honteux ! Comment se dĂ©roule une euthanasie de chien ? Une fois la dĂ©cision prise, le vĂ©tĂ©rinaire procĂšde Ă lâacte. Le propriĂ©taire peut assister Ă toute ou partie de la procĂ©dure dâaccompagnement de lâanimal ou sâabstenir de ne lây oblige et chacun agit au regard de sa sensibilitĂ©, de ses Ă©motions et de ce quâil peut supporter. Aucun jugement nâest permis ici car câest une dĂ©marche trĂšs personnelle ! Les conditions doivent ĂȘtre optimales autant que possible. Câest pour cela que lâeuthanasie en clinique vĂ©tĂ©rinaire est Ă privilĂ©gier. Cependant, il arrive aussi que cela se fasse Ă la maison. Le vĂ©tĂ©rinaire vous donnera alors les directives pour que tout se passe au mieux. Nous ne citerons pas ici les produits utilisĂ©s pour euthanasier un chien car cela est et restera un acte vĂ©tĂ©rinaire quâon ne peut pas faire soi-mĂȘme Ă la maison. Il est par ailleurs interdit de mettre en avant ce type de produits mĂ©dicamenteux Ă usage rĂ©servĂ©. Lâacte dâeuthanasie canine peut se dĂ©rouler en 1 ou 2 temps selon lâĂ©tat clinique de lâ souvent, une premiĂšre injection permet de plonger lâanimal dans un Ă©tat de coma artificiel grĂące Ă lâusage dâanesthĂ©siques injectables. Celle-ci peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en intra-veineuse directe ou via la pose dâun cathĂ©ter. Lâobjectif est de dĂ©connecter » votre chien de tout ressenti douloureux et conscient. Cet endormissement est plus profond que celui pratiquĂ© pour une chirurgie et assure le confort du dĂ©part de votre chien. La seconde injection quand lâacte est rĂ©alisĂ© en 2 temps vise Ă arrĂȘter la fonction cardiaque puis respiratoire. Il sâagit lĂ encore dâanesthĂ©siques puissants quâon ne peut pas utiliser en chirurgie en raison de leur effet peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par voie veineuse ou en zone cardiaque selon la situation et le procĂ©dĂ© propre au vĂ©tĂ©rinaire. En somme, lorsque le vĂ©tĂ©rinaire endort dĂ©finitivement votre animal, le processus est basĂ© sur une anesthĂ©sie de plus en plus profonde menant Ă lâarrĂȘt des fonctions chien ou chiot ne sent absolument rien car il est plongĂ© dans un sommeil bien plus profond que celui nĂ©cessaire Ă toute opĂ©ration chirurgicale. RĂ©actions possibles lors de lâeuthanasie du chien Certaines rĂ©actions corporelles propres Ă lâanimal sont habituelles et normales pour le vĂ©tĂ©rinaire mais peuvent vous interpeller lors de lâaccompagnement de fin de vie. Nous allons tĂącher de vous expliquer les plus frĂ©quentes afin que vous sachiez Ă©galement les interprĂ©ter et rĂ©aliser au mieux votre deuil si vous vivez cette Ă©preuve au moment oĂč vous lisez ces lignes. Mon chien est mort mais il garde les yeux ouverts Que ce soit durant lâendormissement ou aprĂšs sa mort, le chien garde les yeux ouverts contrairement Ă lâhumain. Câest la raison pour laquelle les vĂ©tĂ©rinaires appliquent des gels oculaires protecteurs lors des interventions chirurgicales, permettant ainsi de protĂ©ger la cornĂ©e du dessĂšchement. Ceci est contre inutitif pour un humain qui ne le sait pas car on a toujours vu, que ce soit dans les films ou lors de la visite dâun proche dĂ©cĂ©dĂ©, les yeux ĂȘtre fermĂ©s ou se fermer seuls. Ce rĂ©flexe opposĂ© est tout Ă fait normal chez le chien et si cela vous interpelle, nâayez crainte !Votre animal adorĂ© garde les yeux ouverts mais ne voit et ne ressent rien une fois anesthĂ©siĂ©. Son dĂ©part est donc confortable. Mon chien a soufflĂ© ou Ă©mis une grande expiration aprĂšs son dĂ©cĂšs LĂ encore câest normal mĂȘme si cela peut vous surprendre ! Lors