Jene pourrai pas te donner de conseil pour une nuit de noces réussite. Par contre pour une nuit de noce réussie, je pense que ca peut se faire. Amuse toi! Aime le! Qu'il t'aime! Habille toi sexy!!! Des dessous affriolants!!! Essaye pleins de trucs!!! Eclate toi dès et tant que tu peux!!! et mets la vidéo online sur Q/R dès que possible "à la Britney", ou "à la Pamela" (mdr),
1 2Il n’existe pas d’ouvrage d’histoire contemporaine consacré à la nuit de noces en France. Ceci est à la fois étrange, parce que jusqu’aux années 1960, elle concerne la quasi-totalité de la population, et peu étonnant, puisqu’on s’attend à ce que le déroulement de cette nuit si particulière dans la vie d’un couple, la première du mariage, soit peu connu, en raison de sa forte dimension intime. 3Pensé comme un travail destiné à évaluer la possibilité de prendre pour objet la nuit de noces en thèse, ce mémoire propose une première approche du sujet qui part de la représentation la plus immédiate qu’on peut en avoir l’idée que la nuit de noces est entourée de secrets. 4Une première partie est consacrée à un état des lieux historiographique et bibliographique, et à une présentation des sources mobilisables. De nombreux domaines de recherche sont mis à contribution histoire du corps et de la médecine, histoire de la famille, de l’amour et de la sexualité, études sur le genre, études folkloristes et ethnographiques, études littéraires, sociologie, histoire du spectacle… Quant aux sources, elles sont fort variées archives, articles de presse, essais, manuels, écrits médicaux, biographies, romans, vaudevilles, opérettes, sources iconographiques et cinématographiques, etc. Face à cette abondance, il apparaît que le fait de considérer la nuit de noces comme un sujet tabou est avant tout une idée reçue qui existait déjà au XIXe siècle et qui parvenue telle quelle jusqu’à nous. Cette représentation est prise pour objet dans la seconde partie du mémoire, qui interroge les enjeux du secret nuptial. 5En dépit de leur diversité, les sources présentent une remarquable unité elles jouent presque toutes du mystère de la nuit de noces, que cela soit pour le dévoiler ou pour le préserver. Il est difficile de trancher d’emblée le débat historiographique houleux qui oppose les tenants de la thèse du refoulement global de la sexualité – destinée à rester secrète – aux partisans d’une prise en charge inédite de la sexualité à partir du XIXe siècle – qui se manifesterait par une multiplication des prises de parole sur le sujet. Le premier chapitre de la seconde partie propose une lecture du sujet à travers la notion de double bind. Ni ceux qui insistent sur la nécessité de préserver le secret de la nuit de noces, ni ceux qui entreprennent de le révéler n’y échappent. La double contrainte de cacher et de dévoiler le secret nuptial se déploie dans les sources à travers l’emploi d’un vocabulaire récurrent qui désigne la nuit de noces comme secrète, mais aussi l’attention portée à cacher aux jeunes filles ses aspects concrets l’acte sexuel, et l’embarras éprouvé par ceux qui tentent de remettre en cause ce silence, dont les enjeux moraux et légaux sont préalablement présentés. Par ailleurs, la transition opérée au cours de la nuit entre la sphère publique et la sphère privée, et l’opposition entre les exigences de la société qui fait du mariage un événement public et celles du couple qui veut préserver son intimité, suscitent une curiosité spécifique, qui fait elle-même l’objet de représentations. De nombreuses cartes postales du début du XXe siècle prennent ainsi pour objet les pulsions scopiques de voyeurs espionnant le couple à travers le trou de la serrure de la chambre nuptiale. Le chapitre s’achève par une présentation de formes de transgression du secret nuptial spectacles érotiques, etc.. 6Un autre chapitre propose une réflexion sur les témoignages personnels, qui sont les sources les plus rares. Il étudie la démarche qui consiste, pour les acteurs de la nuit de noces, à dire leur secret. En raison de leur coût d’énonciation, les récits personnels méritent d’être distingués des autres formes de discours plus généraux ou impersonnels. Le fait de révéler son secret est d’ailleurs toujours présenté comme quelque chose d’exceptionnel. Diverses sources sont utilisées mémoires, journaux intimes, lettres, ouvrages médicaux et religieux, articles de journaux, comptes rendus de procès… Elles permettent d’accéder aux témoignages personnels de manière directe quand l’auteur est le protagoniste ou indirecte quand un intermédiaire transmet un récit qui lui a été confié. Une importance particulière est portée à leur analyse pragmatique il faut lier la production du témoignage aux intentions de son auteur, qui l’adapte en fonction du destinataire et du contexte d’énonciation confidence à un ami intime, explication à un médecin soumis au secret professionnel, aveu à un prêtre…. L’étude porte donc sur le contenu des déclarations, mais aussi sur le but recherché, et sur le processus d’élaboration et de transcription du récit. La fin du chapitre montre de façon plus tranchée que contrairement à ce que notre imaginaire actuel projette sur la nuit de noces du XIXe siècle, le secret est parfois brisé avec fracas révélations publiées dans la presse ou divulguées au tribunal.... 7On peut donc estimer que ce sont les précautions prises par ceux qui veulent évoquer le secret nuptial, et les stratégies qui visent à le mettre en scène, qui, éclipsant le nombre des sources disponibles, ont donné naissance au mythe tenace de la nuit de noces comme un secret bien gardé.
Lundi23 mai 2022, c'est Eddy qui a accordé une interview à "TV Mag" pour revenir sur sa nuit de noces avec Jennifer. Lundi 23 mai 2022, M6 a diffusé un nouvel épisode de Mariés au premier
Beaucoup de femmes reprochent aux hommes de ne pas savoir jouir correctement de leur clitoris ! Le médius et l’index sont mes doigts préférés pour les caresses clitoridiennes. Messieurs humectez vos doigts avec votre salive en guise de lubrifiant ou utilisez des lubrifiants à base d’eau, à base de silicone plus glissants ou des lubrifants comestibles pour être encore plus coquin et prolonger en caresse buccale. Vous vous promènerez d’abord autour de la vulve, puis progressez dans le sillon entre les grandes et petites lèvres, puis autour de l’entrée du vagin. Les caresses seront douces, pas trop appuyées pour ne pas irriter! Restez toujours attentifs aux manifestations de plaisir ou de déplaisir de votre partenaire. Après quelques minutes passées autour du fameux clitoris, et quand votre partenaire aura une excitation suffisante, vous pourrez effleurer ce joyau féminin. Les zones les plus sensibles du clitoris sont généralement le gland et le frein du clitoris, qui se trouve sous le gland. Mais ce peut être aussi le capuchon qui recouvre le gland. Le gland du clitoris étant très sensible, il vaut mieux le caresser à travers son capuchon, ou entre les petites lèvres, car le contact trop direct peut être parfois désagréable. Les caresses doivent se faire sur une surface assez large, et non ponctuelle, pour éviter d’appuyer trop fort ou de frotter. Toujours commencer par des caresses très douces, à rythme lent, avant d’accentuer la pression ou d’augmenter le rythme de vos caresses. La Meilleure technique pour caresser le clitoris ou masturber une femme Le mouvement le plus apprécié des femmes est, en général, un mouvement circulaire autour du clitoris, ou un mouvement de va-et-vient de haut en bas, dans l’axe de la vulve. Le rythme des caresses doit être constant, sans à-coup et sans arrêt, donc ne pas changer de main ou de doigt durant les caresses. Si vous cassez le rythme, cela fera redescendre votre partenaire. Un peu avant l’orgasme, le clitoris se rétracte sous le capuchon, et n’est souvent plus perceptible sous le doigt, mais il faut quand même continuer vos caresses au même endroit, au même rythme, et ne pas partir à la recherche du gland, pour ne pas rompre le tempo qui va mener votre partenaire à l’orgasme. Messieurs, vous êtes l’archer qui tend le corps de votre compagne, soyez habille devenez virtuose. Conseil Prenez le tempo et gardez-le. Lors de l’orgasme, il faut également