du dĂ©cĂšs, le relĂąchement du corps et des poumons peut amener une expulsion soudaine dâair encore prĂ©sent dans la cage thoracique. Vous pourrez dâailleurs constater que les mouvements respiratoires se sont arrĂȘtĂ©s et que votre compagnon est bien parti. Les muscles de mon chien bougent encore aprĂšs son euthanasie Comme chez lâhumain, de petits mouvements musculaires de surface peuvent persister quelques minutes aprĂšs le dĂ©cĂšs. Ceci est dĂ» Ă lâĂ©puisement de la rĂ©serve Ă©nergĂ©tique encore prĂ©sente dans les cellules musculaires. De petits mouvements rĂ©flexes fasciculations se manifestent alors et consomment cette rĂ©serve avant lâimmobilisation. Ce nâest pas systĂ©matique mais ce nâest pas vous nĂ©anmoins, avant de prononcer le dĂ©cĂšs de votre chien, le vĂ©tĂ©rinaire prend soin de contrĂŽler les rĂ©flexes et dâausculter le coeur pour dĂ©terminer son arrĂȘt et valider, ainsi, la mort clinique de lâanimal. Mon chien a gĂ©mi pendant lâanesthĂ©sie LĂ encore câest un phĂ©nomĂšne trĂšs rare mais possible comme cela arrive parfois lors dâune chirurgie courante. Cela peut aller de pair avec une crise convulsive. Durant la phase anesthĂ©sique, certains chiens ayant des fragilitĂ©s neurologiques peuvent Ă©mettre un gĂ©missement passager voire dĂ©velopper une crise Ă©pileptiforme pendant la premiĂšre phase dâendormissement. On lâattribue, gĂ©nĂ©ralement, Ă lâaction des anesthĂ©siants sur le systĂšme nerveux central. Quand cela arrive, lâanimal est dĂ©jĂ endormi et nâest plus conscient. Ce nâest donc liĂ© Ă aucune douleur. Il est important dâĂ©voquer ces rĂ©actions » car elles sont assez mĂ©connues et peuvent marquer le propriĂ©taire qui se pose de nombreuses questions ensuite durant sa phase de deuil. Notez, quâĂ part le rĂ©flexe oculaire normal et systĂ©matique, les autres rĂ©actions sont rares Ă trĂšs rares. Cela Ă©tant le fait de le lire ici ou dâen discuter avec votre vĂ©tĂ©rinaire a son intĂ©rĂȘt pour vous Ă©viter de produire de fausses images ou de rester sur un ressenti inadaptĂ© et douloureux qui nâest pas en lien avec la rĂ©alitĂ©. Que faire du corps de mon chien aprĂšs son dĂ©cĂšs ? Une fois que votre chien est dĂ©cĂ©dĂ©, plusieurs options sont possibles concernant la prise en charge de son corps. Je dĂ©sire enterrer le corps de mon chien dans le jardin Ce choix est de moins en moins courant pour des raisons liĂ©es au mode de vie des personnes essentiellement petit terrain, location, vie en villeâŠ. La rĂšglementation sur lâenfouissement des dĂ©pouilles animales joue aussi un rĂŽle semble dâailleurs que la lĂ©gislation se soit fortement tendue ces derniĂšres annĂ©es. Que ce soit le Code rural, les RĂšglements Sanitaires DĂ©partementaux ou les ArrĂȘtĂ©s Municipaux, la tendance nâest plus Ă lâautorisation de cette pratique mĂȘme si cela nâest pas clairement interdit partout. A Paris par exemple, câest suivant les communes, il semble encore tolĂ©rĂ© dâenterrer son chien si Son poids est infĂ©rieur Ă 40Kg. Si on est dans son propre terrain. Si lâenfouissement est rĂ©alisĂ© Ă plus de 30 mĂštres des habitations et sources dâeau. Ce nâest pas la plus simple des conditions Ă respecter mais câest celle qui vous coĂ»tera le plus cher si elle nâest pas respectĂ©e. Si le trou est assez profond. Comptez un bon mĂštre. Si vous ĂȘtes amenĂ©e Ă inhumer votre chien, nous vous recommandons mĂȘme de verser 10 cm de chaux vive par dessus son corps avant de remettre la terre afin de limiter les soucis sanitaires et le dĂ©terrement par dâautres animaux. Notez tout de mĂȘme que, la rĂšglementation europĂ©enne prenant