continuer de caresser le clitoris de votre partenaire, même si elle resserre les cuisses. Vous n’arrêterez qu’à sa demande… Pour caresser le clitoris avec la langue le principe est le même, mais la caresse peut se faire plus directement sur le gland, car le contact est plus doux qu’avec les doigts. Il faut embrasser la vulve comme vous embrasseriez la bouche de votre partenaire, promener vos lèvres sur les lèvres de votre partenaire, passer votre langue sur toute la vulve, et sucer entre vos lèvres les lèvres de votre partenaire. La pointe de la langue peut se faufiler, elle aussi, dans le sillon entre les petites et grandes lèvres, ainsi qu’à l’entrée du vagin. Vous pourrez aussi faire quelques échappées en dehors de la vulve, en bas vers l’anus ou plus haut vers le mont de Vénus. N’oubliez pas aussi de vous servir de votre, ou de vos mains libres, pour des caresses complémentaires, sur d’autres parties du corps, ce qui amplifiera encore le plaisir de votre partenaire. Et vous mesdames, sachez que chacune d’entre vous est différente, alors n’hésitez à prendre la main de votre partenaire pour lui faire prendre la bonne direction ou de l’aider, et exprimez-vous. plus vite , plus lentement, plus haut, plus bas, etc. Pour terminer, rappelons que l’orgasme, dont le point de départ est le clitoris, est tout aussi fort, intense et agréable, que l’orgasme à point de départ vaginal. Ce n’est pas un sous orgasme » contrairement aux dires des psychanalystes du début du siècle. Ils sont tous les deux légèrement différents, ou même parfois confondus, mais l’un n’est pas mieux » que l’autre, chaque femme ayant ses préférences. Source; VHM
ÀCharles de Sévigné. 88. À Madame de Grignan.. 89. À Moulceau .. À propos Je crois qu’il dispose de ce qu’il a en votre faveur. Gardez-le, quoique ce soit peu, pour une marque de sa tendresse, et ne le donnez point comme votre cœur le voudrait ; il n’y a pas un de vos beaux-frères qui, à proportion, ne soit plus riche que vous. Je ne vous puis dire le déplaisir que j’ai
Prévoyez une nuit de noces romantique et significative Les couples engagés passent beaucoup de temps à planifier pour le grand jour, mais tout le monde ne prévoit pas bien pour la grande nuit de noces. Cette fois seul ensemble après les festivités peut être incroyablement significatif et romantique. Conseils pour tirer le meilleur parti de votre nuit de noces Prenez votre temps Beaucoup de gens pensent qu'une nuit de noces signifie sauter dans le lit tout de suite. Mais cela vaut la peine de prendre quelques minutes pour parler de la magie de votre journée, des parties que vous aimez le plus et de ce que vous ressentez. Puisque le mariage se passe si vite, cela vaut la peine de prendre quelques instants pour se souvenir. Vous devriez également prendre quelques minutes pour définir la scène. Apportez votre musique stéréo et votre musique préférée, des fleurs, et même de l'huile de massage ou d'autres friandises pour rendre les choses particulièrement romantiques. Appréciez-vous en parlant de sauter dans le lit, vous pourriez être inquiet au sujet du sexe. Si vous êtes vierge, vous êtes probablement plein de questions et d'appréhensions. Si vous n'êtes pas vierge, vous pourriez ressentir de la pression pour avoir des relations sexuelles nocturnes spéciales. Peu importe l'expérience que vous avez, vous devez enlever la pression! Au lieu de cela, concentrez-vous à vous amuser. Si vous finissez par consommer le mariage lors de votre nuit de noces, génial! Sinon, il y a une vie devant toi. Pour plus de conseils sur la jouissance du sexe pour la première fois lors de votre nuit de noces, consultez Wedding Night Sex Tips pour les vierges . Emballez un sac Il est arrivé à plus de quelques épouses se réveiller le matin après le mariage, seulement pour se rendre compte qu'ils n'ont pas de vêtements de rechange - seulement leur robe de mariée! Ils ont une longue et légèrement embarrassant se promener dans le hall de l'hôtel devant eux et une maison inconfortable. Alors soyez intelligent et emportez un sac de vêtements décontractés, des articles de toilette et une paire de chaussures confortables. Puisque la plupart des robes de mariée exigent des vêtements de base constructifs spéciaux comme les soutiens-gorge et les ceintures à longues lignes, assurez-vous d'apporter un soutien-gorge régulier. Vous pouvez également apporter un maillot de bain si votre hôtel dispose d'une piscine ou d'un bain à remous. Soyez prudent Ne pas boire et conduire, surtout le soir de votre mariage. Si vous n'avez pas de limousine ou d'ami pour vous conduire, assurez-vous de ne pas trop boire voire pas du tout à la réception de mariage . Je sais que cela semble être du bon sens, mais vous seriez surpris de voir combien de couples ne prévoient pas d'avance pour cela. Et une nuit de noces dangereuse n'est pas une bonne nuit de noces. Mais aussi, l'alcool peut vous empêcher d'avoir vraiment de bonnes nuits de noces ! Avoir un casse-croûte Il est vrai que la plupart des couples mangent à peine à leur réception de mariage. Ils sont trop occupés à parler, à rire et à danser pour faire quelque chose d'aussi banal que de s'asseoir pour manger. Alors, quand tout est fini, ils se rendent compte qu'ils sont affamés. Peut-être que la fête de mariage ou quelques amis peuvent judicieusement emballer une bouteille de champagne et un panier de collations et de fruits pour l'hôtel. Ou, votre lieu de mariage peut même être prêt à mettre en place des boîtes à emporter de votre repas de mariage, de sorte que vous pouvez profiter d'un festin dans votre suite d'hôtel. Il pourrait également être amusant de passer par une fenêtre de drive-through dans votre robe de mariée, ou même d'aller à un restaurant de 24 heures encore habillé de votre parure de mariage. Plus important encore, faites votre propre nuit de noces. Ne sentez pas de pression pour que ce soit parfait ou juste comme quelqu'un d'autre. Si vous prenez le temps de faire des souvenirs, ce sera mémorable. Pourla seconde option, n'oubliez pas d'entourer le sac avec un chiffon pour éviter les brûlures. Ensuite, posez le sachet sur vos points de pulsation : au niveau de la nuque, des poignets, des

9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 0635 C'était sous le hangar de la charretterie que la table était dressée. Il y a avait dessus quatre aloyaux, six fricassées de poulets, du veau à la casserole, trois gigots et, au milieu, un joli cochon de lait, rôti, flanqué de quatre andouilles à l'oseille. Aux angles, se dressait l'eau-de-vie, dans des carafes. Le cidre doux en bouteilles poussait sa mousse épaisse autour des bouchons et tous les verres, d'avance, avaient été remplis de vin jusqu'au bord. De grands plats de crème jaune, qui flottaient d'eux-mêmes au moindre choc de la table, présentaient, dessinés sur leur surface unie, les chiffres des nouveaux époux en arabesques de nonpareille. On avait été chercher un pâtissier à Yvetot, pour les tourtes et les nougats. Comme il débutait dans le pays, il avait soigné les choses; et il apporta, lui-même, au dessert, une pièce montée qui fit pousser des cris. A la base, d'abord c'était un carré de carton bleu figurant un temple avec portiques, colonnades et statuettes de stuc tout autour, dans des niches constellées d'étoiles en papier doré; puis se tenait au second étage un donjon en gâteau de Savoie, entouré de menues fortifications en angélique, amandes, raisins secs, quartiers d'oranges; et enfin, sur la plate-forme supérieure, qui était une prairie verte où il y avait des rochers avec des lacs de confitures et des bateaux en éclaes de noisettes, on voyait un petit Amour, se balançant à une escarpolette de chocolat, dont les deux poteaux étaient terminés par deux boutons de rose naturelle, en guise de boules, au sommet. Jusqu'au soir on mangea. Madame Bovary - Gustave Flaubert Repas de noce à Yport - Albert Auguste Fourie Published by Tiuscha - dans Littéraire et cinéphile

Lespréparatifs de mariage ne s’arrêtent pas à la première danse ! N’oubliez pas d’être prévoyants jusqu’au bout et de planifier quelques détails qui feront de votre nuit de noces un moment tout aussi exceptionnel que celui de votre cérémonie.
DEUX FAVORITES MADAME DE BALBI ET MADAME DE POLASTRON Si dans cette troupe brillante de jeunes femmes, qui embellirent les derniers jours de la cour de Versailles, la comtesse de Polastron[1] nous a attirés par le charme de sa grâce mélancolique et tendre, il est une autre figure qui trouve sa place auprès d’elle. Cette séduisante physionomie qui mérite de nous retenir, non pour faire ressortir une ressemblance, mais pour marquer un piquant contraste, c’est Anne Jacobé de Gaumont la Force comtesse de Balbi, toute-puissante favorite du Comte de Provence[2]. Mme de Balbi connut la plus haute faveur en même temps que la fille du comte d’Esparbès de Lussan, mais c’est là le seul rapprochement qu’on puisse établir entre elles. Leurs goûts, leur tempérament offrent les plus frappantes divergences, et si, durant un temps, les fortunes sont égales, elles ne servent qu’à accentuer encore une rivalité, pour ne pas dire une hostilité qui ne cessera de se traduire à Versailles comme en exil. En suivant les deux femmes à travers toutes les phases de leur existence accidentée on peut voir qu’à aucun moment on ne les trouvera réunies et que dans nulle circonstance on ne les rencontrera amies ou alliées. Dès le début, leurs devoirs respectifs doivent d’ailleurs servir l’antipathie de leurs caractères, car les deux maisons auxquelles elles sont attachées ne fusionnent que rarement et ne s’apprécient guère. Tandis que Mme de Polastron fait partie du service de la Reine, Mme de Balbi est dame d’atours de Madame, Comtesse de Provence. La première est étroitement liée à la famille de Polignac dont elle est la proche parente, dont elle partage les inimitiés et les affections, les faveurs et les épreuves. La seconde au contraire est à la tête de la société du Comte de Provence, société qui fait aux Polignac une guerre sourde, mais incessante. Dans les premières années de son arrivée à Versailles, en effet, Marie-Antoinette a vécu dans l’intimité de son beau-frère et de sa belle-sœur ; mais la différence d’idées, de goûts et de sentimens a promptement amené un refroidissement que le temps n’a fait qu’accentuer ; aux affectueux rapports d’autrefois a succédé une froideur mêlée de méfiance. Mme de Polastron est de toutes les fêtes et prend part à toutes les réjouissances, elle patine sur la pièce d’eau des Suisses, elle danse aux bals intimes de la Reine et elle joue avec elle la comédie à Trianon. C’est en distractions moins futiles que la comtesse de Balbi dépense son activité inlassable et occupe son esprit avisé. D’ailleurs, attachée à la maison de Joséphine-Louise de Savoie, elle ne peut qu’imiter sa réserve et suivre son exemple. C’est donc seulement comme spectatrice qu’elle se mêle de temps à autre à la troupe de la Reine, puisque Monsieur interdit à son épouse de figurer au nombre des actrices. La gravité et la précoce sagesse du frère de Louis XVI réprouvent ces futiles passe-temps qu’il juge, non sans raison peut-être, incompatibles avec la dignité royale. Il estime qu’il est regrettable de renverser brusquement les barrières prudemment élevées jadis entre les souverains et leurs sujets, et la suite des événemens ne viendra malheureusement que trop vite justifier le bien fondé de ses alarmes ! Le caractère de la liaison princière de chacune des deux favorites est lui-même essentiellement différent Louise d’Esparbès demeure volontairement dans l’effacement, ne trouvant de satisfaction que dans le commerce de ses amies et aux côtés du Comte d’Artois auprès duquel elle veut être toujours et sans cesse. Ce n’est ni un caprice des sens, ni un calcul d’intérêt qui a triomphé de ses scrupules. Pendant de longs mois, la jeune femme a résisté à sa cour assidue et pressante, mais dans ces réunions journalières où la familiarité résulte de l’intimité, le sentiment n’a pas tardé à éclore. Elle n’a pu rester insensible à l’admiration d’un prince jeune et séduisant, dont toutes les femmes autour d’elle souhaitaient les hommages et se disputaient les sourires, et elle a été touchée peu à peu par la constance de cet esprit frivole, de ce cœur volage que rien si longtemps n’avait pu fixer d’une manière durable. C’est presque à son propre insu qu’elle se laissera aller à répondre aux avances du Comte d’Artois et tous deux s’embarqueront sans y songer dans une liaison qui durera toute leur vie ! La chute de la douce Louise dans les bras de son vainqueur sera presque inconsciente et dès le lendemain de cette défaite qui pour tant d’autres eût été un triomphe, elle n’aura plus qu’un désir, c’est de vivre dans la retraite pour se consacrer tout entière à son amour. Elle a trouvé un aliment à ce besoin d’affection et de dévouement qui la dévorent et qui suffiront désormais à remplir son existence. Elle vivra dans un effacement volontaire, étrangère à toute intrigue, se tenant en dehors de toutes les combinaisons et de tous les rouages compliqués de la politique. Elle ne voudra qu’aimer, et, comme cette douce La Vallière jadis aimée du grand roi, elle ne désirera pas toucher aux choses de ce monde, toute son ambition réside dans son cœur ! La mort même ne viendra pas briser les liens qui l’auront unie à son amant pendant vingt années de son existence. A son lit de mort, résignée et repentante, pourtant, elle ne pourra se résoudre à détester ses anciennes faiblesses et tout en le ramenant à Dieu elle fera jurer à son prince une fidélité éternelle à son souvenir. Tout à Dieu ! » lui dira-t-elle dans sa recommandation suprême, et jusqu’à son dernier jour le Comte d’Artois tiendra religieusement sa promesse. Ce n’est pas aux élans de son cœur qu’a obéi tout d’abord Mme de Balbi en s’attachant au Comte de Provence, et si elle a été attirée par les brillantes facultés intellectuelles du futur Louis XVIII, elle a surtout été séduite par la situation prépondérante qu’elle va trouver auprès de lui. Encore presque une enfant, elle a su plaire à Madame par la gentillesse de ses manières, l’originalité de ses remarques et la vivacité de ses propos ; mais une fois en possession de la charge qu’elle a obtenue auprès d’elle en dépit de tous les obstacles, elle s’aperçoit bien vite que la seule protection de Joséphine-Louise de Savoie serait insuffisante pour lui permettre de se tailler un rôle à sa hauteur. Entre ces deux époux qu’elle a promptement jugés à leur valeur et qu’elle voit si mal assortis, son choix est vite fait ; c’est le Comte de Provence qu’elle va essayer de conquérir, et c’est la faveur de sa femme qui lui permettra de gagner peu à peu ses bonnes grâces. Jusque-là, le Comte de Provence s’est montré peu sensible aux attraits du beau sexe et son tempérament comme son goût lui ont fait rechercher les satisfactions de l’esprit plutôt que les plaisirs des sens ; mais Mme de Balbi ne se décourage pas pour si peu, quelques semaines suffiront pour que le prince, séduit tout d’abord par son intelligence, soit conquis complètement par sa beauté. Parvenue au premier plan, elle donne libre cours à son activité fiévreuse, à son amour du commandement, à sa passion pour l’intrigue ; elle se mêle à toutes les affaires, elle conseille, elle discute et elle agit. A l’encontre de la languissante amie du Comte d’Artois, au lieu d’une voix qui volontairement s’éteint, elle fera entendre les accens d’une énergie qui se dépense. Et malgré cette activité dévorante, cette existence agitée et ces bruyantes aventures, de ces deux femmes si dissemblables, la favorite du Comte de Provence n’est pas celle qui disparaîtra la première. Mme de Polastron mourra jeune, incapable de supporter les maux physiques et les peines morales qui l’ont accablée d’un poids trop lourd ; Mme de Balbi au contraire traversera les révolutions et les émeutes, elle verra les régimes se succéder, et, jusqu’à un âge avancé, vivra d’une vie ardente, intriguant, plaidant, réclamant sans relâche, toujours caustique, l’œil vif et la repartie prompte. Même dans les plus petits détails, la divergence de goûts des deux femmes reste complète, pour la dame d’honneur de la Reine, comme pour la dame d’atour de Madame. Le jeu est exigé par la mode, c’est une quotidienne distraction obligatoire et le plus habituel passe-temps à la Cour ; mais tandis que Mme de Polastron s’en plaint comme d’une charge onéreuse à sa bourse et dont son budget se trouve fâcheusement grevé, Mme de Balbi est joueuse enragée ; elle joue à Versailles, à Coblentz, à Londres et à