le dessus, aujourdâhui, seules sont recommandĂ©es lâincinĂ©ration ou la remise de la dĂ©pouille dans un cimetiĂšre animalier. Laisser la dĂ©pouille de son chien Ă la clinique en vue de son incinĂ©ration Autrefois destinĂ©es Ă lâĂ©quarissage, les dĂ©pouilles de nos animaux de compagnie ont depuis plus de 20 ans la possibilitĂ© dâĂȘtre incinĂ©rĂ©es comme le serait un corps humain. Ce service, créé par les vĂ©tĂ©rinaires pour apporter un devenir post-mortem plus dĂ©cent, autorise la famille Ă choisir une fin de vie plus cohĂ©rente avec le lien créé avec leur chien. Ce service permet un traitement digne et personnalisĂ© aux propriĂ©taires qui en ressentent le besoin. AprĂšs discussion avec leur vĂ©tĂ©rinaire, les membres de la famille pourront opter soit pour Une incinĂ©ration dite collective ». Le corps de votre animal est conservĂ© par le vĂ©tĂ©rinaire qui le remet au service vĂ©tĂ©rinaire dâincinĂ©ration. Votre chien est alors incinĂ©rĂ© avec dâautres chiens et ses cendres sont enfouies sur un site spĂ©cialisĂ© et dĂ©diĂ© sur lequel il vous sera impossible de vous recueillir. La procĂ©dure est tracĂ©e et tout Ă la fois la plus simple en terme de gestion et la moins coĂ»teuse des 2 adieux se font Ă la clinique. Une incinĂ©ration dite individuelle ».Plus onĂ©reuse, cette prise en charge vous permet une personnalisation des adieux plus corps de votre chien est incinĂ©rĂ© individuellement et vous pouvez fixer un rendez-vous pour y assister comme on le ferait pour une crĂ©mation humaine. Que vous y assistiez ou pas, vous rĂ©cupĂ©rez les cendres de votre animal dans une urne funĂ©raire que vous pourrez choisir. Libre Ă vous dâen disposer comme bon vous semble Ă la lumiĂšre de votre sensibilitĂ© et de ce que vous voulez offrir Ă votre compagnon. Inhumer son chien dans un cimetiĂšre animalier Bien quâil nây en ait pas partout, ce service funĂ©raire se dĂ©veloppe en France et dans dâautres pays. A la maniĂšre dâun cimetiĂšre humain, un espace dĂ©diĂ© Ă votre boule de poils vous sera proposĂ©. Vous aurez la possibilitĂ© soit dây dĂ©poser son corps soit dây entreposer ses cendres. Euthanasier une portĂ©e de chiot un acte Ă©vitable ! Que ce soit en refuge ou en clinique, et bien que cela reste tout de mĂȘme modĂ©rĂ©, lâeuthanasie dâune portĂ©e de chiots est tout Ă la fois une dĂ©cision extrĂȘmement difficile Ă gĂ©rer et un crĂšve coeur pour le vĂ©tĂ©rinaire. Le professionnel peut refuser lâacte et la premiĂšre intention est, de fait, la discussion pour trouver une solution viable pour ces boules de poils. NĂ©anmoins, il arrive, quâĂ contre coeur, cet acte soit pratiquĂ© parce que le vĂ©tĂ©rinaire analyse concrĂštement la situation et comprend parfaitement que si lâacte nâest pas pratiquĂ© dignement », les chiots seront tuĂ©s de façon plus odieuse. Pour celles et ceux qui passeraient ici pour se dĂ©barrasser dâune portĂ©e de chiots non dĂ©sirĂ©e, je vous invite Ă contacter un vĂ©tĂ©rinaire ou une association de protection animale pour tenter de trouver une solution viable. Si ce nâest pas possible, essayez de rester un tant soit peu humain !Jeter des chiots dans une poubelle, les noyer, les gazer Ă lâĂ©ther ou tout autre produit, les abandonner dans la nature fera de vous une Grosse Mer.. InfĂąme ! et je pĂšse mes mots ! GĂ©rez cela plus dignement avec un vĂ©tĂ©rinaire mĂȘme si ça vous coĂ»te un peu dâargent. Et surtout STĂRILISEZ VOTRE CHIENNE ! La stĂ©rilisation, dans le cas prĂ©sent, est une solution bien plus adaptĂ©e qui profite Ă la santĂ© de la chienne Ă©galement. RĂ©dacteur de lâarticle. 606 70 115 4 727 767 286 662