Paris. Le creps, le whist, le quinze, le cavagnol lui sont également familiers, et l’inventaire de son mobilier dans chacune de ses résidences successives nous donne l’énumération curieuse des nombreuses tables à jeu qui garnissent chaque pièce, depuis l’antichambre jusqu’aux cabinets de toilette. La vieille monarchie qui s’écroule la trouve les cartes à la main, elle traverse ainsi l’émigration et, au retour, elle abat encore des cartes. Le vice » est à la mode ; malgré les efforts impuissans du vertueux Louis XVI, la Reine et ses belles sœurs sont les premières à donner ce funeste exemple. Toutes les jolies femmes jouent avec fureur et se lamentent après la perte inévitable. Les louis glissent entre les doigts roses, » dit un contemporain. Entre les favorites des deux princes, — eux-mêmes si dissemblables par leurs goûts, leurs allures et leurs aspirations, — la nature semble avoir préparé ce contraste. A la fille des d’Esparbès de Lussan, blonde, de ce blond cendré où tout est douceur et lumière, elle avait donné l’exquise joliesse, la grâce attendrie et charmante, en lui refusant le don et le goût de l’intrigue. A la descendante des Caumont la Force elle avait dispensé une beauté toute d’énergie et de vigueur, des yeux de velours, avec une taille de nymphe, une démarche triomphante et une élégance accomplie. Son portrait que je dois à l’obligeante amabilité de son petit-neveu, le duc de la Force, la représente en robe de linon, la lèvre souriante, l’œil moqueur et l’air mutin. Le feu de la passion brille dans le regard, et la physionomie tout entière reflète la volonté, l’ardeur et l’intelligence. La finesse du nez légèrement relevé, les fossettes qui se creusent dans les joues rondes, tout semble concourir à la perfection de ce frais et délicieux visage. De ses doigts fuselés, elle croise sur son sein demi-nu un fichu de gaze blanche d’où s’échappe un bout d’épaule ronde, et un ruban ponceau retient imparfaitement l’abondante masse de ses cheveux de brune piquante. Il suffit de contempler ce portrait empreint à la fois de tant de coquetterie et d’abandon pour deviner quel dut être l’empire d’une femme qui réunissait à la fois tant d’attraits et tant d’intelligence, qui joignait tant de grâce provocante à tant d’esprit et de ténacité. A cet esprit étincelant tous ses contemporains sont unanimes à rendre hommage. Elle est plus pressée de parler que d’entendre, » dit le vicomte de Neuilly, mais on est toujours fâché quand elle se tait. » Aux charmes de la figure et de l’esprit, elle joignait la coquetterie, » ajoute le marquis de Contades. C’était un esprit fier et charmant, » témoigne Hyde de Neuville, et tous ceux qui l’approchent sont d’accord pour déclarer que, quelle que soit la séduction qu’elle dégage, son esprit surpasse sa beauté. » Ces précieux dons naturels qui lui ont été si libéralement départis par la nature, nous la verrons en user largement, mais sans qu’ils soient jamais déparés par l’ombre d’une bassesse. Comme toutes les femmes habituées à dominer, elle ne sait guère se plier à aucune contrainte, et supporte impatiemment tout ce qui met obstacle à ses caprices ou à ses volontés. On la voit alors s’emporter contre qui lui résiste ; et ses colères sont si violentes, qu’elles ne s’arrêtent devant rien, pas même, et c’est son éloge, devant son intérêt. Volage par tempérament, sa morale n’est pas sévère et s’accommode volontiers des principes de large indulgence qui sont ceux du monde qui l’entoure, mais elle ne fait qu’obéir aux mœurs de l’époque et n’a pas de raison pour se montrer plus austère que ses contemporains. Assurément elle n’aura trop souvent d’autre règle que son bon plaisir, d’autre frein que sa fantaisie, et lorsqu’elle obéira à des élans irraisonnés, elle n’attachera aux faiblesses du cœur qu’une importance secondaire. Mais si elle ne brille ni par sa vertu, ni par sa constance, combien en est-il parmi ses compagnes qui donnent un meilleur exemple dans cette cour galante où l’amour est si fort en honneur ? En tout cas, elle a une supériorité qui la distingue de beaucoup d’autres, c’est que l’amour dans son cœur ne fait pas tort à l’amitié ; aussi, dans tous les temps et à toutes les époques, elle gardera des affections très sûres qui lui demeureront inébranlablement attachées. Cette femme coquette et légère, ambitieuse et fantasque, est une amie fidèle et sûre, constante dans ses attachemens. L’empire qu’elle exerçait sur le Comte de Provence s’explique donc aisément. Rebelle aux exercices physiques que son précoce embonpoint lui avait de bonne heure rendus difficiles, vivant pour ainsi dire dans son salon où il se plaisait aux fines épigrammes et aux piquantes reparties, le prince trouvait en Mme de Balbi la réunion parfaite de tout ce qu’il aimait, la beauté accomplie, l’élégance raffinée, le charme des manières, la distinction et la subtilité de l’esprit. Aussi quel attachement il lui avait voué ! Dès le matin, à son réveil, c’est d’elle qu’il s’entretient avec son médecin Beauchêne qui est aussi le sien et toutes ses soirées, d’une façon invariable, se passent au foyer de sa bien-aimée favorite ! Il n’est pas d’éloges qu’il ne fasse de la splendeur de ses cheveux, de la perfection de ses bras et de ses mains, des attraits de toute sa personne. Mais plus encore que sa beauté, il admire ses rares qualités intellectuelles ; ses spirituelles reparties le charment, sa conversation le retient. Quand elle parle, ses moindres mots sont empreints d’une originalité piquante, elle a sur les choses et sur les gens des aperçus inattendus qui n’appartiennent qu’à elle, et elle est douée d’une perspicacité souvent inquiétante pour ses interlocuteurs. Sa mobilité d’esprit est aussi frappante que celle de son visage qui sait exprimer en quelques secondes les sentimens les plus divers, et la seule critique qu’on pourrait faire de cette verve inlassable et étincelante, c’est que la favorite effleure les sujets les plus dissemblables sans avoir le temps de les approfondir. Telle qu’elle est, avec ses qualités et ses défauts qu’elle exagère souvent sans mesure, Anne de Caumont la Force dominera pendant quinze années le Comte de Provence d’une façon absolue, et lorsque, jaloux de cette influence qui nuit à la sienne et se met en travers de ses ambitions, d’Avaray parviendra à les éloigner l’un de l’autre en grossissant les inconséquences de la favorite, en se faisant l’écho de l’histoire jamais prouvée des jumeaux de Rotterdam, ce sera pour le Comte de Provence un déchirement inexprimable ! Ce prince plus spirituel que tendre, plus diplomate qu’amoureux, a alors des accens de douleur sincère et de réelle affliction, et lorsque d’Avaray insiste sur cette naissance prétendue, c’est avec un morne désespoir qu’il lui dit Ne m’accablez pas ! » Mme de Balbi était trop en vue pour ne pas exciter la jalousie et l’envie, mais elle était si prompte à la riposte qu’on ne se risquait guère à la provoquer ostensiblement. Sans être méchante, elle avait le trait piquant, et il était plus prudent de ne pas s’exposer ouvertement à ses vengeances ou à ses railleries. Aux charmes de la figure et de l’esprit, a dit d’elle le comte de Neuilly, elle joignait la coquetterie et un fonds de méchanceté qui la poussait à se compromettre elle-même pour nuire aux femmes qu’elle n’aimait pas et il y en avait beaucoup et aux hommes qu’elle n’aimait plus. » Spirituelle, nous l’avons dit, elle l’était fort ; c’est elle qui plus tard déclarera à la jeune Mme de Maillé la Tour Landry lui faisant sa visite de noces Madame, vous passez la permission d’être jolie, » ce dont la jeune marquise interloquée fut à la fois confuse et charmée. On craignait ses traits acérés Madame, je vous recommande ma réputation, » lui disait une jeune femme en quittant un salon où elle laissait la comtesse. Répondant à Mme de Matignon qui lui reprochait des médisances, elle lui demandait avec calme Eh bien ! sommes-nous quittes ? » Est-il étonnant d’après cela que le comte de Neuilly ait écrit Même dans ses instans de bonhomie, si on la regarde, on retrouve un certain sourire qui avertit que la malice n’est pas loin. » Que ce fût pour se venger de ses mots piquans et de ses sarcasmes, ou par un excès de jalousie suscitée par sa longue faveur, la calomnie s’acharna traîtreusement sur Anne de Cau-mont la Force. Kagenœck et Bachaumont, — et après eux, nombre d’historiens, — lui ont reproché d’avoir fait enfermer dans un asile d’aliénés son mari qui l’avait surprise en flagrant délit et qui semblait peu disposé à accepter son malheur. Toute la procédure du Châtelet et de nombreux dossiers déposés aux Archives nationales sont là pour répondre de l’inanité de cette accusation ; ils contiennent les interrogatoires du comte de Balbi avec le récit détaillé de ses hallucinations maladives, de ses étonnantes fantaisies et de ses tragiques accès de fureur. On y trouve la preuve palpable que ce malheureux était un aliéné dangereux, que sa femme dut avoir hâte de voir éloigner d’elle, et sur l’état de santé duquel tous ses parens maternels et paternels émirent un avis unanime. On l’a accusée d’avoir dilapidé les finances de Monsieur, mais on oublie qu’une bonne part des sommes qu’elle reçut du Prince ne furent que de simples avances qu’elle remboursa en partie par la suite. Mme d’Abrantès, qui ne l’aime pas, a été jusqu’à l’accuser d’avoir mis le feu elle-même à son appartement du Luxembourg pour en faire changer le mobilier et les tentures qui n’avaient pas l’heur de lui plaire. Les dégâts occasionnés par l’incendie montèrent, à l’en croire, à 200 000 livres ; mais elle s’est trompée à la fois sur les dates et sur les chiffres, et les comptes des archives nous apprennent que les dépenses ne dépassèrent pas 7 000 livres. Enfin, si elle fut l’objet des libéralités du Comte de Provence et si le Prince vint souvent combler les brèches que la passion du jeu faisait à sa bourse, ce fut dans une mesure beaucoup moindre qu’on ne l’a raconté. En tout cas, ce ne fut pas pour thésauriser qu’elle profita de ses largesses, car, dès son arrivée en Angleterre au moment de l’émigration, on la voit en proie à la gêne et aux préoccupations d’argent, et, plus tard, lorsque, rentrée en France, elle s’installera à Versailles, sa situation de fortune demeurera modeste. La pension de 12 000 francs que lui continuera Louis XVIII, malgré sa disgrâce, sera sa principale ressource. On a raconté qu’après sa rentrée en France, lorsque par ordre de Bonaparte elle fut exilée à quarante lieues de la capitale, elle s’installa à Montauban pour y ouvrir une maison de jeu dont elle était tenancière. C’est une calomnie absurde, inventée de toutes pièces. Mme de Balbi s’était retirée près de son frère, se rendant seulement chaque été chez sa sœur la marquise de Lordat, au château de Bram Aude où la tradition parle encore de son esprit, de son entrain et de son charme. Pendant ses jeunes années passées à Versailles, Mme de Balbi, rieuse, légère et frivole, avait pris sans doute une large part aux distractions de cette société presque uniquement absorbée par la galanterie et le plaisir, mais il est injuste de l’accabler sous le poids des anecdotes mal fondées qu’on s’est plu fréquemment à rapporter sur son compte. Faut-il croire Tilly, le beau Tilly, lorsqu’il nous la montre, dans ses Mémoires, désignée par de transparentes initiales, l’attaquant sous le masque au bal de l’Opéra et le rendant heureux dès le troisième rendez-vous ? Ses récits sont-ils plus vraisemblables lorsqu’il la dépeint parcourant la nuit les rues de Versailles en quête d’aventures, et faisant elle-même des avances à des amans d’une heure ou d’une nuit ? Ces vaniteuses vantardises ne s’appuient sur aucune preuve, et si, au cours de sa longue carrière, Mme de Balbi fut coupable de faiblesses, si elle se montra inconstante et justifia les jalousies du Comte de Provence par des aventures trop bruyantes, elle ne fut pas l’héroïne des scènes de lubricité vulgaire dont parle Tilly, et elle ne descendit jamais à des amours de bas étage. Quand sonna l’heure de l’émigration, Mme de Polastron s’était éloignée une des premières avec cette duchesse de Polignac qui fut si admirée, tant aimée, tant pleurée, et dont le cœur égalait la beauté elle allait rejoindre le Comte d’Artois. Mme de Balbi, au contraire, installée à Londres lors des journées d’Octobre, reprit le chemin de la France sitôt qu’elle apprit la gravité des événemens qui venaient de se passer ; elle accourut au Luxembourg se ranger aux côtés de Monsieur et remplir auprès de Madame les devoirs de sa charge de dame d’atour. Pendant près de deux années, on la verra demeurer ainsi auprès du Comte et de la Comtesse de Provence, et lorsqu’elle part d’une façon définitive, c’est pour retrouver à Mons, après un voyage sagement calculé, Monsieur qui, sinon plus habile, du moins plus heureux que le roi son frère, a pu quitter Paris et gagner la frontière sans attirer l’attention des populations sur sa route. Si Mme de Balbi avait joui à Versailles et à Paris d’une influence considérable, bien autrement grande allait être celle qu’elle devait exercer désormais. Après sa fuite de Paris, elle se rend à Mons, puis séjourne à Bruxelles, à Liège et à Aix-la-Chapelle à la suite du Comte de Provence, puis enfin, le 7 juillet 1791, vient s’installer à Coblentz. C’est dans cette capitale du bon électeur Clément Wenceslas qu’elle va devenir réellement la reine de l’Emigration. La plupart des jolies femmes, elles aussi, sont arrivées peu à peu ; outre les deux favorites, nombre de divinités » apportent la note jolie de leurs élégances dans la nouvelle cour. Mme de Lage, Mme de Poulpry, Mme de Boigne, la duchesse de Guiche, toutes les habituées de la Galerie de bois, sont successivement venues. Mais elles forment surtout la société de Mme de Polastron, héritière naturelle des traditions des Polignac. Chez Mme de Balbi, il n’y a pas de femmes elles ne sauraient s’accommoder des emportemens de son caractère ni de ses jalousies souvent redoutables. Les deux salons diffèrent autant que ceux qui en font la puissance ou l’attrait. Les caractères des deux princes sont restés comme à Versailles si différens l’un de l’autre ! Parlant toujours et n’écoutant jamais, le Comte d’Artois va bientôt parler d’emporter les retranchemens de Valmy, l’épée à la main, à la tête de la noblesse. Il est familier et altier, élégant et imposant tout à la fois, et possède au plus haut degré cette séduction attirante qui suscite les enthousiasmes et enflamme les courages. Il est téméraire et négligent, étourdi et imprudent ; mais à Coblentz, à Trêves et dans tous les campemens d’émigrés, on ne jure que par lui et aucun prince n’est plus populaire ! » Aussi ces projets d’expéditions, toujours décidés, sans cesse ajournés, entretiennent-ils Mme de Polastron dans de perpétuelles alarmes ! Mme de Balbi, elle, n’éprouve pas les mêmes inquiétudes et n’a pas à s’associer à des projets guerriers, car le Comte de Provence est totalement dépourvu des brillantes qualités extérieures de son frère. Jamais il n’avait marché avec une grande aisance, nous dit un contemporain et, même dans sa jeunesse, il n’avait jamais pu monter à cheval sans être aidé pour s’élever sur l’étrier. » À cette époque de sa vie, son obésité avait augmenté, et il était devenu lourd et impotent au point d’être dans l’impossibilité de s’associer à une action belliqueuse. En revanche, son instruction solide, son esprit délié et curieux l’avaient préparé de bonne heure aux finesses de la politique, et c’est par les voies savantes de la diplomatie qu’il prépare l’exécution de ses desseins. Dans les circonstances les plus critiques, sa fermeté, sa force d’âme, sa volonté demeureront inébranlables, et, dans les plus cruelles épreuves, il saura maintenir ses droits, et sauvegarder la dignité royale en défendant sans jamais faillir les prérogatives dont il aura, en des temps bien difficiles, conservé intact le dépôt. Le marquis de Contades nous a laissé, dans ses Souvenirs, de piquantes appréciations sur la favorite Mme de Balbi, dit-il, femme vraiment extraordinaire par son esprit naturel, a trop marqué à Coblentz, pour que je ne parle pas d’elle, et ce sera, je le jure, avec la plus grande franchise. Jamais femme, peut-être, n’a été plus généralement détestée, sans que j’aie pu découvrir un fait justifiant cette haine universelle. Je n’allais ni dans un lieu public, ni dans une société particulière que je n’entendisse dire du mal d’elle, lui adresser même les reproches les plus graves, et je n’ai jamais vu en prouver un seul. Je la défendais toujours, car je ne regarde pas comme un tort de ne pas plaire à un public malintentionné, et je voulais, d’ailleurs, mettre dans le cas de prouver les faits que l’on avançait contre elle. Ils n’étaient jamais appuyés que sur des on-dit, et des propos des Trois-Couronnes[3]. L’on ne doit, du reste, bien souvent, l’aversion ou la bienveillance générale qu’à quatre ou cinq personnes. Le bon ton à Coblentz était de dire du mal de Mme de Balbi, qui ne faisait point de frais pour faire changer cela. Haute et fière, sûre de l’attachement de Monsieur, elle bravait l’opinion publique et souriait de voir, le soir, tout ce Coblentz malveillant à ses pieds… On trouvait que Mme de Balbi se mêlait trop de la maison de Monsieur ; si elle lui a donné des conseils, ils se sont ressentis à coup sûr de l’énergie de son caractère. Plût à Dieu qu’une semblable énergie se fût communiquée à tous les souverains, et qu’on eût toujours écarté les conseillers trop timides ! Que de femmes à Coblentz ont fait plus de mal que Mme de Balbi et cependant ont trouvé grâce devant le public, parce qu’elles le soignaient davantage ! » Et Contades continue en précisant certains faits qui réduisent à néant bon nombre des reproches dont on l’a abreuvée. Favorite déclarée du prince, elle avait fait de son salon le rendez-vous de la plus brillante société, le cénacle où se faisait et où se défaisait l’opinion. Ecoutons le comte de Neuiliy nous faire le tableau de ces réunions quotidiennes. Intimement lié avec le fils de la favorite, qui servait, comme lui, dans les gardes du corps de Monsieur, il était devenu son inséparable Balbi était alors l’enfant gâté de sa mère, chez laquelle il nous attirait souvent et où l’on trouvait chaque soir un excellent souper. Monsieur n’y manquait jamais. On y était fort gai, je finis par y passer presque toutes mes soirées. Tous les soirs, quand la comtesse de Balbi avait fait son service auprès de Madame, elle rentrait chez elle, où sa société s’assemblait, mais d’abord, elle changeait de toilette ; on la coiffait près d’une petite table qu’on apportait d’une pièce voisine, on lui passait ses robes, même sa chemise en notre présence c’était reçu, et cela nous paraissait si naturel que nous n’y pensions même pas. Je dois dire que, malgré mes yeux assez vifs, je n’ai jamais rien vu de plus que si elle avait eu autour d’elle dix paravens. Nous étions là, Pire, Balbi et moi, petits garçons sans conséquence bien que portant l’uniforme, et des hommes déjà. Mais Monsieur y était aussi et n’y faisait pas plus d’attention que nous. D’ordinaire, il demeurait le des tourné, assis dans un des fauteuils devant la cheminée, la main appuyée sur sa canne à pommeau, dont l’ombre, lorsqu’on la projetait en silhouette, formait Je profil de Louis XVI. Il avait la manie de fourrer le bout de sa canne dans son soulier. Pendant la toilette de Mme de Balbi, qui durait à peine dix minutes, la conversation suivait son train sur le même ton familier et gai… On parlait spectacles, musique ; nouvelles de Paris, chansons, fatras, chronique scandaleuse, Monsieur contait des anecdotes d’une manière ravissante et savait gazer ce qu’elles avaient parfois de graveleux. On jouait à des jeux d’esprit, on remplissait des bouts-rimés, et Monsieur voulait que nous fissions comme lui. On faisait une lecture, et quelquefois, c’était mon tour. Monsieur me passait le livre. Parfois, il fallait faire des vers, et Son Altesse Royale daignait nous donner des leçons de prosodie. On tirait les suicts au sort… » Mais fréquemment aussi la soirée se passe à de plus graves occupations ; on discute les bulletins, on commente les rapports, on apprécie les événemens survenus. Bien souvent encore, on dresse des tables de jeu, car, nous l’avons vu, Mme de Balbi est joueuse, et elle y met une passion, une furie dont rien ne peut donner l’idée. Monsieur s’amuse beaucoup de ce qu’il appelle ses bacchanales. Lorsqu’elle perd, il lui tient tête, et réellement, lui seul ose le faire, car elle est terrible dans ses emportemens et ses colères. Mais son crédit auprès du Comte de Provence lui permet de tout braver. Un petit fait, rapporté par Hyde de Neuville, nous montre quel est son empire sur ce prince. C’était au moment où la Révolution s’en était prise, dans sa rage de destruction, au calendrier lui-même, et où, sous sa loi inexorable, les mois, les jours et les noms eux-mêmes, venaient de se transformer. Ces extravagantes innovations excitaient à l’étranger le plus vif sentiment de curiosité ; aussi Hyde de Neuville, arrivant à Coblentz, avec l’un de ces nouveaux calendriers républicains, obtint, dans la petite cour de Shönbornlust, le plus grand succès. Mme de Balbi, toujours curieuse d’inédit, n’avait pas dissimulé son extrême désir d’en posséder un exemplaire ; malheureusement, Hyde de Neuville n’avait pas la possibilité de disposer du sien, et dès le lendemain, il repartait à l’aube. Mais un souhait de Mme de Balbi était un ordre pour le Comte de Provence, et le matin, à son réveil, la favorite recevait le nouveau calendrier objet de son ambition. Mettant à profit les dernières heures de séjour de Neuville à Coblentz, le prince, avec une galanterie empressée, s’était mis le soir même à la besogne et avait passé la nuit tout entière à copier tout entier avec une patiente minutie, de son écriture droite et menue, le document désiré par sa séduisante amie. Ce témoignage de délicate galanterie est encore en la possession de la comtesse de Bardonnet, petite-fille de Hyde de Neuville, entièrement écrit de la main du futur Louis XVIII. Si on a attaqué à juste titre la moralité d’Anne de Caumont la Force, en revanche, tous ceux qui l’ont connue, sans exception, ont rendu justice à ses brillantes qualités intellectuelles. Par son entrain inlassable, elle savait rendre léger le poids de l’exil, et dans les courts billets qu’elle tournait si joliment, on retrouve encore à chaque ligne le charme et la grâce d’un passé qu’on serait, à cet égard, heureux de faire revivre ! En voici un entre cent autres, écrit à un ami, quelques années après Coblentz, pendant son séjour à Londres Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Voilà de la sagesse des nations ; mais ce qui est de moi ou senti par moi, c’est la tristesse profonde d’aller passer la journée à Straumore ! Le duc de Castries et le baron de Roll viennent m’enlever à deux heures, en me promettant de me ramener à deux heures et demie chez Mme de Belzunce. De grâce, n’allez pas manquer de vous y trouver. Je veux bien déranger ma journée, mais non la perdre… » Ni la concision, ni le trait final ne manquent à ce billet empreint de cette mordante originalité qui lui est propre. En Allemagne ou en Italie, en Angleterre ou en Hollande, partout où elle a passé, elle a laissé les mêmes souvenirs. Il semble qu’on n’ait pu l’approcher sans subir son attraction invincible. Exilée par Napoléon, ou disgraciée par Louis XVIII, son salon de Montauban ou de Versailles restera un centre intellectuel et brillant et jamais, même dans sa vieillesse, elle ne végétera oubliée. Sa fortune et sa puissance se sont évanouies, sa jeunesse et sa beauté se sont envolées, mais son esprit lui est resté, avec de rares qualités de dévouement et de franchise. Aussi, en dépit de la défaveur dont elle est l’objet aux Tuileries, ses amis lui demeureront constamment fidèles ! Amie aussi chaude qu’ennemie dangereuse, — dira M. de Beaumont-Vassy, — elle réunissait dans son salon ce qu’il y avait de plus distingué, et c’était une grande faveur que d’y être admis. Elle savait pratiquer les sélections le ridicule la frappe, la prétention la choque, la médiocrité l’ennuie ! » De telles antithèses suffisent à expliquer bien des colères, mais elles révèlent aussi des qualités rares et sérieuses. Aussi, malgré les graves accusations auxquelles elle a été en butte, malgré l’emportement de sa nature, malgré les égaremens de sa conduite, Anne de Caumont la Force nous apparaît-elle toujours triomphante dans la galanterie comme dans l’intrigue ; et à Coblentz ou à Versailles, sachant mener de front les plaisirs et les affaires, dans ce siècle qui fut celui de la causerie par excellence, elle reste reine par la supériorité de son intelligence, par le piquant de son esprit étincelant et par sa séduction incomparable. VICOMTE DE REISET. ↑ Les Reines de l’Émigration Louise d’Esparbès comtesse de Polastron, par le vicomte de Reiset, tome I, in-8, Emile Paul édit., 1907. ↑ Le deuxième tome des Reines de l’Émigration qui doit paraître dans le courant de l’année sera consacré à Mme de Balbi. ↑ Principal hôtel de Coblentz où se réunissaient les émigrés.
Noubliez pas d’être prévoyants jusqu’au bout et de planifier quelques détails qui feront de votre nuit de noces un moment tout aussi exceptionnel que celui de votre cérémonie. Sep 30, 2018 - Les préparatifs de mariage ne s’arrêtent pas à la première danse ! N’oubliez pas d’être prévoyants jusqu’au bout et de planifier quelques détails qui feront de votre nuit de
L’érection est un phénomène physique. Pour avoir une érection, le corps caverneux de votre sexe doit se remplir de sang. Ce qui lui permettra de devenir plus dur, mais aussi plus long. Pour que ce processus s’enclenche, vous devez d’abord être excité sexuellement. Ce qui va enclencher plusieurs phénomènes à la fois hormonaux, mais aussi neurologiques et vasculaires. Si vous vous demandez comment avoir une érection plus forte et plus longtemps, c’est qu’avoir une érection est indispensable pour pénétrer votre partenaire. Ne pas y parvenir peut être source d’humiliation et de tension au sein de votre couple. Dans cet article, nous vous donnons tous les conseils qui pourraient vous aider à avoir une érection forte et durable. Les solutions naturelles ou médicales décrites vous aideront sans doute à vous épanouir sexuellement et/ou à reprendre confiance en vous. Sommaire1 1. Changez d’alimentation pour produire plus de testostérone2 2. Ayez une meilleure hygiène de vie3 3. Faire des exercices pelviens4 4. Essayez l’abstinence temporairement5 5. Les traitements locaux6 6. Les alternatives naturelles pour une érection dure et plus forte7 7. Comment maintenir une érection forte pendant l’acte ?8 Verdict tout ce que vous devez retenir pour avoir une érection forte 1. Changez d’alimentation pour produire plus de testostérone L’alimentation joue un rôle important sur votre santé générale et sexuelle. En adoptant un régime plus équilibré, vous éviterez notamment le surpoids qui est un facteur aggravant en matière d’impuissance sexuelle. La surcharge pondérale ou l’obésité peuvent affecter votre désir sexuel et augmenter le risque de maladies affectant votre santé sexuelle. Ces maladies peuvent être le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, un taux de cholestérol élevé source. Certains aliments peuvent également vous permettre de produire plus de testostérone, l’hormone sexuelle liée à votre virilité. Un style de vie sédentaire et une alimentation trop grasse ou trop sucrée peuvent réduire votre taux de testostérone. Les aliments gras et transformés augmentent le risque de contracter une maladie pouvant affecter votre santé sexuelle et bien-être hypertension artérielle, maladies cardiaques, diabète source. La testostérone joue également sur votre confiance en vous, votre musculation, et vos niveaux d’énergie. En résumé plus vous en avez, mieux vous vous portez. Voici aussi quelques principes à respecter pour augmenter vos niveaux de testostérone au quotidien. Privilégiez les produits naturels Les plats tout préparés sont généralement pleins d’additifs. Ces derniers peuvent avoir un impact désastreux sur votre production de testostérone. Préférez les aliments bio S’ils représentent un certain investissement, les produits bio contiennent moins de pesticides. Des produits œstrogéniques qui sont mauvais pour votre santé et qui risquent de perturber votre système hormonal. Et donc votre production de testostérone la clé pour avoir une érection forte. Le saviez-vous ? D’après certaines recherches, le régime méditerranéen qui met à l’honneur les céréales complètes, végétaux et graisses de bonne qualité, peut aider à lutter contre plusieurs facteurs pouvant contribuer à la dysfonction érectile. Suivre ce régime peut notamment aider à réduire le cholestérol, augmenter les antioxydants, augmenter les niveaux de L-arginine, améliorer la circulation sanguine source. Abusez des acides gras Si les lipides ne sont pas vos meilleurs amis si vous suivez un régime, certains ont des propriétés très intéressantes pour votre libido. Les oméga 3 et 6 tant que vous les consommez de façon modérée stimuleraient votre taux de testostérone. Vous en trouverez en bonne quantité et de bonne qualité dans les protéines animales comme les œufs, la viande, ou encore les produits laitiers. Boostez votre apport en vitamine Le magnésium, le zinc mais aussi la vitamine D sont essentiels pour produire vos hormones sexuelles. Dont la testostérone fait partie. 2. Ayez une meilleure hygiène de vie Votre hygiène de vie peut également avoir un impact bénéfique sur votre capacité à obtenir une érection forte. Voici les bonnes habitudes à mettre en place pour une érection dure. Arrêtez la cigarette Une bonne excitation sexuelle nécessite une irrigation sanguine optimale. Or, le tabac est néfaste pour cette irrigation. En effet, fumer peut obstruer vos artères, ce qui empêche les tissus d’être bien irrigués. La nicotine et autres produits chimiques présents dans les cigarettes, cigares et autres produits peuvent endommager les vaisseaux sanguins et réduire l’efficacité de l’oxyde nitrique source. L’oxyde nitrique ouvre vos vaisseaux sanguins, ce qui permet au sang de circuler plus facilement lorsque vous êtes en érection. En réduisant son efficacité, la nicotine peut rendre plus difficile l’obtention et le maintien d’une érection. Si vous êtes fumeur, essayez de stopper cette habitude plus vous arrêtez de fumer tôt, plus le risque de développer des difficultés érectiles est faible. Diminuez l’alcool L’alcool a comme conséquence de déshydrater l’organisme, un phénomène diminuant le volume de sang. De plus, l’alcool augmente l’angiotensine, l’hormone liée aux problèmes d’érection. A partir de 2-3 verres, cette hormone commence à agir. Pour des érections dures, il est donc essentiel de boire avec modération. Une forte consommation d’alcool est associée à un risque plus élevé de dysfonctions sexuelles. Un ou deux verres ne font généralement pas de mal. Mais il existe une corrélation directe entre le nombre de verres que vous buvez et la fréquence de vos problèmes en termes de performance sexuelle source. N’oubliez pas ! Fumer et boire ont un impact négatif sur votre circulation. Et si le sang n’arrive pas à s’écouler rapidement vers votre sexe, vous aurez des difficultés à avoir une érection dure. Si vous rencontrez des problèmes d’érection, il est donc conseillé de limiter l’alcool et les cigarettes. Par contre, vous pouvez abuser » du café, qui est un très bon stimulant. Vous aimez le café ou le thé ? Il a été démontré que la caféine est une source fiable pour améliorer la circulation sanguine et détendre les muscles aidant à obtenir et à maintenir une érection. Les études ont démontré que boire entre deux et trois tasses de café par jour peut prévenir les troubles de l’érection. Ceci est dû à son ingrédient principal la caféine. Il est prouvé que la caféine améliore la circulation du sang en détendant les artères et muscles du pénis. Ceci entraîne des érections plus fortes source. Faites du sport La musculation, au niveau de vos abdominaux est une autre solution à envisager pour une érection dure. De manière générale, l’activité physique vous permet de gagner en confiance, d’avoir plus d’énergie, mais aussi de lutter contre le stress. Des recherches suggèrent que l’inactivité physique peut avoir un effet néfaste sur la fonction érectile. Faire 20 minutes d’exercice par jour peut améliorer votre circulation et vous aider à gérer votre poids ; deux facteurs clés de la santé érectile globale source. Évacuez le stress Le stress est mauvais pour la sexualité ! Il est également la cause des troubles érectiles dans 29% des cas. Des études démontrent que les facteurs psychologiques sont la cause la plus courante des problèmes érectiles. Les causes psychologiques, comme les facteurs émotionnels et environnementaux, peuvent généralement se guérir. Il s’agit notamment du stress et de l’anxiété. source. Le stress et l’anxiété peuvent également vous rendre plus susceptible de développer d’autres maladies liées aux difficultés érectiles comme l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques, un cholestérol élevé, l’obésité. Pour réduire votre stress, vous pouvez essayer d’écouter de la musique, de faire du yoga, diffuser des huiles essentielles… 3. Faire des exercices pelviens N’hésitez pas à tester les exercices pelviens ou de exercices de Kegel. Ils permettent de muscler votre sexe. Via ces exercices, votre périnée pourra se muscler, ce qui pourrait vous aider à avoir une érection plus facilement, plus dure et plus longtemps. Pour ces exercices, contractez vos muscles 5 à 10 secondes, détendez vos muscles pelviens et recommencez 10 fois ces étapes. D’après the University of the West in the United Kingdom », les exercices pelviens auraient aidé 33,5% des hommes à améliorer nettement leur fonction érectile source. 4. Essayez l’abstinence temporairement Une abstinence temporaire pourrait vous aider à avoir une érection forte. En effet, si vous êtes du genre à planifier vos rapports, et que vous avez prévu de faire l’amour avec votre partenaire ou une potentielle cible, la meilleure chose à faire est d’éviter de vous masturber et de jouir pendant les 48 heures qui vont précéder vos rapports. En effet, vous ménager vous permettra d’avoir une érection plus forte et plus longtemps. Attention car pour être efficace, cette technique suppose que vous arriviez à contrôler vos sensations et votre éjaculation. Pensez également à ne pas vous masturber trop souvent. Pour certains hommes, le problème peut également venir des films porno. Même s’il est parfaitement normal d’en regarder de temps à autre le porno étant très sain pour diversifier son imaginaire sexuel, en regarder trop régulièrement peut réduire votre désir pour les femmes que vous allez rencontrer dans la vraie vie. En effet, si vous vous êtes habitué à être stimulé par des pratiques extrêmes ou des scénarios bien précis, la réalité vous semblera automatiquement beaucoup moins excitante. D’où vos difficultés à obtenir une érection forte et ce même si vous ressentez du désir. 5. Les traitements locaux Vous pouvez également miser sur un traitement local comme une crème, qui vous permettra d’avoir une érection forte. Ces crèmes fonctionnent comme tel elles élargissent vos vaisseaux sanguins et facilitent l’afflux de sang vers votre pénis. Prenez également des précautions si vous avez prévu un rapport oral ou anal. Dans ce cas, la crème peut être nocive pour votre partenaire. Et il sera donc nécessaire que vous portiez un préservatif en latex. Vous ne pourrez de plus l’utiliser qu’une fois en 24 heures. Si vous avez des problèmes d’érection importants de type impuissance masculine ou si vous prévoyez des rapports plus réguliers, un traitement oral sera plus indiqué. 6. Les alternatives naturelles pour une érection dure et plus forte Pour avoir une érection forte, vous pouvez également vous tourner vers des alternatives naturelles qui aident à booster les fonctions érectiles et la libido. Voici les plus efficaces Le bore Il s’agit d’un minéral qui permettrait de réguler les hormones sexuelles et de booster la libido. Il fonctionnerait aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Mais pour ce qui est des hommes, le bore permettrait d’augmenter le taux de testostérone. Pour ce qui est de la posologie, il est conseillé d’en prendre sous forme de complément alimentaire. Pas plus de 100 mg par jour, dans le cadre d’une cure d’une semaine. C’est un traitement qui pourrait se révéler efficace chez les hommes d’un certain âge chez lesquels la production de testostérone diminue progressivement. Le vinaigre de cidre de pomme Cette astuce de grand-mère est utilisée depuis de nombreuses années. Consommé de manière régulière, vous devriez voir les premiers effets sur votre libido et vos performances sexuelles au bout de quelques jours. Le vinaigre de cidre de pomme agirait en effet sur les causes physiologiques de l’impuissance. Et notamment sur le cholestérol, la prostatite, et l’hypertension artérielle en permettant de dégager les vaisseaux sanguins et en réparant les fibres nerveuses au niveau du sexe, mais aussi en boostant le taux de testostérone. Contre les problèmes d’érection, le vinaigre de cidre de pomme serait donc un remède naturel bénéfique. Le surpoids pouvant également freiner votre capacité à avoir une érection dure, les propriétés brûle graisse du vinaigre de cidre de pomme sont un plus très pertinent. L’idée que le vinaigre de cidre de pomme puisse traiter les troubles de l’érection pourrait venir du fait qu’il aide à traiter certaines des causes d’un dysfonctionnement érectile. Voici les études trouvées concernant le lien entre le vinaigre de cidre et la santé sexuelle masculine Le surpoids peut entraîner un dysfonctionnement érectile. Selon une étude de 2009, le vinaigre de cidre pourrait contribuer à réduire le poids et la masse corporelle des personnes en obésité source. Les maladies cardiaques peuvent également provoquer des difficultés érectiles. Une étude de 2012 a montré que consommer régulièrement du vinaigre de cidre peut faire baisser les taux de lipides sanguins. L’abaissement des taux de lipides aide à prévenir les maladies cardiaques source. Une étude parue dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry en 2011 a montré que le vinaigre de cidre pourrait aider à diminuer le cholestérol. La réduction du cholestérol peut aider à prévenir les maladies cardiaques source. L’ail et le poivre de Cayenne La combinaison de ces deux aliments serait une autre bonne idée pour lutter contre les troubles de l’érection. Elle fonctionnerait même sur les hommes qui n’ont pas de problèmes d’impuissance, mais souhaitant simplement bénéficier d’un coup de pouce pour booster leur libido. Ce remède naturel fonctionnerait en trois heures. Ses effets ? Il augmente votre circulation sanguine, y compris vers votre sexe et dilate vos vaisseaux. Cette combinaison est également un remède efficace contre le cholestérol, le diabète et l’hypertension ; trois bêtes noires de votre vie sexuelle. L’ail contient de la L-arginine. Cet acide aminé contribue à la fabrication de l’oxyde nitrique, qui détend les vaisseaux sanguins. Ceci faciliterait les érections. Le magnésium Pour optimiser vos chances d’avoir une érection forte, votre cœur et vos vaisseaux doivent être en bonne santé. Pour cela, il est important de consommer des aliments vous apportant une bonne dose de magnésium. Ou en vous complémentant. Le magnésium est aussi un bon remède contre la dépression et le stress, qui peuvent avoir un impact néfaste sur vos performances sexuelles. La maca Cette racine péruvienne fait partie des aphrodisiaques naturels. Aussi efficace chez les hommes que chez les femmes, la maca serait bénéfique pour booster votre libido et avoir une érection plus forte. La maca serait aussi un excellent stimulant pour procurer une certaine énergie. La maca a également le pouvoir de vous aider à vous détendre. Selon cette étude, la maca augmente le désir sexuel comparé à un placebo, un traitement à base de maca a entraîné une hausse du désir sexuel chez les hommes à partir de 8 semaines de traitement source. 7. Comment maintenir une érection forte pendant l’acte ? Durant vos relations sexuelles, certaines pratiques sont également à mettre en place pour maintenir une érection forte Exprimez votre désir caresses, paroles, baisers, regards permettent de stimuler l’excitation, de favoriser le désir et l’envie. Faites plaisir à votre partenaire en le stimulant automatiquement avec ce qu’il aime jeux sexuels, lingerie fine, caresses…. Verdict tout ce que vous devez retenir pour avoir une érection forte Si vous désirez avoir une érection forte, il est donc important de tenir compte des conseils que nous vous avons partagé dans cet article. Pour résumer, la qualité de vos érections dépendra de votre hygiène de vie une alimentation équilibrée et riche en nutriments vous permettra d’éviter le surpoids et le cholestérol qui peuvent limiter vos érections. Une alimentation équilibrée serait également efficace pour produire plus de testostérone. Evitez également de fumer et de boire de manière excessive, pour garder une bonne circulation sanguine. Les nutriments présents dans les fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses améliorent la circulation du sang dans tout le corps, y compris le pénis. Et un flux sanguin vers le sexe masculin est la clé d’une bonne érection. Parmi les aliments à privilégier, vous pouvez retrouver les fruits riches en antioxydants comme les myrtilles qui diminuent le risque de maladies cardiaques source, les légumes verts riches en folates qui augmentent le taux de testostérone source, les aliments contenant de la L-arginine qui améliorent la circulation sanguine et qui détendent les muscles source. Votre activité physique plus elle est régulière et soutenue, plus vous serez en forme et dans de meilleures dispositions pour avoir une érection forte. Le sport est également idéal pour lutter contre le stress et améliorer votre circulation sanguine. Les traitements naturels il existe de nombreuses solutions naturelles qui vous permettront d’avoir une meilleure libido. Et d’obtenir une érection plus forte et plus longue. Commencez par ses remèdes avant de vous tourner vers les médicaments. Si ces alternatives ne fonctionnent pas, tournez-vous vers un médecin qui pourra vous aider à établir la cause de vos problèmes d’érections. Et vous prescrire un traitement oral ou local en fonction de vos besoins. . 383 630 185 645 374 392 234 172

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